Andreas Eschbach - Station solaire
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Station solaire
LA DENTELLE DU CYGNE
Andreas Eschbach
Station solaire
TRADUIT DE L’ALLEMAND PAR CLAIRE DUVAL
L’ATALANTE
Nantes
Illustration de couverture : Vincent Madras
SOLARSTATION
© 1996 by Schneekluth Verlag, München
Lizenzausgabe mit Genehmigung der Schneekluth Verlag GmbH, München
© Librairie L’Atalante, 2000, pour la traduction française
ISBN 2-84172-129-9
L’Atalante, 15, rue des Vieilles-Douves, 44000 Nantes
PROLOGUE
POURQUOI étaient-ils là, finalement ? Personne n’avait jamais sérieusement posé la question, et personne n’aurait sérieusement pu prétendre y répondre. Ils avaient reçu pour mission de surveiller cette parcelle de jungle. Voilà ce qu’on attendait d’eux. Et non qu’ils posent des questions.
Le légionnaire était adossé à l’un des montants pourris de l’échafaudage en bois qui, recouvert d’un simple morceau rouillé de tôle ondulée, leur servait d’abri. Il fumait une cigarette mal roulée de mauvais tabac guyanais. Ses camarades l’appelaient Jean mais, bien sûr, ce n’était pas son véritable nom. Il lança un regard désapprobateur vers l’autre soldat qui ronflait, la bouche entrouverte, dans l’un des hamacs. Il avait trop bu. Trop traîné avec les filles dans la zone de l’ancien Kourou. Il manquait ainsi les premières heures du matin, les plus clémentes de la journée. L’air était frais et agréable, la lumière claire et d’une pureté vraiment réconfortante. Lorsque le soleil serait plus haut dans le ciel et que l’insupportable fournaise équatoriale s’abattrait à nouveau sur le pays en libérant des nuées d’insectes à vous rendre fou, il repenserait à cet instant et cela l’aiderait à tout endurer. Y compris l’attente abrutissante jusqu’au prochain lancement, prévu Dieu savait quand.
L’humidité de la nuit s’échappait en une épaisse brume par-delà les cimes broussailleuses des arbres au-dessus desquels se dressait, colossale, la rampe de lancement, tel un clocher moderne et mal façonné. De la mer soufflait une brise rafraîchissante aux senteurs salées. Elle apportait avec elle un son étrange qui perçait de manière incongrue entre le chant matinal des cigales et les cris stridents et énervés des oiseaux exotiques. Le légionnaire qui s’appelait Jean tendit l’oreille. Il se concentra quelques instants, sans parvenir toutefois à identifier le bruit. Il grogna, irrité, jeta sa cigarette et saisit son pistolet-mitrailleur. C’étaient sûrement encore ces satanés créoles qui ne voulaient pas se fourrer dans le crâne qu’ils n’avaient rien à faire sur cette partie de la plage. Il valait mieux qu’il les déloge lui-même, car plus loin derrière, près de la station génératrice désaffectée, c’était André qui montait la garde. Un type pas commode. S’il leur mettait le grappin dessus, il y aurait du grabuge.
Il ne se donna pas la peine de réveiller son camarade. De toute façon, dans l’état où il était, cet ivrogne n’aurait pas été d’un grand secours. Et puis il n’en aurait pas pour longtemps, il serait bientôt de retour.
Il traversa le sous-bois en suivant une étroite piste de terre battue. Ses lourdes bottes de combat faisaient craquer les branches sèches et semaient un vent de panique parmi les bestioles grouillant sur le sol. L’obscurité encore profonde empêchait de distinguer les détails, et il n’y tenait pas particulièrement.
Le bruit, à nouveau. Jean s’immobilisa et écouta attentivement. Un bruit étrange, une sorte de raclement. Mêlé au crissement de pas sur le sable.
Il arrivait parfois que certains soldats qui n’étaient pas de garde emmènent des filles par là. Mais en général, au petit matin, ils étaient partis. Mécaniquement, le soldat pressa son index droit sur la détente tandis qu’il se frayait un passage de l’autre main.
Il se retrouva sur la plage, et son regard s’arrêta immédiatement sur les grands canots pneumatiques sombres échoués sur la côte. Des hommes vêtus de noir en descendaient. Ils portaient des armes et tiraient des conteneurs qui ressemblaient à des caisses de munitions. Et à la surface de l’eau, sortant des vagues scintillantes et indolentes : le renflement sinistre d’un sous-marin…
Une attaque. Il fallait qu’il donne l’alarme, pas une minute à perdre. Jean se retourna.
Mais un individu au visage masqué se tenait sur le sentier que le légionnaire venait d’emprunter. Il ne vit que ses yeux, des yeux impitoyables, durs comme l’acier. Avant qu’il ait pu faire le moindre mouvement, l’inconnu fit tournoyer une lame brillante dans sa main. Une douleur aiguë et fulgurante transperça la gorge de l’homme que ses camarades avaient appelé Jean, une douleur inouïe, aussi saisissante qu’un flash qui s’embrase. Jean baissa les yeux et vit son uniforme tout chiffonné. Mais la couleur kaki du tissu avait disparu. Tout n’était plus que sang, sang, sang.
CHAPITRE PREMIER
FAIRE L’AMOUR dans l’espace reste aujourd’hui encore l’une des expériences les plus exceptionnelles de notre temps. Et l’une des plus subjuguantes. La dernière innovation véritable en la matière remonte sans aucun doute à plusieurs millénaires. Mais l’orgasme en apesanteur renouvelle le genre, je vous le garantis. C’est radicalement différent de tout ce que vous avez pu connaître par le passé. Un petit pas pour l’humanité, mais un grand bond pour l’individu, si l’on peut dire.
La femme qui était parfois prête à partager cette expérience avec moi s’appelait Yoshiko. Une jolie Japonaise gracile, aux longs cheveux noirs et au visage fin et enfantin. Par principe, l’Aérospatiale japonaise n’envoyait pas dans les airs de femmes à gros seins, car on craignait, à juste titre d’ailleurs, que l’association poitrine opulente-apesanteur ne porte dangereusement préjudice aux facultés intellectuelles de l’équipage masculin.
Dans les conditions de la microgravitation, terme technique pour qualifier l’apesanteur, il convient de repenser entièrement les rapports intimes entre homme et femme, et ce de plusieurs points de vue. Par exemple, tout geste brusque est à proscrire absolument. Éviter les chocs violents avec certaines pièces d’équipement pointues, dures ou sensibles, c’est faisable. Il n’en reste pas moins que l’exercice peut avoir des conséquences fâcheuses sur le partenaire du sexe fort, dont le pénis risque de se retrouver littéralement cassé en deux au moindre mouvement inconsidéré de la femme.
Mais la vraie passion ne recule pas devant le danger. Nous nous étions retirés dans la petite cale logistique située près des cabines. On y stockait vêtements, serviettes de toilette et linges de toutes sortes, ce qui donnait aux parois une bonne épaisseur capitonnée. Nous avions verrouillé les portes derrière nous, branché le chauffage et éteint la lumière. Seules deux minuscules lampes de contrôle continuaient de luire, drapant nos ébats d’une pénombre rougeoyante.
Je me suis toujours demandé quelles histoires secrètes avaient bien pu se dérouler à bord de la navette spatiale la première fois que des femmes astronautes y avaient mis le pied. Mais il n’y en eut aucune, je le crains. Les membres des équipages se disaient toujours heureux en ménage, la télévision avait véhiculé l’image de maris popote et, si la moitié de tout ça était vrai, il y a fort à parier qu’ils s’étaient alors conduits comme de braves petits scouts.
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