Andreas Eschbach - Station solaire
Здесь есть возможность читать онлайн «Andreas Eschbach - Station solaire» весь текст электронной книги совершенно бесплатно (целиком полную версию без сокращений). В некоторых случаях можно слушать аудио, скачать через торрент в формате fb2 и присутствует краткое содержание. Жанр: Старинная литература, fra. Описание произведения, (предисловие) а так же отзывы посетителей доступны на портале библиотеки ЛибКат.
- Название:Station solaire
- Автор:
- Жанр:
- Год:неизвестен
- ISBN:нет данных
- Рейтинг книги:5 / 5. Голосов: 1
-
Избранное:Добавить в избранное
- Отзывы:
-
Ваша оценка:
- 100
- 1
- 2
- 3
- 4
- 5
Station solaire: краткое содержание, описание и аннотация
Предлагаем к чтению аннотацию, описание, краткое содержание или предисловие (зависит от того, что написал сам автор книги «Station solaire»). Если вы не нашли необходимую информацию о книге — напишите в комментариях, мы постараемся отыскать её.
Station solaire — читать онлайн бесплатно полную книгу (весь текст) целиком
Ниже представлен текст книги, разбитый по страницам. Система сохранения места последней прочитанной страницы, позволяет с удобством читать онлайн бесплатно книгу «Station solaire», без необходимости каждый раз заново искать на чём Вы остановились. Поставьте закладку, и сможете в любой момент перейти на страницу, на которой закончили чтение.
Интервал:
Закладка:
— Rappelez-moi de vous obtenir une augmentation, lança Moriyama d’un air féroce. En route, qu’est-ce qu’on attend ?
Nous nous précipitâmes vers la porte et, après avoir traversé le tunnel nodal, nous atteignîmes une légère saillie située face au pont supérieur : c’est là que se trouvaient les commandes des bras robotisés. J’empoignai les manettes et mis en mouvement les longues pinces articulées normalement utilisées pour décharger la cargaison des vaisseaux qui venaient s’amarrer. Leurs tiges étaient assez effilées pour se glisser dans l’angle le plus reculé des cales, assez puissantes pour attraper et déplacer des caisses lourdes et assez maniables pour les déposer dans le sas qui leur était réservé, sur la partie frontale du labo de microgravité à l’étage inférieur, légèrement décalé par rapport à nous. Lorsqu’on retira le cache des hublots, on vit l’engin étranger au-dessus de nos têtes. Il était déjà proche et imposant. Menaçant.
— S’ils ne freinent pas, ils vont nous les bousiller, lançai-je en repliant les bras articulés et en les croisant sur l’adaptateur d’amarrage. Mais, d’un autre côté, il y a aussi toutes les chances pour qu’ils y laissent leur propre train d’arrimage.
Les assaillants freinèrent. Les réacteurs directionnels de l’appareil s’embrasèrent pendant quelques secondes, stoppant la progression du monstre en acier noir informe qui s’immobilisa, indécis, à une dizaine de mètres de nous. J’échangeai avec Moriyama un signe de tête triomphant. Ils pouvaient bien crever, ils y resteraient.
— Je me demande comment on peut oser faire ça, fit le commandant en observant l’engin. (Il n’en revenait pas.) Si nos émetteurs n’étaient pas fichus, ça fait longtemps qu’on aurait envoyé un SOS et le monde entier serait au courant de ce qui se passe ici. Je n’ose pas imaginer le scandale et les répercussions internationales que cela provoquerait…
— Peut-être qu’ils le savent.
— Quoi ?
— Que nos émetteurs sont fichus.
Il me dévisagea, surpris.
— Comment pourraient-ils le savoir ?
Dans ma tête, les dominos se mirent à tomber, clic-clic-clic, le premier culbutant le deuxième et ainsi de suite. Tout à coup, les morceaux du puzzle s’assemblèrent.
— Mon Dieu, m’écriai-je, saisi par l’horreur de l’idée qui venait de me frapper. Vous vous rappelez ce que vous avez dit au sujet d’Iwabuchi ? Que ça fait belle lurette qu’il nous aurait bricolé un émetteur de fortune avec deux fourchettes et un bout de fil métallique ? Nous n’avons cessé de croire que l’assassin avait détruit les appareils pour qu’on ne puisse pas informer les autorités du meurtre. Mais c’est exactement l’inverse. En réalité, le nœud du problème, c’étaient les émetteurs. Si on les a détruits, c’est pour que l’attaque passe inaperçue. Et on a assassiné Iwabuchi parce qu’on craignait, sans doute à juste titre, qu’il ne réussisse trop vite à les réparer.
Moriyama ne me quittait pas des yeux. Un mélange d’aversion et de peur se lisait sur son visage. Je ne devais pas valoir beaucoup mieux, alors que les dominos continuaient de tomber, clic-clic-clic , les uns à la suite des autres. Des images fusèrent dans mon esprit… L’odeur de la charge thermique sur le pont. Le vin de prune. L’huile pour le corps.
— Où est passé Sakai ? demandai-je, mû par un sombre pressentiment.
Sa voix nous fit sursauter.
— Ici, mister Carr.
On se retourna d’un geste brusque. Sakai flottait en face de nous, accroché à la paroi du tunnel, tout près de la porte qui menait à la salle de contrôle. Il avait la poignée dans une main, et dans l’autre un objet que l’on identifia aussitôt et de manière certaine comme un revolver.
Un revolver pointé sur nous.
— Vous ? s’exclama Moriyama.
Sakai avait perdu l’air impassible et borné qu’il arborait d’habitude.
— Je n’ai ni le temps ni l’envie de me lancer dans de grandes explications. Carr, retirez les bras articulés de la porte !
Je ne bougeai pas.
— Sakai, vous vous rendez compte qu’en brandissant une arme à feu vous vous mettez vous-même en danger ? Si le projectile rate sa cible et transperce la paroi, c’est la catastrophe assurée.
— Ne me prenez pas pour un idiot, mister Carr, rétorqua froidement le Japonais.
Il leva légèrement le revolver pour nous faire admirer le silencieux long comme l’avant-bras vissé sur la bouche du canon.
— Nous avons pensé à tout. Ce silencieux réduit la vitesse des balles : elles restent mortelles mais sont sans danger pour le reste. En admettant que l’une d’elles perfore la paroi, elle causerait à peine plus de dégâts qu’une micrométéorite. Vous connaissez comme moi le principe de construction des modules : à la moindre fuite d’air, les deux enduits synthétiques superposés dans le revêtement se combinent pour former une pâte solide et imperméable.
Il me braquait toujours l’arme sur le ventre.
— Et maintenant dégagez les pinces articulées. Croyez-moi, je n’hésiterai pas à vous descendre et à le faire moi-même.
Je me contentai de le regarder. Si j’avais eu des pistolets à la place des yeux, il serait tombé raide mort.
— Oh, vous voulez jouer les héros ? Et si j’allais chercher votre jolie petite copine pour lui refaire le portait ?
— Faites ce qu’il vous dit, Léonard, ordonna Moriyama à mi-voix.
Je saisis à contrecœur les commandes des bras mécaniques et les replaçai en position normale. Le module étranger se remit aussitôt en mouvement.
— À quoi ça rime, tout ça ? demandai-je avec irritation. Qui est là-dedans, Sakai ?
— Patience, mister Carr, me répondit-il d’un air impassible. Vous le saurez bien assez tôt.
On attendit. Une éternité, à ce qu’il nous sembla. Les secondes s’égrenaient avec une lenteur insupportable. Du coin de l’œil, je vis la carapace éclatante du colosse noir grossir et se rapprocher de plus en plus…
Puis un coup de tonnerre parcourut la station et toutes les parois, tous les étrésillons se mirent à trembler.
Nos oreilles bourdonnèrent pendant quelques instants, comme si nous étions coincés dans le ventre d’une gigantesque cloche sonnant à toute volée. Enfin les secousses extérieures s’atténuèrent, mais au fond de nous les vibrations étaient toujours là. L’odeur du danger ne nous avait pas trompés. Le nuage de poussière à l’horizon recouvrait à présent l’ensemble du ciel.
De la porte frontale nous parvinrent des raclements.
Le vaisseau pirate s’était amarré.
CHAPITRE XVII
LA PORTE qui menait à la salle de contrôle coulissa et Tanaka se pencha à l’extérieur. Sakai braqua son arme sur lui et le mit en garde :
— Pas de bêtises.
Personne n’a jamais prétendu que les gens recrutés par l’Aérospatiale japonaise avaient l’esprit obtus ni un goût prononcé pour les actions inconsidérées. Tanaka commença par regarder le revolver, puis Moriyama, puis moi. Finalement, il hocha lentement la tête et leva légèrement les mains.
— Tout ce que vous voudrez, dit-il doucement.
— Restez là où vous êtes, ordonna Sakai. Je ne veux pas que la porte se referme.
Les grattements provenaient maintenant de l’intérieur du compartiment étanche, et on entendit le cliquetis caractéristique du verrouillage de l’écoutille. Chaque fois, ça me faisait penser au bruit d’une serrure de coffre-fort. Ensuite, quand les chevilles de sécurité furent parfaitement enfoncées, le lourd battant s’ouvrit brusquement et un visage apparut. Et quel visage !
Читать дальшеИнтервал:
Закладка:
Похожие книги на «Station solaire»
Представляем Вашему вниманию похожие книги на «Station solaire» списком для выбора. Мы отобрали схожую по названию и смыслу литературу в надежде предоставить читателям больше вариантов отыскать новые, интересные, ещё непрочитанные произведения.
Обсуждение, отзывы о книге «Station solaire» и просто собственные мнения читателей. Оставьте ваши комментарии, напишите, что Вы думаете о произведении, его смысле или главных героях. Укажите что конкретно понравилось, а что нет, и почему Вы так считаете.