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Andreas Eschbach: Station solaire

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— Vibrations.

Un juron en japonais éclata dans l’émetteur, ce qui n’était sans doute pas le but recherché. Iwabuchi. Je n’avais évidemment rien compris, mais je crus voir rougir Yoshiko, assise près de moi. Elle déclara :

— Le rayon commence à dévier, mais il reste encore pointé sur l’objectif.

— Les vibrations s’intensifient, annonça Jay.

— Le rayon quitte la cible ! s’écria Yoshiko.

Un bruit horrible retentit sous la console placée devant moi, un claquement semblable à celui d’une hache tranchant un hauban d’un coup net. Simultanément, un message en lettres rouges se mit à clignoter sur l’un des écrans, signalant que l’interruption du système avait été automatiquement déclenchée dès que l’émetteur énergétique avait perdu le contrôle du rayon de guidage.

Même si tout le personnel présent avait entendu le bruit et savait depuis des semaines ce qu’il signifiait, il me fallut tout de même annoncer :

— Déconnexion.

— Nippon, ici Hawaii. Nous ne vous recevons plus.

— Hawaii, nous avons eu une déconnexion forcée suite à la perte de la cible.

Juron à demi étouffé de la part du correspondant de Sakai. Cette fois, je fus le seul à comprendre, peut-être à l’exception de Jay.

— Vous n’avez rien de plus original pour une fois, Nippon ?

Moriyama prit le micro, sans doute parce qu’il savait pertinemment Sakai incapable de répondre à ce genre de plaisanterie.

— Hawaii, ici Moriyama. Avez-vous enregistré les oscillations du rayon ?

— Oui. Nous pouvons vous envoyer les bandes.

— Dozo. Faites-le, s’il vous plaît.

— Vous ne voulez pas refaire une tentative ?

— Non, ça ne servirait à rien. Il faut d’abord qu’on analyse le déroulement de l’essai d’aujourd’hui. Tant qu’on n’aura pas déterminé avec précision la cause de la défaillance, on ne fera que répéter ce que nous savons de toute façon déjà.

— O. K, Nippon. On se recontacte dans deux jours, alors ?

— Haï, conclut Moriyama. À après-demain.

Il garda quelques instants la main figée sur le commutateur du micro, ruminant de sombres pensées. On éteignit les appareils qui devaient l’être sans quitter le commandant des yeux. On attendait les consignes.

— L’un d’entre vous a-t-il une suggestion ? finit-il par dire.

Jay sauta sur l’occasion :

— Nous pourrions…

Moriyama lui coupa sèchement la parole :

— Vous, je ne vous ai rien demandé, mister Jayakar ! Ce que vous allez faire, je vais vous le dire : vous allez passer au peigne fin les enregistrements qu’on va nous envoyer, et, d’ici au prochain contact radio avec Hawaii, vous aurez trouvé d’où provient l’erreur. N’espérez pas manger ni dormir avant que ce soit fait ! Je n’attends rien de vous, aucune théorie, aucune suggestion, j’attends juste que vous trouviez la faille ! Est-ce que c’est clair ?

Jay respira bruyamment avant de se risquer :

— Ça ne peut pas être plus clair, sir. Heureusement, j’ai pris un solide repas avant la manœuvre… (Il dégrafa les mousquetons de sa combinaison.) Je vais au terminal, sur le pont des machines.

On le regarda s’éloigner. Suspendu de poignée en poignée, il avança jusqu’au sas qui s’ouvrit instantanément devant lui et se referma en émettant un sifflement une fois qu’il fut passé.

Moriyama soupira.

— Shitsurei shimash’ta. Il n’y a pas de temps à perdre. La navette devrait arriver dans quelques jours. Il est possible que nous ayons besoin d’instruments ou de pièces de rechange pour réparer les défaillances du système. Il vaudrait mieux qu’on le sache avant qu’elle quitte la base. Sinon, il faudra attendre deux mois de plus.

Personne ne trouva rien à ajouter. Sakai se comportait comme si tout cela ne le concernait pas ; il fixait l’écran qui consignait au procès-verbal le transfert des bandes depuis Hawaii.

— Ma, lâcha finalement Moriyama. Ce sera tout pour aujourd’hui. Je vous remercie. Arigato gozaimas.

Tandis que nous défaisions nos harnais de sécurité, il ajouta une dernière chose de manière incidente, exactement comme si l’idée venait de lui traverser l’esprit :

— Chotto, mister Carr, j’aimerais vous voir quelques minutes dans mon bureau.

Yoshiko me regarda, je lui rendis son regard. Mister Carr. Quand il m’appelait comme ça, c’est qu’il avait quelque chose de sérieux à me dire. Je vis les lèvres de Sakai se tordre en un rictus haineux.

CHAPITRE III

LE BUREAU de Moriyama était un petit réduit situé à l’extrémité du module qui abritait les commandes centrales. C’est là qu’il accomplissait le travail administratif que lui imposaient ses fonctions à la tête de la station. Le local était si étroit qu’on aurait eu du mal à y caser deux cabines téléphoniques. Quant aux parois, elles étaient tapissées de papiers, de chemises agrafées, de tableaux synoptiques et de fax griffonnés d’une écriture serrée, fixés par des aimants. Une petite table de travail était rivée au mur, accolée à un micro-ordinateur classique équipé d’un écran plat, d’un clavier kanji et d’une imprimante à jet d’encre.

— Prenez place, me dit-il.

Il y avait là deux « perchoirs », comme on appelait ce type de chaises en plastique léger. Assujetties elles aussi au sol par un système magnétique, elles étaient revêtues d’un petit siège rembourré sur lequel on pouvait se caler en y accrochant les mousquetons de sa combinaison. De cette façon, le bassin était parfaitement maintenu, offrant au corps une posture agréable et confortable pour écrire ou prendre ses repas.

Je m’attachai donc, prêt à me faire vertement réprimander pour le caractère dissolu de ma vie sexuelle.

— Mister Carr, commença Moriyama après s’être lui aussi harnaché, je n’ai sans doute pas besoin de vous rappeler que vous avez été engagé ici en tant que Maintenance and Security Operator.

Il prononça ces mots sans me lancer un seul regard.

— C’est exact, répondis-je.

Maintenance Operator. Doux euphémisme pour dire factotum. J’avais reçu pour mission de veiller à la propreté et au bon ordre de la station. Une tâche difficile et d’une importance non négligeable, mais qui ne jouissait en aucun cas du prestige dont bénéficiait n’importe quel autre membre de l’équipage. J’étais la bonniche, point final.

— Si je m’adresse à vous aujourd’hui, poursuivit le commandant, c’est en votre qualité d’agent de sécurité.

Ma réponse se limita à un hochement de tête. Nous y voilà, pensai-je. Ma langue me parut soudain extrêmement sèche, comme collée au palais.

— Je crois qu’il s’agit de sabotage, ajouta Moriyama.

Dans un premier temps, je ne compris absolument pas de quoi il parlait.

— Je vous demande pardon ?

— Sabotage, répéta le commandant. Nous avons passé en revue toutes les défaillances techniques possibles, et les tests n’ont pas révélé le moindre indice qui accréditerait la thèse d’une erreur de manipulation. Le système qui contrôle le transfert d’énergie a fonctionné pendant un bon moment, et aujourd’hui il ne fonctionne plus. Je pense que quelqu’un l’a saboté.

Le soulagement était tel que je dus reprendre mon souffle avant de pouvoir prononcer un mot. Je m’attendais à devoir supporter des rappels à l’ordre ô combien désagréables au sujet de ma liaison avec Yoshiko. Un sermon sur le sens du devoir, le respect de la ponctualité, ce genre de choses. Mais je pris soudain conscience du ridicule de mon soulagement comparé au soupçon monstrueux que Moriyama venait d’exprimer.

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