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Andreas Eschbach: Station solaire

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Encore deux minutes.

— Hawaii, ici station spatiale Nippon. Répondez, s’il vous plaît.

C’était Sakai, l’opérateur en charge des transmissions radio, des transferts de données et des communications en général. Un type taciturne sans le moindre humour et plutôt désagréable. Je ne l’avais jamais vu discuter plus de deux minutes avec aucun des membres de l’équipage. S’il avait choisi de faire de la communication son métier, c’est sans doute parce qu’il en était parfaitement incapable à titre privé. Et le fait qu’il parlait couramment anglais n’y changeait rien.

Une voix se fit entendre dans le haut-parleur :

— Nippon, ici Hawaii. Nous vous avons localisés.

— Hawaii, nous serons parés pour recevoir votre rayon de guidage dans… (il consulta l’horloge de mission) une minute et quarante secondes.

— Bien reçu. Synchronisation assurée.

Un rire goguenard vint saluer cette dernière déclaration. Son auteur : James Prasad Jayakar, notre spécialiste en informatique. À sa propre demande, l’ensemble de l’équipage l’appelait simplement Jay. Fils d’un physicien indien et d’une cybernéticienne anglaise, il arrivait en droite ligne de Cambridge où on l’avait acheté à prix d’or. Si vous ne vous laissiez pas rebuter par le côté plutôt… « original » du personnage, c’était quelqu’un avec qui il était facile de s’entendre. Et quand on pensait qu’il effectuait là son premier séjour dans l’espace (il avait débarqué à bord quatre mois auparavant, par l’avant-dernière navette), il s’en sortait étonnamment bien.

À présent, tous les yeux étaient rivés sur l’horloge. Les secondes s’égrenaient avec une lenteur infinie, comme si le mécanisme avait choisi cet instant précis pour s’enrayer.

Au même moment, à Hawaii, le soleil jetait ses derniers feux. En regardant le ciel en direction du nord, on pouvait sans doute voir notre station pointer à l’horizon et percer le crépuscule, tel un point minuscule mais aisément identifiable à l’œil nu. Tout était prêt pour qu’on nous envoie un rayon laser, directement braqué sur notre émetteur d’énergie. Ce n’était plus qu’une question de secondes. L’énergie coulerait ensuite le long de ce rayon avant de rejoindre la Terre et d’être absorbée par une gigantesque grille de récupération de près d’un kilomètre carré qui tanguait dans les eaux du Pacifique, au nord de la petite île de Nihoa.

Normalement, ça marchait.

Mais depuis deux mois quelque chose clochait.

Encore quarante-cinq secondes.

Les gens pensent toujours qu’il est facile de décrire notre station. Mais qu’ils essayent, pour voir. Évidemment, tout le monde sait qu’il s’agit d’un site expérimental, censé principalement remplir deux fonctions : d’une part étudier sous différents aspects l’exploitation d’énergie dans le rayonnement solaire et la transmission de cette énergie depuis l’espace jusque sur la Terre, et d’autre part développer la technologie appropriée. De même, on imagine sans peine que pour être opérationnelle une telle installation doit être munie d’éléments d’une superficie relativement importante, désignés dans le langage courant sous le terme de cellules ou de panneaux solaires. Mais ce que l’on ne peut se représenter, c’est la taille réelle de ces éléments.

Sur ce point, la description qui m’a le plus impressionné, je l’ai trouvée un jour dans un prospectus diffusé par l’agence spatiale japonaise. Elle présentait les choses ainsi : Imaginez une fine feuille de papier blanc de forme circulaire et d’un diamètre équivalent à cinquante centimètres, soit juste ce qu’il faut pour qu’un adulte puisse l’enserrer de ses mains en maintenant les bras tendus devant lui. Au centre de ce cercle est plantée une petite épingle. La tête minuscule de cette épingle, c’est la station proprement dite. C’est ici que vivent, travaillent et dorment les membres de l’équipage ; c’est ici que sont menées des expériences scientifiques de toutes sortes, et c’est également ici que sont logées toutes les machines nécessaires à l’approvisionnement en air et en eau. Quant à la pointe de l’aiguille, elle correspond en réalité à une tige extrêmement fine de cent cinquante mètres de long, semblable à une tour de forage, au bout de laquelle se trouve l’émetteur d’énergie. Et la feuille de papier, ce sont les cellules solaires.

Seulement, il ne s’agit pas de capteurs au sens classique du terme, mais d’une pellicule particulièrement mince qu’on ne peut produire qu’en état d’apesanteur. C’est pourquoi nous la fabriquons ici, à bord. Une fois déployée et maintenue grâce à des poutrelles d’une épaisseur bien dérisoire, elle permet de récolter environ cent watts au mètre carré. En incluant les armatures et les conduits énergétiques, ce même mètre carré pèse en moyenne dix grammes, c’est-à-dire nettement moins que le papier.

Et l’ensemble est réellement gigantesque. Notre champ de vision s’en trouve réduit de moitié. En observant le ciel par les hublots de la station, nous voyons tout autour de nous cette surface immaculée, scintillante comme de la neige fraîchement tombée. Elle s’étend à perte de vue et rejoint l’horizon, surplombée par une demi-voûte étoilée. À cette époque de l’année, un hémisphère terrestre se dérobe lui aussi au regard, la planète guidant sa course sur le pourtour du disque.

Dans l’espace, toutes les contraintes liées à la pesanteur et à la résistance de l’air disparaissent ; il n’y a donc rien de plus facile que de construire des structures vraiment immenses. À l’époque, les industries Mitsubishi songeaient sérieusement à financer une station solaire nouvelle version. Elles exigeaient en retour que l’assemblage des capteurs prenne la forme du logo de la firme et qu’il soit suffisamment grand pour être visible à l’œil nu depuis la Terre. J’imagine sans peine ce que des entreprises comme Coca-Cola et McDonald’s auraient pu concevoir si elles avaient continué d’occuper la place qui étaient la leur dans ma jeunesse.

— Encore dix secondes, signala Moriyama.

Les yeux rivés sur mes instruments de contrôle, je regrettais de ne pouvoir regarder par le hublot comme je le faisais souvent lors des manœuvres de transfert. En effet, au moment précis où l’énergie produite dans les cellules se mettait à « couler », la voilure d’une blancheur éclatante virait brusquement au noir le plus profond, donnant l’impression de s’être volatilisée, d’avoir été engloutie par l’univers qui lui servait encore de toile de fond une fraction de seconde auparavant.

— Nous captons le rayon de guidage ! annonça Sakai.

— Libérez l’énergie ! ordonna Moriyama.

C’était à moi de jouer. J’inversai le levier adéquat et j’eus le sentiment qu’une très légère secousse parcourait la station. Mais ce n’était qu’une illusion. Les témoins passèrent rapidement au vert. La voix d’Iwabuchi se fit entendre depuis le haut-parleur de l’émetteur de bord :

— Énergie libérée.

— Nippon, ici Hawaii. Nous vous recevons à deux pour cent de la puissance nominale.

— Go-fun. On attend cinq minutes et on monte en puissance, décréta Moriyama.

Sakai transmit :

— Hawaii, ici Nippon. Pendant cinq minutes, on se limite au rayon conducteur.

— Compris, Nippon.

Silence tendu. Pas un bruit. Ni vrombissement, ni ronflement de machines, ni crépitement de moteurs, rien. À en juger par ce que nos sens percevaient, il aurait tout aussi bien pu s’agir d’un jeu vidéo.

Jay rompit ce silence en prononçant le mot que chacun d’entre nous redoutait :

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