Frédéric Dard - Meurs pas, on a du monde

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Meurs pas, on a du monde: краткое содержание, описание и аннотация

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Franchement, M. Konopoulos ne me demandait rien.
D'ailleurs, je n'étais pas venu à Genève pour ça.
La sublime nana qui m'attendait à l'aéroport avait une autre chatte à fouetter.
Mais il a fallu que ce pauvre manutentionnaire soit mordu par un méchant serpent et que son aimable cadavre déboule en même temps que nos valises…
C'est idiot pour Marie-Marie qui, consécutivement, a dû faire une croisière en ambulance !
Mais alors, si tu avais vu nos frimes quand on a déballé l'abominable costume !
Enfin, tu m'as compris ?
Si tu as tout pigé, pas la peine d'acheter ce livre. Mais s'il te reste des zones obscures dans la comprenette, n'hésite pas. Quand tu en auras terminé la lecture, j'aime autant te prévenir : tu devras changer de calbar.

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Alors il a cette réplique sublime et décisive :

— Comme si c’s’rait la première fois !

Vaincu, je le suis. Félix nous empâte le bois (ou nous emboîte le pas, tu choisis).

— Non, garde ton nez sec, Prof, enjoint le Mammouth. Si par hasard mon truc foirait, faut ben qu’y reste quéqu’un pour raconter not’ aventure, non ?

Félix hoche sa tête d’autruche décatie mais stoppe.

* * *

— C’est quoi, ton idée, mon vieux frangin ?

Nous sommes dans l’atelier, parmi les cadavres de Stefano et des serpents. Tu parles d’une ambiance, toi !

Béru s’affaire, rassemble du matériel : des pinces, du fil, un petit poste de soudure.

Il tarde à me répondre. Et voilà qu’un espoir fou s’empare de moi. Mon cœur bat à tout rompre, ma tête bourdonne, mais un hymne monte de mes fibres, l’hymne à l’espoir te dis-je, l’hymne à la vie. Je veux, je veux voir se lever le jour demain.

— Hein, Gros, que comptes-tu bricoler ?

— C’est le mot, ricane-t-il. Ils t’ont bien dit, en passant ce fil à ton cou, que si qu’on l’couperait l’bidule exploserait ?

— En effet.

— En somme, reprend Sa Majesté, ce fil, c’est leur seule garantie qu’tu n’peux pas ôter c’te bombe.

— En somme, oui.

— Alors ce qu’y faut qu’j’vais faire, Mec, c’est d’le rallonger. Comment ça, le rallonger ?

— Tant qu’l’coupe pas, rien ne pète. Je vas souder un fil après le tien. C’est là qu’est l’risque, tuniquement là : est-ce qu’c’t’ opération va faire péter la sauce ? D’après selon moi, non. Y a pas d’raison car j’interromps aucun contact. Une fois soudé à un point, s’y n’s’est rien produit, je laisse un mètre du nouveau fil, et j’soude l’autre estrémité à côté du premier bout, tu piges ? Ces deux soudures faites, je tranche l’ancien fil entre les deux bouts. Et rien n’saute toujours d’après moi, puisque l’contact passe maintenant par le nouveau fil. N’reste plus qu’à ôter c’te bomberie de contre toi et à te l’enlever par-dessus ta tronche pisque le second fil est assez long.

— Alexandre-Benoît, balbutié-je, j’admets que ça peut en effet marcher. Seulement, si ça ne marche pas…

— Fais pas l’oiseau d’mauvais Auguste, j’t’en prille ! T’as d’la chance que j’eusse eu travaillé chez l’électricien de Saint-Locdu-le-Vieux, à mon r’tour du certificat d’études dont j’avais échoué. Sans frémir, retenant son souffle, il se met au travail.

Et alors, pendant qu’il agit, je me mets à lui parler de maman, et de Marie-Marie… Et la façon dont ma vieille a accueilli la nouvelle. Et où nous irons en voyage de noces, Marie-Marie et moi ; et qu’on aura un moufflet, voire deux, pour le rendre grand-oncle, presque grand-père, ce gros porc ! Je parle et le miracle se fait : je cesse de penser à l’enjeu du travail qui s’accomplit. L’état de grâce. Je parle de ce qui sauve toujours et peut-être sauvera tout un jour, quand les hommes auront compris. Je parle d’amour…

Lorsque Bérurier a achevé sa tâche, il est en larmes.

— C’tait temps qu’j’eusse fini, dit-il, tu m’fais tell’ment chialer qu’j’y voiliais plus clair.

Il ouvre la fenêtre et jette la bombe dans le potager derrière le garage.

Un énorme vacarme secoue les échos.

Lorsque nous rejoignons Félix, nous le trouvons évanoui, le cher homme, car il a cru que nous venions de sauter.

SIGMA (ringen)

Malgré les pérorances de la garde de nuit qui réprobe en portugais (comme un pinson), nous partons à l’assaut des chambres.

A trois, on constitue une horde de Huns, si je puis dire sans le moins du monde vouloir faire un jeu de mots.

Et nous la découvrons dans la chambre 4, elle, la jolie, la chérie, la belle âme.

Pas brillante, blafarde, les traits tirés, les lèvres blanches, le regard fiévreux.

— Ah ! vous voilà tout de même, espèces de guignols ! murmure ma douce fiancée. M’abandonner de la sorte, vous me la copierez ! Et tu voudrais que je t’épouse, espèce de saligaud !

— Je t’expliquerai tout, bégayé-je, mais que fais-tu ici ?

— Tu expliqueras mon cul, hé, matamore pour noces et banquets ! Ce que je fais ici ? Quand les ambulanciers m’ont débarquée à la clinique, j’ai pris peur et j’ai voulu me sauver. Mais on m’a maintenue, on m’a fait une piqûre. Je me suis trouvée dans le coltar en moins de deux. Quelques heures plus tard, sans que j’aie pu m’expliquer, on m’opérait de l’appendicite. Je m’en rappellerai de ce voyage en Suisse, et de ta demande en mariage. Et môssieur le commissaire qui se la coulait douce pendant ce temps-là !

— Pas si douce que ça, intervient Tonton Béru. Ecoute, môme, fais pas tout ce suif, l’appendicite, ça fait des années qu’on causait de t’l’enl’ver, t’avais des crises, rappelle-toi. T’sais, les toubibs suisses, c’est pas des pelures, y n’agissent qu’en reconnaissance de choses. Maint’nant, si Antoine t’emportera en voiliage de noces dans des pays sous-enveloppés, t’es parée ; on va pas s’faire aimer dans la forêt vierge avec un appendicite qui bat de l’aile ! Bon, nous, on a encore du pain su’ la planche à voile. Ensute, faut qu’on va rentrer en France, mais j’t’enverrai tante Berthy pour t’tenir compagnie et régler les frais, et surtout finis de rouscailler, c’est pas engageant pour un fiancé d’voir sa future jouer les mégères comme si qu’y s’raient déjà marridas.

TAU (pinière)

Rien ne vaut l’élément de surprise.

Radiner en pleine nuit dans l’appartement de Belle-de-Mai, à l’ Intersidéral , revolver au poing. Lui annoncer la mort de son jules ; l’obliger à se lever, lui administrer six cachets trouvés dans son sac à malice pour la foutre à moitié groggy, qu’elle nous suive docilement. L’enfourner dans la vieille Mercedes (à l’essai), filer en France voisine ; tout cela en pas vingt minutes, relève de la magie policière. De l’esprit de décision.

C’est bath d’agir en trombe, sans hésiter.

Le ciel est à ce point avec nous que pas un douanier ne se dresse au mitan de la route pour nous paperasser. Ces messieurs dorment.

Je conduis en chantant à tue-tête.

Ce que c’est bon de vivre encore.

Encore un peu. C’est grisant de savoir que tout à l’heure, entre Pontarlier et Dijon le jour se lèvera. Qu’on s’arrêtera dans un routier pour bouffer des œufs au jambon.

En plus, on embarque la potesse à Konopoulos, et grâce à elle, on va en apprendre des choses, tu penses !

Bérurier regarde la rouquine pioncer sur sa robuste épaule.

— On dirait franc une nana, affirme-t-il, même qu’j’dois me retiendre d’y filer la pogne au valseur.

— Tu aurais des surprises, Gros. Ça t’ennuie de me la réveiller un instant, il y a quelque chose qui me turlubite plus que le reste et je voudrais qu’elle m’affranchisse.

Volontièrement, s’empresse mon sauveur en administrant deux baffes de lavandière sur les joues de la veuvasse.

Belle-de-Mai pousse un cri et s’éveille, hagarde.

— Je te demande pardon, fillette, dis-je, un simple renseignement : à quoi sert le grand costume planté au milieu du célèbre magasin genevois ?

La beauté gnagnate un peu du pif ; bat des cils.

Je réitère ma question. Le Gravos m’aide par deux autres tartes.

— Dis vite, ensuite on te laissera dormir, promets-je.

Alors, réunissant ce qu’elle peut trouver en elle de cohérence, la rouquemoute chuchote :

— Le tissu est épais. Dedans, c’est plein d’œufs de serpent. Ils vont bientôt éclore sous la lumière des projecteurs. Ils infesteront le magasin, et alors, ce sera fan-tas-tique ! Le chaos ! C’est ce que nous voulons, nous autres : le chaos !

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