AAVV - Estudios lingüísticos en homenaje a Emilio Ridruejo

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Estudios lingüísticos en homenaje a Emilio Ridruejo: краткое содержание, описание и аннотация

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En estos dos volúmenes se rinde un merecido homenaje a Emilio Ridruejo por su dedicación incansable y rigurosa a la ciencia lingüística, así como por su generoso magisterio. A la semblanza y currículum del homenajeado siguen los estudios ofrecidos por sus colegas en los que se encuentran acercamientos de distinto tipo al estudio de las lenguas, a su funcionamiento y a su evolución, con particular atención al español de España, al español de América y a las variedades lingüísticas peninsulares en sus diferentes aspectos gramaticales, pragmáticos, sociolingüísticos, gramaticográficos, etc. Todo ello desde la perspectiva de la filología románica en general y de la filología hispánica en particular, de la lingüística sincrónica y la diacrónica en sus vertientes histórica e historiográfica.

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Le microtoponyme de Villers-sur-Saulnot fournit un premier jalon chronologique (première attestation en 1850 dans le lexique, selon DRF, 99). La consultation d’Anonyme (s. d.) ne fait apparaître aucun cognat toponymique en France.

3. EN LA BRIROTTE (MANDREVILLARS)

Au cadastre napoléonien (s. d.), En la Brirotte désigne un lieu-dit de Mandrevil-lars (A1, 1-22). Il s’agit d’un dérivé diminutif franc-comtois en -otte (< -ITTA) sur le type phonétique dialectal [ картинка 8] 17, dans le sens d’«endroit couvert de bruyères» (sens attesté en domaine comtois, à Séprais, district de Delémont; GPSR, 2: 868). Absent du FEW (1: 558a, BRUCUS), ce type n’est documenté, comme nom de la plante, que dans certains des points les plus orientaux du domaine de l’ALFC (2: CIII): Vauthiermont et Rechésy (Territoire-de-Belfort), Courtavon et Romagny (HautRhin), Bure (canton du Jura); voir encore GPSR (2: 868) pour d’autres attestations dans le canton du Jura (districts de Porrentruy et des Franches-Montagnes) et en un point du canton de Neuchâtel (Les Ponts; cf. encore ALF, 183: 52).

Le microtoponyme de Mandrevillars témoigne de la présence ancienne de ce type dans l’extrême-est de la Haute-Saône, en limite du Territoire-de-Belfort. Cette ancienne extension occidentale est confirmée par le simple (avec francisation en -ière ) la Brière , nom d’un terroir d’Étobon, à l’ouest du village ( IGN 1:25 000 , 3621 OT ).

4. SUR LES CANCREÛCHES (CHÂTENOIS)

Le FEW (22/2: 24b; 23: 3a) a enregistré un type lexical d’origine inconnue qu’il ne documente que par Brotte-lès-Luxeuil [kãˈkrø∫] s. f. «mauvais champ; maison délabrée» (=Humbert 1939: 47); cf. aussi frm. rég. (Neuchâtel) caquerouche «endroit désert, terrains incultes; propriété de peu de valeur» (1952 = GPSR, 3: 81). L’ALFC (162* et 878*; cf. Dondaine, 2002: 281-282) permet d’ajouter d’autres variantes dont la plus proche de Cancreûches est Noroy-le-Bourg [kãˈkru∫] «mauvais champ» (p. 40). Le microtoponyme Sur les Cancreûches (Châtenois 1810, B3, 478-518) est évidemment à rattacher à ce type lexical, dont il fournit le premier jalon chronologique.

5. EN LA CHAILLIÈRE (PLANCHER-BAS), SUR LA CHAYERE (COURCHATON)

En la Chaillière (Plancher-Bas 1834, F6, 876-940) et Sur la Chayere (Courchaton 1831, C4, 814-832) ne peuvent être séparés de Grosmagny [ картинка 9] s. f. «chemin dont le fond est ferme et pierreux, et où on n’enfonce pas», Châtenois-les-Forges [ картинка 10] «id.» (tous les deux Territoire-de-Belfort, ALFC, 156*: p 12 et 11; Dondaine, 2002: 509) 18. À Châtenois-les-Forges, il pourrait s’agir d’un quasi-toponyme: dans cette localité, Vautherin (1896-1901, [IV]: 150) a en effet enregistré Tchai·yîere comme odonyme s’appliquant à un chemin qui est «le point de départ du chemin vicinal allant à Brevilliers». Anonyme (s. d.) permet d’ajouter la Chayère , nom d’un lieu-dit d’Étueffont (Territoire-de-Belfort). Ce type paraît donc spécifique du nordest du domaine comtois. Il n’a pas été pris en considération par Niederehe (1967).

6. LA CHEFFERIE (HÉRICOURT) ET CONGÉNÈRES

La Chefferie est le nom d’un terroir d’Héricourt (cadastre de 1817, C4, 741-781) 19, situé au nord de la ville, sur les pentes du Mont Vaudois, près de la cote 436 ( IGN 1:25 000 , 3621 0T ). Ce microtoponyme a cristallisé un type lexical emprunté à all. Schäferei ‘bergerie’, type qui n’est connu que dans l’extrémité orientale du domaine comtois d’oïl: Delémont chaifferie s. f. «bergerie» (XVIII es.), fr. rég. chafferie «ferme où l’on élève des moutons» (1748, document concernant Dampierre-sur-leDoubs, dans le Doubs) 20, chaiferie «ensemble des bâtiments destinés à un élevage de moutons, tels qu’en possédait plusieurs le Prince-Évêque de Bâle» (Vendlincourt [district de Porrentruy] 1751), Montbéliard schaifferie (av. 1850) 21, Porrentruy, Delémont [∫ɛfˈriә] «bergerie» (FEW, 17: 26a, SCHÄFEREI; Tappolet, 1917: 140; GPSR, 3: 474).

En 1785, l’une des six granges de la terre de Villersexel, possession du marquis de Grammont, était la grange «du Mont d’Autrey, dite la Chafferie» (Boffy, 1995: 18). Cette grange spécialisée dans l’élevage des moutons est mentionnée dès 1751 par le toponyme la Chafferie 22. Si Mont d’Autrey était à identifier ici à Mont d’Autrey , nom d’une hauteur faisant limite entre Autrey-lès-Cerre et Borey (arrondissement de Vesoul) 23, la grange aurait été située sur le territoire d’Autrey-lès-Cerre ou de Borey 24et non sur celui d’Autrey-le-Vay.

Le même type est aussi représenté dans la toponymie du Territoire-de-Belfort (à la frontière de la Suisse à Grandvillars et, dès 1824 à Villars-le-Sec), à Montreux-Vieux (Haut-Rhin), dans le nord du Doubs (Pays de Montbéliard: Abbévillers et Bart) 25et dans le district de Porrentruy (Fahy et Miserez; GPSR, 3: 474). Les exemplaires d’Héricourt et d’Autrey-lès-Cerre (?) sont les plus occidentaux.

Un type secondaire en -r- , refait sur chèfre s. m. «berger», est aussi attesté dans le lexique par Montbéliard chèfrerie «bergerie» (FEW, 17: 26a, SCHÄFEREI; Tappolet, 1917: 140; GPSR, 3: 474) ainsi que par frm. rég. (Haute-Saône) chaffrerie «id.» (1790, appliqué à un établissement de l’abbaye de Lure; Brouillard 2016: 75) et, par métonymie, «troupeau de moutons» (1789, document concernant Saint-Germain) 26. C’est cette variante qui explique la Chaffrerie (ferme, commune de Marast), G[rang]e de la Chafrerie en 1759/1760, et la Chaifrerie (lieu-dit, Florimont, Territoire-de-Bel-fort), la Chêfrerie (ou Bergerie des Moutons ) en 1750 (l.-d., Florimont) 27. Les deux variantes étaient en concurrence dès le milieu du XVIII esiècle: en 1759-1760, la carte de Cassini (feuille 145) consigne en effet, dans le Doubs, la Chafrerie à Abbévillers et la Chaffrerie à Bart, qui sont aujourd’hui respectivement la Chaifferie du Bas et la Chaifferie du Haut , et la Chefferie .

La diffusion de ce type toponymique dans la partie orientale de l’actuelle HauteSaône répond à la diffusion du modèle économique de la «bergerie seigneuriale» à partir de zones germanophones ou partiellement germanophones (évêché de Bâle, comté de Montbéliard au XVI esiècle, Alsace). Voir à ce sujet Gibert (1930: 391 et n. 2) qui signale l’existence de tels élevages en grand à Abbévillers 28, Blamont 29, Colombier-Châtelot et Sainte-Suzanne (comté de Montbéliard, aujourd’hui Doubs).

7. LES FROTERIS (MIGNAVILLERS) ET CONGÉNÈRES

Les froteris (Mignavillers, 1823, G2, 94-105) est basé sur afrcomt. frosterie s. f. «forêt où il est défendu de chasser» (Luxeuil ca 1300, Longnon, 1901-1914, 2: 211), forme régionale d’afr. mfr. foresterie «id.» (XIII e-XIV es., FEW, 3: 709a, FORESTIS). À Chagey (ou, moins probablement, à Luze), on rencontre en 1418 (orig.) le nom de terroir le Coustel de la Froterie (AN, K 2281/1, l. 33), qui n’a pas survécu (aimable communication de Jean Hennequin). Le dénombrement de la seigneurie de Granges-le-Bourg de 1552 (copie contemporaine) fait connaître en outre, à Grangesle-Bourg, commune voisine de Mignavillers, un nom de lieu-dit les Fro(s)teriers de Granges 30; le même microtoponyme se retrouve dans le dénombrement de 1619 sous la forme les Frosteries de Granges 31. La forme en -iers est un contrépel (hypercorrection) montrant que les résultats de -ier(s) et ceux de -ie(s) était identiquement [ картинка 11] (cf. Dondaine, 1972: 253) ou [ картинка 12] dès le milieu du XVI esiècle, alors que les premiers exemples de - iers > -ies fournis par Dondaine (1972: 255-256) ne datent que d’une impression de 1750 (parler voisin de Besançon); des attestations encore plus anciennes de ce stade évolutif sont fournies par les graphies chassier s. f. «chaussée» en 1469 à Montbéliard (Cuisenier, 1986: 131) et par ragier s. f. «haie vive» (< RADICATA; voir Thom, 1980: 119-121) en 1423 (orig.) dans un document concernant Chagey et Luze (Haute-Saône) 32. Cf. encore la Frotterie , lieu-dit de Vescemont (Territoire-de-Belfort; IGN 1:25 000 , 3520 ET ).

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