Andreas Eschbach - Station solaire

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— Encore les Européens, commandant. Le centre de contrôle de Kourou. Ils veulent nous parler d’urgence.

— Pour le moment, on a vraiment d’autres chats à fouetter, rétorqua Moriyama avec humeur. C’est la première fois que j’entends parler d’eux, on peut dire qu’ils choisissent bien leur jour…

Il examina à nouveau le récapitulatif affiché sur l’écran devant lui, puis il se tourna vers moi.

— Est-ce que Jayakar aurait pu trafiquer les données ? C’est un pro de l’informatique, il connaît toutes les ficelles…

Je lui fis signe que non.

— S’il s’était souvenu de l’existence de ce registre, il en aurait parlé : ça le disculpe complètement, les enregistrements prouvent qu’il n’a pas bougé de la nuit. De nous tous, c’est le seul qui ne peut pas avoir tué Iwabuchi !

Moriyama secoua la tête, totalement déconcerté.

— Ce qui veut dire que le type que j’ai fait arrêter n’est pas le bon.

— Ça m’en a tout l’air.

Yoshiko nous interrompit :

— Excusez-moi, commandant, mais vous devriez écouter ça. C’est encore Kourou, un message assez long.

Il accepta de mauvaise grâce. Elle actionna une touche qui fit basculer la diffusion sur le haut-parleur. La voix que l’on entendit alors parlait anglais avec un accent français.

— Ici le Centre spatial guyanais de Kourou. Appel d’urgence. Nippon , du fait de votre silence radio, nous répéterons ce message plusieurs fois. Il y a environ huit heures, nous avons lancé une fusée de type Ariane 5. Elle avait pour mission de mettre sur orbite polaire le satellite Transgéo 1. Les propulseurs du troisième étage se sont éteints plus tôt que prévu et l’engin est actuellement à proximité immédiate de votre position. Il est même possible qu’il se dirige droit sur vous. Nous espérons réussir à relancer les moteurs. Le satellite étant d’une valeur exceptionnelle, nous ne déclencherons la procédure d’autodestruction que si la situation devenait dangereuse pour vous. Veuillez localiser l’appareil et informez-nous immédiatement si jamais il se rapproche à moins de vingt kilomètres. Je répète : localisez l’appareil sur votre radar de bord et informez-nous s’il se rapproche à moins de vingt kilomètres. Nous déclencherons alors la procédure d’autodestruction : à plus de quinze kilomètres de distance, les débris résultant de l’explosion ne devraient pas avoir de conséquences dommageables sur votre voilure solaire.

Il y a des jours, comme ça, où tout va de travers. Et celui-ci faisait partie du lot, j’avais déjà eu l’occasion de m’en rendre compte.

Le Japonais laissa éclater sa colère :

— Ils sont complètement cinglés ! Yoshiko, allez vérifier sur le radar si ça nous concerne.

— Hat.

Elle se détacha et se glissa jusqu’au tableau de commande situé près de l’unité d’observation sur laquelle elle travaillait habituellement. Moriyama et moi ne la quittions pas des yeux, même si nos motivations étaient loin d’être les mêmes. Le visage de la jeune femme devint blême et ses doigts effilés se crispèrent sur les appareils de contrôle.

— J’ai localisé l’étage de la fusée, commandant. Il se dirige droit sur nous.

— Ce n’est pas vrai ! Distance ?

— Vingt et un kilomètres.

— Dites à ces abrutis de…

Il s’interrompit après s’être brusquement souvenu que nous ne pouvions pas émettre, et il étouffa entre ses dents un juron en japonais.

— Il se rapproche à quelle vitesse ?

— Environ soixante kilomètre-heure.

J’avais rejoint Yoshiko devant l’écran et je regardai par dessus son épaule. L’engin était là, matérialisé par une tache claire, sacrément claire même. L’ordinateur – toujours prêt à rendre service – s’était empressé d’analyser le mouvement de l’appareil, en estimant également sa trajectoire future : le tracé s’achevait juste au centre de l’écran. Je tentai d’évaluer approximativement l’énergie cinétique du projectile. La masse du troisième étage d’une fusée Ariane oscillait entre dix et quinze tonnes, et cette masse fonçait droit sur nous, droit sur la station. Elle allait nous télescoper, nous percuter de plein fouet avec la puissance d’un char d’assaut.

Le commandant écrasa violemment une des touches de la radio de bord.

— Ici Moriyama. Tanaka, vous en êtes où ?

Il y eut un instant de silence, puis la voix de Tanaka se fit entendre par le haut-parleur.

— Ce n’est pas aussi simple que nous le pensions. Pour le moment on…

— Quand pourrons-nous émettre ?

— Oh… pas avant ce soir.

— Ce sera trop tard. Arrêtez les recherches et rejoignez-nous immédiatement. Un truc gigantesque est en train de nous foncer dessus et, vu comme les choses se présentent, dans une vingtaine de minutes il nous aura réduits en bouillie.

CHAPITRE XV

BON SANG, mais qu’est-ce qu’ils attendent pour déclencher l’autodestruction ? gronda Moriyama, ulcéré de voir le radar passer la barre des dix-huit kilomètres.

Le ton qu’il eut à ce moment-là ne laissait planer aucun doute sur l’ampleur du mépris qu’il nourrissait à l’encontre des incapables soi-disant chargés de contrôler l’engin.

Massés autour de l’écran, nous avions tous les yeux rivés sur la tache d’un blanc éclatant, comme si nous espérions en dévier la trajectoire par la seule force de la pensée.

— On devrait passer nos scaphandres et activer les sas, suggéra nerveusement Tanaka.

— Et après ? s’emporta Moriyama. Si ce monstre nous percute et met la station en pièces, on fera quoi, sans liaison radio ?

Soudain, Kim poussa un caquètement qui, en d’autres circonstances, aurait provoqué l’hilarité générale.

— Plate-forme de montage, s’écria-t-il, tout excité. Pourquoi pas larguer plate-forme de montage, attraper étage de fusée et le repousser de trajectoire ? Grâce à faible écart, juste un peu de voilure percée, c’est réparable…

— Ikimasho ! Qu’est-ce que vous attendez ? l’interrompit le commandant avec impatience. Dépêchez-vous de tester si le téléguidage fonctionne.

Kim se dandina fébrilement vers le tableau de bord concerné, se harnacha et actionna rapidement une série de boutons. Une copie de l’image radar s’afficha devant lui.

— Oui, cria-t-il. Système fonctionne.

— Alors allez-y !

La plate-forme de montage était une sorte de camion spatial. Sa surface porteuse était pourvue de tous les dispositifs de fixation possibles et imaginables, conçus pour s’adapter à chaque forme de pièce, ainsi que d’une caméra d’observation à 360° – chargée de transmettre l’image au système de guidage – et de deux bras télécommandés. Elle disposait par ailleurs d’une gamme complète de propulseurs directionnels : simples turbines à gaz de très faible poussée pour les travaux de précision, mais aussi puissants réacteurs à combustion pour dégager rapidement les charges lourdes. C’est justement ceux-là que Kim était en train d’allumer. À bien y regarder, la plate-forme était l’instrument idéal pour ce qu’on avait à faire.

En admettant qu’elle atteigne l’engin à temps.

Un second point lumineux s’afficha sur l’écran. Là encore, l’ordinateur avait calculé la trajectoire prévue, et c’est sur elle que Kim s’appuya pour faire coïncider le mouvement de la plate-forme avec celui de l’appareil.

— Distance seize kilomètres.

— Dépêchez-vous, ordonna Moriyama, les nerfs à vif.

Les doigts du Coréen couraient sur les touches pour obtenir de la machine qu’elle évalue la vitesse d’approche optimale. La trajectoire de la plate-forme se matérialisa par une courbe bleu foncé : en pleine accélération, elle ne tarderait pas à freiner à nouveau avant de toucher sa cible, l’opération étant calculée très précisément par l’ordinateur. Contact prévu à neuf kilomètres. Kim valida la proposition et le tracé prévisionnel vira du bleu sombre au vert clair.

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