Frédéric Dard - Meurs pas, on a du monde

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Meurs pas, on a du monde: краткое содержание, описание и аннотация

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Franchement, M. Konopoulos ne me demandait rien.
D'ailleurs, je n'étais pas venu à Genève pour ça.
La sublime nana qui m'attendait à l'aéroport avait une autre chatte à fouetter.
Mais il a fallu que ce pauvre manutentionnaire soit mordu par un méchant serpent et que son aimable cadavre déboule en même temps que nos valises…
C'est idiot pour Marie-Marie qui, consécutivement, a dû faire une croisière en ambulance !
Mais alors, si tu avais vu nos frimes quand on a déballé l'abominable costume !
Enfin, tu m'as compris ?
Si tu as tout pigé, pas la peine d'acheter ce livre. Mais s'il te reste des zones obscures dans la comprenette, n'hésite pas. Quand tu en auras terminé la lecture, j'aime autant te prévenir : tu devras changer de calbar.

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Dans les environs, tout reste calme. Ceux qui ne dorment pas s’enconnent devant les petits écrins à sottise de leur téloche.

Et le couple ? Pas de réac. Ils continuent de jointoyer, ces deux chéris. La gravosse se frictionne la moulasse ; le grand brun regarde en escomptant des délices. Mais dedieu, y a pas qu’eux qui fument ! Cette fois, c’est l’embrasement apocalyptique. Mon but est atteint et c’est pas de la tarte, si c’en était je dirais qu’il est Tatin, ce qui est férocement con, mais on n’est pas dans le train pour l’Académie Française. Alors, roulons de concert, ou si tu as faim, de conserve. Dorénavant, même si les pompiers se pointaient à la minute, il serait trop tard pour sauver les serpents, à moins qu’ils se soient mués en salamandres.

Je démarre d’un cœur léger.

* * *

Et qui t’est-ce que je bute en pénétrant dans le vaste hall de Cointrin ?

Félix.

Un Félix tout joyce. Il tapote sa fouille avec jubilation.

— Votre bip-bip est déjà arrivé, figurez-vous. Votre ami Pinaud est allé le porter lui-même à Charles de Gaulle où, usant de ses qualités, il a remis l’objet à une délicieuse hôtesse blonde qui, je l’avoue, m’a mis en émoi du seul fait de son regard fripon. Je retourne vite à Bonraisin, un taxi m’attend.

Et de me désigner mon taximan du matin, celui qui m’a rabattu la mère Salpingite. A croire qu’il n’y en a qu’un seul pour tout Genève. Il m’aperçoit et me crie :

— Alors cette fois, vous rentrez pour de vrai ?

— Ce n’est peut-être qu’un au revoir ! lui gâché-je-sa-joie (c’est le genre de formule en usage dans les romans pas très chers, comme les miens, tu sais ? Je t’en ai déjà causé.)

Pas contrariant, il me lance :

— En attendant, tout de bon, hein ?

Tout de bon ! Aimable formule suisse pour prendre congé.

Je porte la main à ma poitrine où il y a ce corps dur, lourd et froid, qui tient ma vie à dispose sous ses rouages maléfiques.

Tout de bon !

Tu parles !

NU (COMME UN VER)

Son salon, tu croirais la serre d’un horticulteur sorti premier de la Faculté de plantes grasses de l’Haÿ-les-Roses.

Il l’a drôlement verduré, le Dabe, depuis ma dernière visite qui remonte aux temps mérovingiens. Le bruit court (galope même) qu’il s’est mis avec une dame, ce pauvre veuf qui viole un bluff. Une nouvelle, plus jeune que lui, bien rutilante, et qui raffole des végétaux en pot, en bac, en caisson, en vert et contre tout.

Furax, il reste planté devant moi, après m’avoir désigné d’autor un siège tellement bas que j’ai l’impression de piloter un kart. Il porte une épastrouillante robe de chambre dans les tons bleu roi, à parements argentés, dont la lourde ceinture, plus brochée que ce livre (la langue française pourrait être plus riche, bordel !), est terminée par deux glands qui nous ressemblent à ton frère et à toi.

Mal réveillé, parce qu’en sursaut, la paupière pesante, le cil adhésif, il me darde de son regard des mauvais jours, plus exactement des mauvaises nuits.

— Je suppose, San-Antonio, que vous avez un motif bien grave pour débarquer chez moi, à bientôt minuit !

Minuit ! Je ne puis m’empêcher de penser que dans très exactement vingt-quatre plombes, la bombe explosera si…

Un jour complet ! Deux tours de cadran, et puis le crash ! Il y a des moments bizarres dans l’existence. Des moments qui vous font regretter de la vivre.

— On ne dérange pas un homme tel que vous, si la sûreté de l’Etat n’est pas en cause, monsieur le directeur, je réponds noblement, le menton pointé vers les Vosges, l’œil en major de Saint-Cyr.

Ça le calme instantanément. Pour lors, il cesse de me surplomber et pose son soubassement sur du Louis XV frileux.

— La sûreté de l’Etat ? il redit, gargariseur tout plein. Oh ! là ! Oh ! Oh ! Comme vous y allez !

L’instant est venu de lui cracher le morcif. Mais je décide de ne pas signaler le gag de la bombinette collée à ma peau. Pas qu’il croie, le Vénéré, que je me démène pour ma carcasse. Et puis il serait chiche d’exiger que j’aille me faire déminer avant toute chose, comme on envoie les clodos se faire démorpionner avant de les admettre à l’hosto.

Bon, je plonge… Raconte en gros… Tout ce que tu sais déjà et que je te vas épargner par une savante ellipse de romancier rompu à toutes les astuces de l’écrivain chevronné. Il m’écoute.

Les serpents ! Il tressaute. Il sait, a lu les baveux. Ces gens de l’O.P.E.P. agressés de cette curieuse manière. Mode d’exécution absolument nouveau. Le terrorisme par reptiles. La grande panique à Genève, qui grimpe, fait hurler les dames dès qu’on tente de leur couler une paluche au valseur ; qu’elles se croient tout de suite attaquées par des vipères lubriques, les pauvrettes. Un bout de ficelle à terre, et les gens se sauvent. Tout un chacun regarde où il met la main, les pieds, la bite, les fesses, son fric. C’est terrorisant, une invasion de ce genre.

Te dire, dès lors, l’à quel point je le passionne, Achille. Franc éveillé, à présent. L’œil rincé par l’intérêt, la paupière sèche, la bouche aussi. Sanglé dans sa robe de chambre, comme une patate, avec un je ne sais quoi, curieusement, de militaire dans ce vêtement d’intérieur ; probable biscotte les brandebourgs incrustés. Général Dourakine ! Et moi, pauvre Blaise ! Pauvre Con ! Feinté, bité, presque buté !

J’y dis mon appel à la police suisse. La fin de non-recevoir. Ordre de dégager le terrain fissa ! De me mettre en veilleuse !

Je lui cause de l’incendie volontaire. Ces paquets de serpents qui ont dû cramer à l’intérieur du caisson de métal. Bon débarras ! Que de morts humaines ainsi évitées. Il me félicite.

L’histoire du grand costume a retenu son attention. Il m’a posé cent questions là-dessus (en anglais : hundred questions) . Approuve encore et sans réserve (ce n’est pas un Indien) l’initiative du bip-bip.

Maintenant qu’il a tout appris (ou presque) il en revient à ce qui nous tracasse : ma mission auprès du Président of the République.

— C’est insensé ! déclare-t-il. Ces gens voient grand. Voient immense.

Pour le coup, il se relève, repousse son fauteuil Louis-Merde d’un coup de cul et arpente la serre qui lui tient lieu de salon.

Je le laisse trémousser à sa guise, Napoléon de la Rousse en état de vache perplexité. Vieux Napoléon, certes, Napoléon chauve. Napoléon quand même, bien qu’il ne soit pas même corse.

— Je vais appeler le Président de la Confédération sur le téléphone violet ! décide-t-il.

Il a parlé sans profonde ni intime conviction ; il s’agit presque d’une question.

Je fais la moue.

— Ne craignez-vous pas, Patron, que ce soit une perte de temps ? Le Président va convoquer les autres Conseillers Fédéraux, lesquels chargeront quelqu’un d’une enquête. Or, le temps urge. Si demain, je n’ai pas obtenu cet illustre rendez-vous, il se passera des choses terribles, ce Konopoulos m’en a averti. N’est-il pas plus simple, dans un premier temps, d’obéir aux impératifs et de prendre connaissance des exigences de cette Organisation ?

— Exactement ce que je pense ! affirme l’impudent. Attendez-moi ici, j’appelle le ministre.

Il s’évacue. Peu ensuite, un vieux valet de chambre se pointe, saboulé comme pour une grande réception, qui me sert une vodka-citron très frappée dans un grand verre ventru.

Faire relever un larbin pour verser trois centilitres de tord-tripes dans un godet, y a plus que chez le Vieux qu’on voit ça.

Du temps passe.

Verre en main, j’allonge mes jambes fourbues. Je pense à Marie-Marie. L’inquiétude me travaille au plexus. La reverrai-je seulement un jour, ma gentille fiancée ? Des années qu’on attendait le grand moment, elle et moi. Elle avec ferveur, moi sans trop y croire. Mais c’est sa volonté de fillette qui a prévalu. Je me dis que je l’aime. J’envisagerais bien la vie avec elle et Maman. Tous les hommes rêvent de cette union sacrée de leur mère et de leur femme. Et ça fout tant de ménages par terre, un tel égoïsme !

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