Frédéric Dard - Bouge ton pied, que je voie la mer

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Bouge ton pied, que je voie la mer: краткое содержание, описание и аннотация

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— Bouge ton pied que je voie la mer, soupira Véra.
J'ai bougé mon pied.
Elle a vu la mer.
Et du même coup, le spectacle le plus effarant, le plus incrédulant, le plus tout ce que tu voudras qui se puisse imaginer !
Si tu ne crains pas les péripéties, entre avec nous dans la ronde, mon pote.
On n'a pas le temps de s'embêter.
D'ailleurs, on n'a même pas le temps de comprendre.
Mais on n'est pas là pour ça, hein ?

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Les naninanères s’organisent. Une ambulance se pointe. Je profite de la confusion pour y grimper au côté de la mômasse après avoir enjoint à Bérurier de venir prendre la planque près de l’hosto au volant d’une voiture de location dans les meilleures des laids. Tu mords bien la trajectoire du gars Sana, l’artiste ? Tu réalises le cheminement souterrain de sa pensée fleuve ? (Fleuve Noir, œuf corse.) Tu comprends son dessein animé, au gentil commissaire de tes deux ?

C’est clair comme du pipi de rosière, non ?

Tojero va apprendre de source officielle que deux policiers français sont morts dans l’explosion et que sa collaboratrice a été dirigée sur l’hosto dans un état critique. Il va faire intervenir de toute urgence pour que la môme ne survive pas, car il serait catastrophique qu’elle parle.

T’es comme Otto, tu dis d’ac ?

Moi, je crois que mon astuce est vieille comme tes robes, mais qu’elle est plus solide que le pont de la rivière Kwaï. C’est avec les vieilles ficelles qu’on confectionne les meilleurs paquets.

— Vous vous appelez Rosita ?

Et Rosita elle a rosi ce que rosissent les rosas , l’espace d’ una mañana .

Vachement poilue, pas faire mentir la tradition. C’est fou ce qu’elles ombragent des aisselles et des lèvres, les Ibériques. Du pubis aussi, et des cannes. Te leur en pousse jusque sur les cuisses. Si t’aimes pas l’astrakan, t’es feinté avec elles. Va et viens dans la fourrure !

Je lui file mon regard limpide comme deux tisonniers incandescents dans les châsses. Ça lui dégringole vertigineusement dans les profondeurs et, lorsque l’éclat de ma prunelle a atteint son slip de coton renforcé, elle consent à me dédier le sourire abandonné que j’escomptais.

— Oui, me répond-elle, comment l’avez-vous deviné ?

Je ne lui dis pas que j’avais une chance sur deux de tomber juste : Maria ou Rosita, hein ? Bon. Non, ne le lui dis pas.

La blessée gît dans la salle de réanimation. Inopérable. On lui a foutu des tuyaux un peu partout, pour dire de faire quelque chose en attendant l’heure de son vol sur Air Paradis. C’est Rosita, sous-chef infirmière de première classe qui factionne à son chevet, réglant des tubes, des manettes, des zinzins de survie.

Mon entrée inopinée l’a scandalisée.

— Vous n’avez pas le droit !

— Je sais, mais…

— Sortez !

— Je sortirai, mais…

Et alors, moi, sorceleur comme pas deux :

— Vous vous appelez Rosita ?

Et elle :

— Oui, comment l’avez-vous deviné ?

Je saisis sa main potelée, rouge et pattue, la porte à ma poitrine, sans un mot. Car un homme en séduisance doit toujours faire « toucher » son cœur avant sa bite par la femme convoitée, c’est dans les conventions collectives inaliénables.

— Vous sentez ?

Elle sent, oui. Ce serait malheureux, dis, un gars qui cogne régulo ses soixante-cinq pulsations bon an mal an.

Qué ? elle murmure, me semble-t-il.

— Toi ! lui réponds-je.

— Mais je ne vous connais pas !

— Moi, je te connais. Je suis toujours sur ton passage. Je t’admire lorsque tu passes. Quand tu es passée, je pleure et j’attends que tu repasses !

Comme tu le vois, je suis un type qui s’encombre pas de préjugés. L’action directe est toujours payante.

Je charge à nouveau mes yeux d’un maximum d’émouvance, avec un zeste de lubricité. Elle abaisse ses paupières bistres.

— Vous êtes fou !

Mais c’est dit dans le suave. Gagné !

Je raffole des blouses blanches. Surtout quand les gerces n’ont rien d’autre dessous qu’une culotte.

— C’était aujourd’hui ou jamais, lui affirmé-je.

— Aujourd’hui que quoi ?

— Que ça…

Et je la cueille dans mes bras, la serre, doucement pour commencer, ensuite plus fort, évoquant la nana sur le muret, qui m’attend en se pomponnant la chagatte, tu veux parier ? Et je pense tout de suite par-dessus à Véra, si bonne baiseuse ! Seigneur, comme Tu es bon et grand, et juste de nous avoir accordé cela, dans notre nuit épaisse : des culs merveilleux, pleins d’odeurs légères et profonds comme des tombeaux.

Je pose ma bouche sur ses lèvres, mes lèvres sur sa bouche, je la fends de ma jambe droite, mes mains s’élargissent pour cueillir les deux volets de son fessier robuste, du genre rase-mottes, pot d’échappement traînant sur la chaussée.

Elle cède, elle infuse. Son nez fait le bruit de la soupape d’un autocuiseur.

Je la soulève. La porte jusqu’au lit vide livide voisin de celui de la blessée.

— Ah ! Rosita, Rosita ! Beau soir d’Espagne, ô merveilleux soir d’amour !

Elle raffole. Tu parles. Elle va sur ses cinquante-cinq bougies, la mère ! Vieille fille, elle n’osait plus espérer. Comme quoi elle avait bien raison de débiter des chapelets pour réclamer à Dieu la venue de son Don Quijote. Il est arrivé, enfin ! Sanantonio le Légendaire ! Muchas gracias ! Dis, c’est pas du produit surgelé ! L’apothéose de la Société de Consommation, Antoine ! Emballage cadeau !

Je suis conscient d’accomplir une bonne action. La charité est un devoir, à tous les niveaux.

La voilà qui tortille en gémissant, appelant sa chère maman à la rescousse, que merde, j’ai ma suffisance comaco ! si je dois, en plus m’embourber la mère ! Je lui déguise la culotte en chiffon à jauge d’huile. Moulasse rebondie. Elle a le tohu-bohu angora, la miss ! Des jambons plus mahousses qu’on pouvait le soupçonner, à force de tortillas, tu penses, et de paellas ! Valencia, quand tu montes sur une chaise comment veux-tu que je t’aime ?

Et tu sais ma surprise ? Vierge ! Ou presque. N’a eu de rapports qu’avec un canari, tout au plus. Si elle a un julio, il est pas monté cosaque, le frère !

Je me rends tout de suite compte que pour aller pique-niquer chez cette damoiselle, équipée comme voilà, me faudrait du temps et beaucoup de vaseline. N’ayant ni l’un ni l’autre à dispose, j’y vais d’un petit solo de guitare. On est dans le pays où cet instrument est roi, après tout !

Elle chantonne l’air de « Houlala qu’c’est bon ». Je lui laisse constater que cette séance uniquement tactile n’est pas due à une défaillance du bonhomme mais à une atrophie de son cadre de scène. Elle tente de me prodiguer des gaucheries inflammatoires, ce qui part d’un bon sentiment mais ne débouche sur rien, tu t’en doutes.

Et au bout de peu, sous l’effet de mes indexations, majeurations (de majeur, le médius) et pouçations (en fin de course, petit à petit l’oiseau faisant son nid), Rosita se biche un superbe panard dont ses clameurs portent témoignage. Elle reste inanimée pendant un bon bout, tu vois, les bras en croix, comme un qui apprend le deltaplane.

J’en profite pour lui dire : « Bye-bye, à très bientôt, reine de ma vie. » Je fonce ouvrir la porte et la referme sans sortir, lui laissant accroire que. A pas de loup à peine garou, je me glisse dans l’une des autres stalles fermées par des rideaux de plastique gris-contre-torpilleur. Immobile. Je me retiens de respirer, de craquer, de grincer, bref, d’être le moins du monde sonore.

La mère Rosita s’attarde encore sur le plumard, ayant toutes les peines du monde, plus la sienne, à retrouver sa respiration quotidienne. Au bout d’un temps, pourtant, elle se lève en ahanant et trottine jusqu’au lavabo pour bassiner à l’eau froide son frifri endolori par mes gâteries véhémentes. Ouf ! ça va mieux. Elle a cru qu’elle ne pourrait pas remarcher avant mèche, la chère infirmieuse. La chattoune fumante comme une corrida au soleil ! Que dix broquilles plus tôt elle s’attendait à rien de semblable, la chère esseulée. Et puis un mecton se pointe, bien sous tous les rapports, trop bien même puisqu’elle n’est pas cap de lui donner asile, cette connasse ! Contrainte de se laisser gougnazer le gouzou pour s’escalader le sensoriel jusqu’à l’extase. La furieuse partie de clito avant que l’Espagne vote à gauche. Chérie, va !

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