George Eliot - Middlemarch (Édition intégrale)

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Middlemarch (Édition intégrale): краткое содержание, описание и аннотация

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" Quel est celui d'entre nous qui, curieux de connaître l'histoire de l'homme et de savoir comment agit ce composé mystérieux sous les épreuves du temps, ne s'est arrêté, ne fût-ce qu'un instant rapide, à la Vie de sainte Thérèse, n'a eu un doux sourire pour la petite fille s'en allant un matin, la main dans la main, avec son frère, encore plus petit qu'elle, à la recherche du martyre au pays des Maures ? "
Dorothea Brooke semble destinée à une vie aisée et confortable comme épouse d'un propriétaire voisin, Sir James Chettam. Mais à la consternation de sa sœur Celia et de son oncle Mr Brooke, elle épouse le révérend Edward Casaubon. Elle espère s'accomplir en partageant sa vie intellectuelle. Mais lors de leur pénible voyage de noces à Rome, Dorothea se rend compte qu'il fait peu de cas de ses ambitions. Quand elle se rend compte que les grands projets de son mari sont voués à l'échec, ses sentiments se changent en pitié.
" Middlemarch " de George Eliot se déroule dans la ville fictionnelle de Middlemarch dans les Midlands de 1829 à 1832. Il présente plusieurs histoires croisées et un large ensemble de personnages. Les différents thèmes traités incluent le statut des femmes, la nature du mariage, l'idéalisme, l'égoïsme, la religion, l'hypocrisie, les réformes politiques et l'éducation.

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Sous l’empire de ce sentiment, il continuait à écarter de son esprit la question du chapelain et à se persuader que non seulement l’affaire ne le regardait pas, mais que probablement il n’aurait pas l’ennui de se prononcer. Lydgate, occupé de l’aménagement intérieur du nouvel hôpital, avait avec M. Bulstrode de fréquentes consultations. Le banquier demeurait toujours convaincu qu’il pouvait compter sur Lydgate comme sur son bras droit, et il ne lui reparla plus directement de la décision qu’il y aurait à prendre bientôt entre Tyke et Farebrother. Cependant, lorsque Lydgate apprit que cette misérable affaire des chapelains était remise à un conseil des directeurs et des médecins, devant avoir lieu le vendredi suivant, il eut le sentiment désagréable qu’il devait enfin se décider. Une voix distincte au fond de son cœur lui disait que Bulstrode était premier ministre, et que l’affaire Tyke était pour lui l’occasion ou jamais d’obtenir au nouvel hôpital les fonctions à la perspective desquelles il lui en eût extrêmement coûté de renoncer. Ses observations confirmaient journellement l’assurance de M. Farebrother que le banquier ne se mettrait pas au-dessus des oppositions de parti. La pensée de ces maudites intrigues était la première à l’assaillir tous les matins à son lever. Il avait réellement à tenir comme une cour de justice en sa conscience. Sans doute il y avait bien des raisons valables à alléguer contre M. Farebrother. Il n’avait déjà que trop de choses sur les bras, considérant surtout le temps qu’il dépensait en occupations étrangères à sa profession ; puis ce fait, que le vicaire jouait pour gagner, revenait toujours à l’esprit de Lydgate pour le troubler dans ses perplexités.

M. Farebrother avait sans doute du plaisir à jouer ; il aimait à soutenir la théorie de l’utilité de jeu en société, à prétendre qu’en s’y portant davantage, l’esprit anglais y aurait perdu de sa lourdeur ; au fond Lydgate était convaincu que, sans l’espoir de gagner de l’argent, il eût joué beaucoup moins. Il y avait, à l’auberge du Dragon Vert, une salle de billard que certaines mères et certaines épouses regardaient comme la pire tentation de Middlemarch. Le vicaire était au billard un joueur de première force, et, quoiqu’il ne fût pas un habitué du Dragon Vert, on racontait qu’il s’y était rendu quelquefois dans la journée et y avait gagné. Quant au poste de chapelain, il prétendait ne s’en soucier que pour les quarante livres par an. Sans être puritain, Lydgate n’aimait pas le jeu. L’argent gagné au jeu lui semblait une souillure. Jusqu’ici, tous les besoins de sa vie s’étaient trouvés satisfaits sans qu’il eût eu de peine à se donner, et son premier mouvement était toujours de se montrer libéral de demi-couronnes, comme il convenait à un gentleman ; l’idée ne lui était jamais venue d’imaginer un plan pour se procurer des demi-couronnes. Il savait bien en gros qu’il n’était pas riche, mais il ne s’était jamais senti pauvre, et il ne pouvait se représenter le rôle important que joue souvent le manque d’argent dans les actions des hommes, n’ayant jamais fait de l’argent un mobile de conduite. De la part de M. Farebrother, cette poursuite délibérée de petits gains lui paraissait inexcusable et quelque chose de vraiment répugnant. Jamais il n’aurait songé à calculer le rapport qui existait entre le petit revenu du vicaire et les dépenses nécessaires de sa vie. Il est possible, du reste, qu’il n’eût pas fait le calcul davantage s’il se fût agi de lui-même.

N’étaient ces objections sérieuses et surtout cette fâcheuse question du jeu, Lydgate était convaincu qu’il eût voté pour lui, en dépit de tout ce que Bulstrode pouvait penser. Il ne voulait pas devenir le vassal de Bulstrode. D’un autre côté, Tyke était curé d’une chapelle annexe de la paroisse de Saint-Pierre, entièrement dévoué à ses fonctions ecclésiastiques et ayant du temps de reste pour de nouveaux devoirs. Sauf qu’on ne pouvait souffrir ni sa personne ni son jargon d’Église, personne n’avait rien à reprocher à M. Tyke. À ce point de vue, en vérité, le choix de Bulstrode était pleinement justifié.

Mais, quelque voie que choisit Lydgate, il y avait toujours quelque chose qui le faisait reculer, et sa fierté naturelle s’en exaspérait. Il n’aimait pas à voir ruiner ses beaux et grands projets en se mettant mal avec Bulstrode, il ne se souciait pas davantage, en votant contre Farebrother, de contribuer à le priver, avec la fonction, d’un traitement précieux. Il se demandait si ces quarante livres ajoutées au revenu du vicaire ne l’eussent pas affranchi de cette basse préoccupation de gagner au jeu. Enfin, voter pour Tyke, c’était voter du côté qui lui était véritablement le plus avantageux à lui-même ; et cela, Lydgate, dans sa fierté, ne l’aimait pas non plus. Le monde ne manquerait pas de dire qu’il voulait se faufiler dans les bonnes grâces de Bulstrode. Eh bien, que lui importait ? Ne savait-il pas mieux que personne, que si son avantage personnel eût seul été en jeu, il n’aurait pas donné une noix sèche des bonnes grâces du banquier. Ce qu’il voulait, c’était un soutien pour son œuvre, un véhicule pour ses idées ; et, au bout du compte, ne devait-il pas s’attacher avant tout, sans plus s’inquiéter de cette question des chapelains, à l’établissement du nouvel hôpital, où il pourrait faire la démonstration de ses théories sur la fièvre et soumettre à l’expérimentation les résultats nouveaux de la thérapeutique.

Pour la première fois, Lydgate sentait peser sur lui, comme une toile qui l’enveloppait de ses fils entrelacés, le poids embarrassant des petites affaires sociales avec leurs misérables complexités. Quand il se mit en route pour l’hôpital, après ce long débat avec lui-même, tout son espoir reposait sur cette chance, que peut-être la discussion donnant un nouvel aspect à la question ferait pencher la balance de façon à lui épargner la nécessité de voter ; car il ne savait pour qui il se prononcerait, et c’était une souffrance de tous les instants que cette espèce de sujétion qui lui avait été à peu près imposée. Comme il s’était autrement tracé son rôle social dans sa chambre d’étudiant !

Lydgate ne se mit en route qu’assez tard ; le docteur Sprague, deux autres médecins et plusieurs des directeurs étaient arrivés à l’avance. M. Bulstrode, trésorier et président, n’était pas encore là. Impossible de préjuger, d’après la conversation, l’issue encore problématique de l’affaire ; il n’était nullement certain que Tyke eût la majorité. Les deux médecins, par extraordinaire, se trouvèrent d’accord. Le docteur Sprague, grave et renfrogné, était, comme chacun l’avait prévu, partisan de Farebrother. Traité par ses voisins de tête dure et d’esprit sec, il était plus que suspect de manquer totalement de religion, mais Middlemarch s’accommodait parfaitement chez lui de cette imperfection, tout comme chez un lord-chancelier, et n’en avait peut-être que plus de confiance encore dans son habileté professionnelle.

En matière religieuse, le docteur Minchin, son confrère, aimait pour son compte à rester dans un ordre d’idées assez général pour accorder de loin sa sanction de médecin à toute opinion sérieuse, qu’elle émanât de l’Église établie aussi bien que des dissidents, plutôt qu’une adhésion formelle à un dogme particulier.

Le docteur Minchin avait les mains douces, le teint pâle, les contours arrondis, l’apparence d’un doux et aimable clergyman.

Le docteur Sprague, au contraire, était d’une taille exagérée ; ses pantalons plissés aux genoux laissaient trop voir de la botte à une époque où les sous-pieds semblaient indispensables à la dignité de la tenue ; on l’entendait entrer et sortir, monter et descendre bruyamment. C’était un personnage de poids, et on pouvait s’attendre à le voir attaquer en face une maladie quelconque et s’en rendre maître ; au lieu que M. Minchin semblait plus capable de la découvrir, encore en embuscade et de lui barrer adroitement le chemin. Ils jouissaient tous deux à la ronde et au même degré de ce privilège souvent inexplicable d’une réputation médicale et chacun d’eux cachait sous une parfaite courtoisie son mépris pour le mérite de l’autre. Ils se mettaient au rang des institutions de Middlemarch, prêts, en conséquence, à s’allier contre tous les innovateurs et contre les hommes qui, n’étant pas de leur profession, prétendaient s’ingérer dans les affaires médicales. Sur ce point, ils étaient l’un et l’autre également et sincèrement opposés à Bulstrode. Bien qu’il n’eût jamais été en hostilité ouverte avec lui, le docteur Minchin trouvait un mobile de plus de s’associer au nouveau parti formé contre le banquier, dans la détermination très visible de celui-ci de patronner Lydgate.

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