Andreas Eschbach - Station solaire
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— Bon, mais vous émettez ou non ?
Les dents serrées, Sakai inspira nerveusement une bouffée d’air et expira profondément. Réservant sa réponse, il actionna toute une série de manettes, d’abord lentement, puis de plus en plus vite et de plus en plus violemment.
— Non, dit-il. Je n’émets pas. Apparemment, le transmetteur est en panne.
— Mais on en a bien un de rechange, non ?
— Hai, acquiesça Sakai.
Il se pencha en avant, vers la cabine de distribution située prés de sa console. Celle-là même où, la veille au soir, j’avais découvert la goutte huileuse. J’eus un mauvais pressentiment.
Le Japonais pressa un bouton sur l’un des panneaux, mais la petite diode lumineuse située à côté ne s’éclaira pas. La sueur lui perlait au front. Il pressa un second bouton sur un autre panneau identique au premier mais fixé en dessous. Même résultat.
— Les deux unités de réserve sont hors d’usage, commandant, annonça-t-il d’une voix tremblante.
Moriyama le dévisagea d’un regard incrédule.
— Êtes-vous en train de me dire que nous ne sommes pas en mesure de communiquer avec le centre de contrôle ?
— La réception est bonne, répondit l’autre évasivement en se retournant d’un geste raide. Mais nous ne pouvons pas émettre.
CHAPITRE XIII
ILS ne restèrent pas longtemps plongés dans leurs manuels. L’heure n’était plus au respect scrupuleux des consignes. Ils allèrent chercher des outils, démontèrent les panneaux de protection.
Et ce que l’on découvrit justifiait pleinement le procédé employé.
Dans un cas pareil, les mesures de sécurité ne s’imposaient plus. Inutile en effet de songer à un remontage méticuleux, pour la bonne et simple raison qu’il n’y avait plus rien à remonter. L’intérieur des appareils était entièrement fondu, leurs composants imbriqués les uns dans les autres et totalement détruits, et les résidus de la charge thermique remplissaient la salle des commandes de leur puanteur lourde et âcre.
Tanaka trouva trois paires de minces fils métalliques qu’on avait fichés dans une batterie située à l’intérieur du boîtier, tirés ensuite vers l’extérieur en les dissimulant sous le pupitre de communication, à un endroit où ils auraient pu rester des années sans que nul ne les remarque, et finalement reliés à la charge. Pour déclencher la destruction de l’émetteur, le saboteur n’avait eu qu’à entrecroiser les extrémités dénudées des fils, créant ainsi le contact.
— Quelqu’un a été plus rapide que nous, constata Tanaka, furibond.
— Oui, acquiesça Moriyama. Plus rapide et plus malin. Il est évident que l’opération a été préparée de longue main.
— Qu’est-ce qu’on fait maintenant ? demanda Tanaka.
Moriyama nous dévisagea les uns après les autres.
— Le meurtrier d’Iwabuchi a détruit toutes nos installations émettrices régulières. Mais ce qu’il ne savait peut-être pas, ou, s’il le savait, peut-être cela lui a-t-il échappé, c’est que les dispositifs de secours de chaque module sont équipés d’un générateur émetteur de forte puissance. D’accord, il ne peut diffuser que sur une fréquence d’urgence internationale et son utilisation déclenche une alarme automatique, mais, vu notre situation, ça ne peut pas nuire. Essayez d’en trouver un et rapportez-le ici.
Nous nous regardâmes, mal à l’aise et méfiants.
— On devrait peut-être faire groupes ou aller tous ensemble, proposa Kim. Pas quelqu’un seul.
— Très juste, approuva Moriyama, à présent commandant en chef des opérations. N’oublions pas que l’assassin se cache parmi nous, qu’il est forcément dans cette pièce en ce moment. À partir de maintenant, il est clair que plus personne n’a le droit de se déplacer sans être accompagné. Deux par groupe, ce n’est pas assez non plus, car cela impliquerait obligatoirement que l’un d’entre nous se retrouve seul avec le meurtrier. Nous allons donc faire deux groupes de trois. Yoshiko, Sakai et Kim, vous formerez le premier groupe, Jayakar, Oba et Tanaka le second. Mister Carr restera avec moi ici. Encore une fois, surveillez-vous mutuellement en permanence, ne faites confiance à personne. Ça n’a rien d’agréable mais c’est malheureusement la seule solution. Toute tentative pour fausser compagnie aux autres fera peser sur vous de lourds soupçons. Et, si vous remarquez quelque chose de douteux ou d’anormal, faites-m’en part immédiatement.
Les équipes se constituèrent suivant les directives de Moriyama. L’atmosphère s’était soudain chargée d’une rigueur toute militaire, et chacun s’empressa d’obéir comme si sa tête en dépendait.
— Le premier groupe se chargera d’inspecter le pont des machines et le second celui des labos. Jusqu’à nouvel ordre, je ne veux voir personne pénétrer dans le module de séjour n°1. Votre mission consiste à me rapporter la première radio en ordre de marche que vous pourrez trouver. D’autres questions ?
Pas de questions.
— Alors allez-y.
Le sas s’était à peine refermé sur les deux escouades que Moriyama s’effondra littéralement sur lui-même, et le masque sévère du commandant en chef céda la place à une expression douloureuse. Il me regarda.
— Vous pensez qu’il aura oublié les émetteurs de secours ?
— Non.
— Et les appareils intégrés aux scaphandres, on peut en faire quelque chose ?
— Ils ne sont pas assez puissants pour atteindre qui que ce soit.
— Et pourquoi pas ? Après tout, nous sommes juste à quatre cents kilomètres de la Terre, ce n’est pas beaucoup…
— Nous ne sommes pas seuls dans l’espace. Les radios dont vous parlez reçoivent très bien, mais elles disposent d’une capacité d’émission très faible. Sans ça, nos échanges lors des sorties extra-véhiculaires risqueraient d’être captés par des millions de téléspectateurs.
Moriyama poussa un soupir.
— C’est l’œuvre du saboteur, n’est-ce pas ?
— Vraisemblablement.
— Qu’est-ce qu’on peut faire pour le démasquer ?
— On pourrait chercher l’arme.
— L’arme ?
Manifestement, Moriyama était encore sous le choc comme tous les autres. Tous… à l’exception du meurtrier.
— Apparemment Iwabuchi a été tué par balles, expliquai-je patiemment. L’arme du crime existe donc bel et bien et, puisque nous n’avons enregistré aucune activité des sas extérieurs, elle doit forcément être encore là, quelque part. Si on la retrouve, elle pourra peut-être nous éclairer.
— Oui, répondit-il.
Mais j’eus l’impression qu’il ne m’avait pas écouté. Il avait l’air ailleurs, perdu dans ses pensées. Des pensées visiblement peu réjouissantes. Un éclair dur et rageur brilla dans ses yeux, cinglant comme une lame de fer. J’en eus des frissons dans le dos. Je ne pus m’empêcher de penser aux légendaires ninjas, ces guerriers qui combattaient sans souci de leur propre vie. Et à l’esprit de décision, ferme et implacable, des pilotes kamikazes pendant la Seconde Guerre mondiale. Évidemment que le meurtrier avait pensé aux appareils de secours ! Il ne semblait pas homme à oublier quelque chose d’aussi important.
Nos deux patrouilles revinrent bredouilles. Nous étions coupés de ce monde autour duquel nous tournions sans relâche à une vitesse vingt fois supérieure à celle du son. Il ne restait plus qu’à espérer que la base, en n’entendant plus parler de nous et en voyant tous les messages de routine rester sans réponse, commencerait à trouver cela louche et finirait par lancer une navette qui viendrait nous accoster.
Mais qui savait comment la situation à bord aurait évolué d’ici là ? Qu’est-ce que le meurtrier pouvait bien avoir en tête ? À voir les précautions qu’il avait prises avant d’agir et la minutie avec laquelle il avait préparé son coup, il était loin d’être idiot – ça allait d’ailleurs de soi, l’Aérospatiale japonaise ayant pour habitude de ne recruter que des intelligences supérieures à la normale. Il devait donc se dire que la destruction des émetteurs ne lui donnait qu’une très légère avance, rien de plus. Il devait avoir d’autres plans. Rien qu’à tenter de les imaginer, j’en avais froid dans le dos.
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