Andreas Eschbach - Station solaire
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— J’ai toujours détesté faire ça, murmura la Japonaise lorsque je fus à nouveau près d’elle.
Elle avait retourné le cadavre qui flottait maintenant sur le ventre. Elle baissa le pantalon de pyjama et introduisit un thermomètre par voie rectale. En attendant que la température s’affiche, elle palpa la peau du mort en secouant pensivement la tête.
Le thermomètre sonna. Elle le retira et inscrivit sur un bloc-notes la valeur indiquée ainsi que l’heure de la prise.
— La police dispose de tableaux qui permettront de donner l’heure du décès, m’expliqua-t-elle. À mon avis, ça s’est passé entre trois et six heures du matin.
Elle rhabilla le défunt, le tourna sur le dos et lui examina les yeux et la cavité buccale à l’aide d’une lampe de poche. Puis elle me fit signe qu’elle avait terminé. Tandis qu’elle consignait par écrit les résultats de l’examen, j’enveloppai la dépouille d’Iwabuchi dans le grand plastique bleu. Comme linceul, ce n’était pas ce qui se faisait de plus noble. Une fois ficelé et cacheté, on aurait dit une momie mal dégrossie. Une véritable horreur.
Bien entendu, le règlement intérieur de l’Aérospatiale – que nous avions tous dû étudier scrupuleusement – décrivait par le menu la marche à suivre en cas de décès survenu à bord (le travail dans l’espace étant considéré par les assurances comme une « activité à très haut risque », les primes étaient calculées en conséquence). En substance, les textes stipulaient que le cadavre devait être placé dans un sac plastique hermétiquement clos et congelé jusqu’à ce qu’on puisse le rapatrier sur Terre. Lorsque c’était techniquement infaisable, et uniquement dans ce cas, une sépulture dans l’espace était autorisée.
En me voyant ouvrir l’un des deux grands congélateurs situés face à la cuisine, Oba me demanda d’un air épouvanté :
— Vous n’avez quand même pas l’intention de…
— Vous voyez un autre frigo qui pourrait faire l’affaire ? demandai-je.
— Non.
— Moi non plus.
Du reste, l’arrivée de la prochaine navette de ravitaillement étant imminente, nos réserves touchaient à leur fin. On dégagea donc l’une des armoires et on y tassa le corps. J’apposai le dernier sceau sur la porte et nous regagnâmes le pont supérieur. Un silence absolu régnait dans le poste central. Perdue dans ses pensées, Yoshiko ne quittait pas des yeux le pupitre de communication, tout en tortillant machinalement entre ses doigts sa longue chevelure. Quant à Moriyama, il était plongé dans la lecture d’un volumineux ouvrage. À en croire les rides qui marquaient son front, il était soucieux. Je lui en demandai la raison. Il me dit avoir envoyé Tanaka, Sakai et Kim fouiller les labos pour trouver des pièces détachées qui nous permettraient de fabriquer un émetteur de fortune.
— Ça ne doit quand même pas être si difficile, grogna-t-il. Si Iwabuchi était encore là, ça fait belle lurette qu’il nous en aurait bricolé un avec deux fourchettes et un bout de fil métallique ! Enfin on a regardé dans la banque de données de l’ordinateur et on a trouvé un panorama complet de l’histoire des télécommunications qui reprend les biographies de tous les inventeurs importants et donne des plans détaillés, ce qui, dans la situation actuelle, nous intéresse évidemment au premier chef.
Il me lança un regard agressif.
— Et maintenant, mister Carr, expliquez-moi pourquoi vous pensez que Jayakar est innocent.
Je haussai les épaules.
— Il n’avait aucune raison de tuer Iwabuchi.
— Même si Iwabuchi le soupçonnait de sabotage ?
— Je ne pense pas que c’était le cas. Iwabuchi cherchait l’erreur, c’est tout. Mais, en supposant que Jay ait saboté le logiciel, le software , ce n’est jamais que des programmes et, des programmes, ça peut se modifier sans laisser de traces. Sachant qu’Iwabuchi voulait inspecter le système, Jay aurait très bien pu faire le ménage dans les fichiers en annulant ses manipulations antérieures. L’examen passé, il ne lui restait plus qu’à les réintégrer sans que personne ne soupçonne quoi que ce soit. Au contraire, c’est justement cette séance de vérification qui aurait définitivement écarté la thèse du sabotage informatique.
— Mais, si vous y allez comme ça, personne n’avait de mobile pour tuer Iwabuchi.
— Disons plutôt qu’on ne sait pas assez de choses sur les autres pour pouvoir leur en attribuer un.
À cet instant précis, un discret signal d’appel retentit pour nous indiquer que quelqu’un cherchait à joindre la station. On tendit l’oreille et nos regards se tournèrent vers Yoshiko. Elle plaça un des écouteurs du casque contre sa joue.
— C’est l’ESA, dit-elle.
— Les Européens ? s’étonna le commandant. Qu’est-ce qu’ils veulent ?
— Nous parler.
— Ils tombent plutôt mal !
Je parcourus des yeux le centre de contrôle, cette forêt d’écrans, de claviers, d’appareils indicateurs, et une idée qui avait jusque-là germé en moi sans que je parvienne à l’expliciter consciemment m’apparut soudain dans toute sa clarté.
— Le système de surveillance ! lançai-je.
En voyant Moriyama me dévisager sans comprendre, je précisai :
— Quand vous êtes de garde de nuit, ici, sur le pont supérieur, vous êtes surveillé en permanence par les capteurs de mouvement. Si vous restez immobile un certain temps, que ce soit parce que vous vous êtes endormi, que vous avez eu un infarctus ou autre chose, un témoin lumineux s’allume à chaque poste de commande. Au début, ce voyant est jaune. Si vous ne vous manifestez pas dans les quinze secondes, ça déclenche un signal sonore et un autre voyant se met à clignoter, rouge celui-là. Vous disposez alors de trente secondes pour éteindre ce signal, faute de quoi l’alarme est donnée dans toute la station.
— Oui, acquiesça le Japonais.
Je poursuivis :
— Pour éviter ça, on a mis au point une règle que nous connaissons tous : dès que l’un d’entre nous se retrouve ici seul, il doit impérativement informer l’ordinateur de toute sortie momentanée.
Moriyama commençait à entrevoir où je voulais en venir.
— Et ces fiches de pointage restent stockées en mémoire. Compris.
Il avait déjà pris place devant un écran et, en qualité de commandant, il réussit à s’introduire dans le système. Le bilan de l’activité enregistrée durant les derniers jours s’afficha devant nous. Dans la partie inférieure droite de l’écran était mentionnée la date précédente à laquelle on avait consulté ce registre : cela remontait à plus de six mois.
— Pas la moindre sortie, constata-t-il, sidéré. Il n’est même pas allé aux toilettes.
— Si, une fois, intervint Yoshiko, mais j’étais encore là.
Elle prononça ces mots en m’effleurant du regard, comme si ses doux yeux en amande reprenaient enfin conscience de mon existence depuis notre dernier rendez-vous. Peut-être cela lui donnerait-il l’idée de songer au prochain.
— À quelle heure êtes-vous partie ?
— À minuit et demi environ. Jayakar est arrivé un peu après onze heures et il s’est tout de suite mis au travail, rapporta-t-elle de sa profonde voix de velours. Il était assis au terminal que vous utilisez en ce moment, Moriyama- san .
Le Japonais regarda d’un air quelque peu écœuré le clavier sous ses doigts.
— Vous avez dit qu’il s’était absenté une fois ?
— Peu après minuit. Ça a duré cinq minutes tout au plus. À ce qu’il m’a semblé, le problème informatique sur lequel il travaillait lui donnait du fil à retordre.
Le signal d’appel retentit à nouveau. Yoshiko saisit le casque d’un geste souple que je contemplai avec ravissement.
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