Andreas Eschbach - Station solaire
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Ce matin-là, pourtant, personne ne semblait y trouver goût. Et nul ne se montrait non plus particulièrement disert. Jay fit son apparition, les yeux battus et cernés de rouge, les cheveux en bataille.
— Quelqu’un a vu Iwabuchi ? demanda-t-il.
Hochements de tête négatifs.
— Il doit encore dormir, grommela Tanaka.
— Non, répondit Jay, il n’est pas dans sa cabine. J’en viens.
— Il est sans doute déjà au travail, suggéra Kim dont le sourire, ce matin-là, avait lui aussi quelque chose de forcé.
Jay secoua la tête et passa la main dans ses cheveux hirsutes, histoire sans doute de réparer un peu les dégâts. Mais à l’impossible nul n’est tenu…
— Il n’est pas au labo non plus. Je ne l’ai trouvé nulle part. Si vous le voyez, vous pouvez lui laisser un message ?
On aurait été bien en peine de dire à qui la question s’adressait, mais Kim s’empressa de répondre :
— Bien sûr. Que dois-je lui dire ?
— Que je retourne dormir un peu. On devait se retrouver ce matin, mais j’étais de second quart et, comme je n’avais pas réussi à dormir avant, je n’ai pas fermé l’œil de la nuit. Ce qui fait qu’à l’heure qu’il est je ne suis absolument pas en état d’analyser quoi que ce soit.
— Je ferai commission, assura Kim.
Moriyama s’immisça dans la conversation :
— Cotto matte ne. J’ai bien entendu ? Vous aviez rendez-vous avec Iwabuchi ce matin et vous ne le trouvez pas ?
Jay regarda le commandant et acquiesça.
— Oui. Quand nous nous sommes mis d’accord, je n’ai pas pensé que j’étais de garde cette nuit et…
— Vous avez fait un tour dans sa cabine ?
— Oui.
— Et au labo, en bas ?
— Oui.
Moriyama frotta ses yeux bouffis.
— C’est impossible ! La station n’est quand même pas si grande, on ne peut pas s’y perdre comme ça !
Il se tourna vers l’interphone encastré dans le mur derrière lui et pressa le bouton rouge qui déclenchait l’émission sur tous les appareils de bord.
— Ici Moriyama. Iwabuchi, présentez-vous immédiatement au mess.
Silence tendu. Nous avions tous cessé de manger, les yeux rivés sur notre commandant et sur la radio. Comme pétrifiés. Jay se gratta nerveusement le cou.
Le Japonais refit son annonce.
Le petit voyant lumineux resta obstinément éteint. Moriyama me décocha un rapide coup d’œil – une fraction de seconde au plus – mais j’en perçus tout de suite la signification.
C’était là, de nouveau. Le nuage de poussière à l’horizon. L’odeur du danger.
— Il faut aller à sa recherche, ordonna-t-il. Il doit lui être arrivé quelque chose. Jayakar et Tanaka, vous prenez le secteur des machines. Oba, réveillez Yoshiko et fouillez le niveau des labos. Kim, vérifiez si par hasard il manque un scaphandre. Quant à vous, mister Carr, vous venez avec moi sur le pont supérieur.
Tandis que les autres quittaient précipitamment le mess, j’enfournai rapidement une dernière bouchée. Mais Moriyama ne semblait pas particulièrement pressé. Il me fit signe d’attendre que nous soyons seuls et me demanda à voix basse :
— Vous avez pu observer Iwabuchi, hier après-midi ?
— Oui, répondis-je.
Je lui rapportai en quelques mots l’entrevue que j’avais surprise entre son compatriote et Jayakar.
— Ano ne, fit-il en dodelinant de la tête.
Sa chevelure d’argent semblait cacher de sombres pensées. Puis, secoué par un haut-le-corps énergique, il commença à se détacher.
— Ikimasho. Venez.
Je le suivis aux commandes centrales. Sakai était occupé à effectuer certains contrôles de routine, mais Moriyama l’interrompit sans ménagement :
— Allez sur le pont des machines et aidez les autres à trouver Iwabuchi.
Sakai ouvrit de grands yeux.
— Iwabuchi ?
— Il a disparu, expliqua le commandant d’un ton impatient. Faites ce que je vous dis, et plus vite que ça, wakarimas ?
Sakai s’empressa d’obéir. Il fourra sa check-list dans la première pince venue et fila. Le sas venait de se refermer derrière lui lorsque Kim nous signala par radio que les scaphandres étaient au complet. Il n’en manquait aucun.
— Merci, dit Moriyama avant de raccrocher. (Puis il me regarda.) Vous y comprenez quelque chose, Léonard ?
— Non, répondis-je.
Il se glissa jusqu’à l’ordinateur de surveillance de bord et introduisit le mot de passe réservé au commandant. En tapotant sur le clavier, il accéda à des menus hors de portée pour des informaticiens d’opérette et de simples mortels comme nous. S’afficha finalement sur l’écran le récapitulatif des passages enregistrés par les sas extérieurs.
— Aucune activité la nuit dernière, constata-t-il à mi-voix. Il est donc impossible qu’il ait quitté la station.
Je gardai le silence.
— C’est évident, répéta-t-il pour lui-même. Pas sans scaphandre.
L’odeur du danger.
— Et puis qu’est-ce qu’il fabriquerait dehors ?
Le nuage de poussière à l’horizon. Proche, de plus en plus proche.
— Ici Tanaka. (L’interphone.) Il n’est ni dans le module d’énergie solaire ni dans le module de ravitaillement. On fouille maintenant le labo d’observation de la Terre.
Je m’éloignai discrètement vers le sas qui s’ouvrit instantanément. Je profitai de l’inattention de Moriyama pour quitter la salle de contrôle. La porte se referma sur moi.
Dans le tunnel nodal, tout était calme. Depuis le pont des machines me parvenaient les voix des autres, étouffées par la distance. Et, montant de mes entrailles, un souffle rauque qui murmurait à mon oreille : « Danger… Sang… Peur… »
Je passai dans le module de séjour. Le mess était désert, la vaisselle du petit-déjeuner encore sur la table. Je débarrassai avant que le muesli sèche et se mette à voler dans tous les sens. Je débarrassai parce que c’était mon boulot. Je débarrassai parce que c’était un moyen de retarder encore un peu la confrontation avec l’inéluctable.
Puis je traversai la pièce et m’introduisis dans le couloir où se trouvaient les cabines. Un calme absolu y régnait. Les plus confortables étaient situées tout au bout ; le commandant avait celle de gauche et son second celle de droite. Celle d’Iwabuchi était coincée entre celle de Moriyama et les toilettes.
Je m’approchai et ouvris la porte.
Le réduit baignait dans la pénombre habituelle. Le sac de couchage flottait là, flasque et vide. Pour le reste, l’endroit était tellement exigu que, pour ne pas voir quelqu’un, il aurait vraiment fallu le faire exprès.
Mais toujours cette odeur de danger.
J’allumai la lumière, et subitement le sac de couchage ne me parut plus si vide que ça. Du bout des doigts, je tirai la fermeture éclair. Les deux pans de tissu s’écartèrent d’eux-mêmes, libérant le corps d’Iwabuchi, recroquevillé, les yeux écarquillés, trois trous sanglants dans la poitrine.
CHAPITRE XII
LE COULOIR était beaucoup trop étroit pour nous tous.
On se bouscula tout de même devant la cabine d’Iwabuchi, chacun y allant de son coup d’œil horrifié sur le cadavre. Le visage blême, nous nous regardions, décontenancés, essayant d’intégrer le fait que cela était bien réel, que le Japonais était vraiment mort. Moriyama avait l’air abasourdi. Il se tourna vers le médecin de bord :
— Oba- san , à votre avis, il est mort depuis combien de temps ?
Oba s’approcha d’une démarche hésitante.
— Je ne suis pas légiste, dit-elle doucement en palpant la peau du défunt.
Elle lui ouvrit la bouche et en sonda l’intérieur à deux doigts.
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