Andreas Eschbach - Station solaire
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— Mais vous saviez que la Géoscope était une filiale directe de British Petroleum. Vous auriez dû le signaler.
— Bon sang ! éclata Jay. Mais arrêtez donc avec vos soupçons ridicules, ça ne tient pas debout ! C’est une insulte à mon intelligence : si j’avais voulu descendre Iwabuchi, vous pensez vraiment que je n’aurais rien trouvé de plus relevé que d’aller lui tirer dessus dans sa cabine ?
— Oh si. Mais vous n’aviez que très peu de temps.
— Je ne me laisserai pas insulter davantage, mister Moriyama. Et, d’ailleurs, je ne dépends pas de la NASDA mais de l’ISAS et, si je suis votre subordonné pour ce qui concerne l’organisation, je ne vous dois rien à titre disciplinaire.
Le Japonais se pencha en avant pour ajouter, d’une voix si basse qu’elle en était menaçante :
— Vous n’avez pas compris, mister Jayakar. J’ai l’intention de vous arrêter, car je vous soupçonne de sabotage ainsi que du meurtre de Taka Iwabuchi. Par ailleurs, je me permets de vous rappeler que le contact avec la base est coupé. Selon la jurisprudence en vigueur, en ma qualité de commandant, j’ai donc droit de vie et de mort sur toutes les personnes présentes à bord. Et je vous conseille vivement de ne pas chercher à me mettre à l’épreuve sur ce point.
CHAPITRE XIV
AU SIGNAL de Moriyama, Tanaka et Sakai empoignèrent Jay par les bras. Il n’opposa aucune résistance. Se posa ensuite la question de savoir où nous allions l’enfermer. Tanaka suggéra de le consigner dans sa cabine, ce que le commandant refusa catégoriquement.
— Trop de joujoux, décréta-t-il. Sans compter que chaque cabine dispose d’une connexion informatique. C’est trop risqué.
— On pourrait le ligoter, ajouta le second. Je ne vois pas d’autre endroit à bord susceptible de servir de cellule.
— Moi si, rétorqua Moriyama. La grande cage dans le labo biologique.
Jay fit la grimace.
— Quelle délicatesse !
— Si ça ne vous convient pas, je peux toujours vous faire enchaîner au mur du tunnel nodal, grogna le commandant, guère d’humeur à discuter. Emmenez-le.
Le cybernéticien se dispensa de tout commentaire. Il se laissa docilement escorter par les deux Japonais et le sas se referma sur eux. Moriyama les suivit du regard jusqu’à ce qu’ils aient quitté la salle de contrôle. Puis il se retourna vers nous.
— Yoshiko, vous monterez la garde près du poste récepteur.
La base ne devrait pas tarder à s’apercevoir que nous n’émettons plus ; elle pourrait alors nous transmettre ses instructions. Kim, dès que Tanaka et Sakai seront revenus, j’aurai une mission pour vous. Quant à vous, Oba et Léonard, nous devons réfléchir ensemble à ce que nous allons faire du corps d’Iwabuchi.
— L’idéal serait de tout laisser en l’état jusqu’à l’arrivée des officiers de police, dis-je. Mais la navette ne sera sans doute pas lancée avant une bonne semaine, voire plus. C’est donc impossible.
— Oh oui, renchérit Oba. Le cadavre aurait atteint un stade de décomposition avancé.
— Même si on baisse la clim de sa cabine au maximum ? demanda Moriyama.
— La température minimale que l’on peut obtenir est de douze degrés Celsius, précisa-t-elle. C’est encore beaucoup trop.
— Mais, si on retire le cran de sûreté, on peut la régler comme on veut, insista le commandant. À moins trente si ça nous chante. C’est juste une question de dépense énergétique et, s’il y a une chose dont on ne manque pas ici, c’est bien l’énergie.
— Souvenez-vous que votre chambre est située juste à côté de celle d’Iwabuchi, sir, objectai-je. Et l’isolation des cloisons est extrêmement réduite.
— Qu’est-ce que vous proposez ?
— Je crois que nous devrions sauvegarder les indices essentiels, sortir le corps, l’examiner, l’entreposer là où l’indique le règlement et mettre la cabine sous scellés jusqu’à l’arrivée de la police.
— Vous vous croyez capable de le faire sans effacer aucune trace majeure ?
— Je me contenterai de prendre des photos et d’évacuer le cadavre, rien de plus. Par ailleurs, ajoutai-je, les enquêteurs n’auront à mon avis pas grand mal à élucider le mystère, même si j’efface par mégarde une empreinte ou deux. De toute façon, je l’ai sans doute déjà fait. À l’évidence, le meurtre a été commis par un des membres de l’équipage.
Moriyama me dévisagea.
— Selon vous, ce n’est pas Jayakar ?
Je soutins son regard.
— Non, sir.
— Et pourquoi pas ?
— Je ne saurais pas l’expliquer précisément. Ce n’est encore qu’une impression. (Je me permis d’esquisser un sourire.) Dai rokkan.
Il hocha lentement la tête et conclut :
— Faites ce que vous pensez devoir faire, Léonard. Vous savez où trouver les scellés.
Je m’inclinai machinalement comme le font les Japonais pour marquer leur soumission et leur obéissance face à un supérieur. Puis je me mis au travail avec Oba.
Nous nous rendîmes d’abord dans le bureau du commandant. Ni elle ni moi n’étions d’humeur à converser joyeusement. Sans prononcer un mot, je sortis d’un tiroir une bande de scellés, dix au total. C’étaient des pastilles rondes autocollantes et numérotées, dotées d’un effet holographique très prononcé et conçues de telle façon qu’on ne pouvait les apposer qu’une seule fois. Elles se déchiraient obligatoirement dès qu’on essayait de les retirer. Très utiles en douane, elles nous servaient également à cacheter certains échantillons, issus du labo de recherches sur les matériaux, qui avaient une valeur marchande relativement importante – lorsqu’ils renfermaient de l’or, par exemple – et que nous adressions ensuite par la navette à des instituts étrangers pour un complément d’analyses. Elles feraient des scellés tout à fait valables pour la cabine du crime. J’inscrivis dans le registre joint les numéros des cachets ainsi que l’utilisation que je comptais en faire, et je signai.
Nous descendîmes ensuite au labo d’observation. Après avoir dévissé un appareil photo Nikon de l’un des petits télescopes, nous allâmes dans le module de ravitaillement prendre un grand sac plastique bleu et deux paires de gants fins, et nous fîmes un dernier crochet par le centre biologique pour récupérer la trousse d’Oba. Jayakar ne fit pas attention à nous. Bouclé derrière les barreaux, il avait fermé les yeux et semblait, vu sa position, en pleine méditation. La cage, conçue en réalité pour accueillir des singes anthropoïdes, était à peine plus grande qu’une cabine téléphonique.
Une petite voix en moi me disait que Jay ne pouvait pas être le meurtrier. Et c’était plus qu’un pressentiment. J’étais intimement convaincu qu’il existait une preuve irréfutable de son innocence, sans réussir toutefois à mettre le doigt dessus.
Retourner dans le module de séjour en sachant par avance ce qui nous y attendait avait quelque chose d’oppressant.
Nous n’échangeâmes que quelques mots. Je pris des clichés de tout ce qui me semblait important : le mort vu depuis le seuil de la porte, le couloir, le réduit dans ses moindres recoins, le cadavre, les impacts de balles dans le corps et les perforations du sac. Puis je collai la première pastille sur l’obturateur de l’appareil et je le déposai à l’intérieur.
Sortir la dépouille fut l’opération la moins agréable. Après avoir enfilé les gants, on ferma les paupières du défunt et on chercha à l’extraire du duvet en veillant à ne se cogner nulle part et à ne toucher à rien. Une fois dehors, on le tira jusqu’au mess où il y avait assez de place pour pouvoir l’étendre. Tandis qu’Oba ouvrait sa trousse, je revins sur mes pas pour fermer la porte de la cabine et j’y apposai cinq scellés.
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