George Eliot - Middlemarch (Édition intégrale)

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Middlemarch (Édition intégrale): краткое содержание, описание и аннотация

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" Quel est celui d'entre nous qui, curieux de connaître l'histoire de l'homme et de savoir comment agit ce composé mystérieux sous les épreuves du temps, ne s'est arrêté, ne fût-ce qu'un instant rapide, à la Vie de sainte Thérèse, n'a eu un doux sourire pour la petite fille s'en allant un matin, la main dans la main, avec son frère, encore plus petit qu'elle, à la recherche du martyre au pays des Maures ? "
Dorothea Brooke semble destinée à une vie aisée et confortable comme épouse d'un propriétaire voisin, Sir James Chettam. Mais à la consternation de sa sœur Celia et de son oncle Mr Brooke, elle épouse le révérend Edward Casaubon. Elle espère s'accomplir en partageant sa vie intellectuelle. Mais lors de leur pénible voyage de noces à Rome, Dorothea se rend compte qu'il fait peu de cas de ses ambitions. Quand elle se rend compte que les grands projets de son mari sont voués à l'échec, ses sentiments se changent en pitié.
" Middlemarch " de George Eliot se déroule dans la ville fictionnelle de Middlemarch dans les Midlands de 1829 à 1832. Il présente plusieurs histoires croisées et un large ensemble de personnages. Les différents thèmes traités incluent le statut des femmes, la nature du mariage, l'idéalisme, l'égoïsme, la religion, l'hypocrisie, les réformes politiques et l'éducation.

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Mais, n’ayant pas l’intention de se marier avant les cinq ans à venir, son affaire la plus pressante était d’aller se plonger dans le nouveau livre du docteur Louis sur la fièvre, qui l’intéressait d’autant plus qu’il avait connu Louis à Paris et subi ses leçons. Il rentra et lut jusque bien avant dans la nuit, apportant dans cette étude pathologique une attention plus minutieuse à tous les détails et à tous les rapports des faits, qu’il n’avait jamais cru nécessaire d’en appliquer aux complexités de l’amour et du mariage ; il se sentait suffisamment instruit sur ces deux sujets par la littérature et par la sagesse traditionnelle qu’on puise dans la féconde conversation des hommes. La fièvre, au contraire, avait des caractères obscurs et lui procurait ce délicieux travail de l’imagination qui n’est pas simplement un travail arbitraire, mais l’exercice des facultés disciplinées de l’esprit.

Lydgate était épris de ce travail pénible qui conduit à l’invention et qui est comme l’œil conducteur de toute recherche ; il voulait percer l’obscurité des procédés insensibles de la vie qui préparent l’humaine joie et l’humaine misère, ces passages invisibles où vous guettent comme en embuscade les premières atteintes de l’angoisse, de la folie, du crime ; ces oscillations et ces transitions délicates qui déterminent le développement d’une bonne ou d’une mauvaise conscience.

Lorsqu’il eut refermé son livre, étendant ses pieds vers les cendres du foyer et se croisant les mains derrière la tête, dans cette agréable et crépusculaire lumière de l’âme qui suit l’excitation, alors que la pensée quitte l’étude attentive d’un objet spécial pour embrasser dans un sentiment vague tous ses rapports avec l’ensemble de notre existence, Lydgate se sentit pris d’un enthousiasme triomphant pour ses études et de quelque chose qui ressemblait à de la pitié pour les hommes moins heureux qui n’appartenaient pas à sa profession.

– Si je n’avais pas choisi cette carrière, lorsque j’étais enfant (se disait-il), j’aurais peut-être entrepris quelque stupide travail mécanique, et j’aurais toujours vécu avec un bandeau sur les yeux. Je n’aurais jamais trouvé le bonheur dans une profession qui n’eût pas exigé les efforts intellectuels les plus élevés, tout en me faisant vivre en chaud et amical contact avec mes voisins. Il n’y a rien de comparable à la profession médicale à ce double point de vue ; on peut jouir à la fois de la vie exclusivement scientifique qui vous fait toucher aux sphères les plus hautes et devenir l’ami des vieux habitants de la paroisse. Pour un clergyman la tâche est plus difficile ; Farebrother me semble être une anomalie.

Cette dernière réflexion le ramena à la famille Vincy et à toutes les images de cette soirée. Elles se mirent à flotter doucement dans son esprit et, tandis qu’il prenait son bougeoir pour aller se coucher, ses lèvres dessinaient inconsciemment ce vague sourire qui accompagne d’ordinaire les douces pensées. C’était une nature ardente, mais en ce moment son ardeur était tout absorbée dans l’amour de son travail et dans l’ambition de faire de sa vie, aux yeux du monde, un des facteurs du progrès dans la vie de l’humanité, – comme l’avaient fait avant lui d’autres héros de la science, qui n’avaient commencé comme lui que par l’obscur exercice de la médecine en province.

Pauvre Lydgate !… ou pauvre Rosemonde ! devrais-je dire. Chacun d’eux vivait dans un monde dont l’autre ignorait tout. Lydgate ne se doutait pas qu’il eût été pour Rosemonde un sujet d’ardente méditation ; et Rosemonde de son côté n’avait nulles raisons de croire son mariage indéfiniment reculé, nulles études pathologiques non plus pour distraire son esprit de cette habitude de tout ruminer, de revenir sur chaque phrase, chaque mot, chaque regard, qui tient une si grande place dans la vie de la plupart des jeunes filles. Il n’avait pas eu l’intention de la regarder ou de lui parler avec plus d’admiration ou de compliments qu’un homme n’en doit à une jolie personne ; il lui sembla même qu’il avait gardé pour lui, sans l’exprimer, le plaisir qu’il avait eu à l’entendre, et cela parce qu’il avait craint d’être impoli, en lui témoignant sa surprise de lui voir posséder un tel talent. Mais Rosemonde avait enregistré chaque mot et chaque regard, et elle les considérait comme les incidents préliminaires d’un roman tout arrangé déjà dans son esprit, incidents auxquels son imagination, à mesure qu’elle les combinait et les développait, donnait plus de valeur. Dans le roman de Rosemonde, il n’était pas nécessaire de méditer longuement sur la vie intérieure du héros, pas plus que sur son œuvre sérieuse dans le monde : sans doute il avait une profession, il était intelligent et suffisamment beau ; mais le fait piquant et séducteur dans Lydgate, c’était sa bonne naissance qui le distinguait de tous ses admirateurs de Middlemarch ; et ce mariage offrait à Rosemonde un moyen de s’élever dans la société, de se rapprocher un peu de cette condition idéale sur la terre, où elle n’aurait plus rien de commun avec le vulgaire, et peut-être deviendrait l’égale, par ses nouveaux parents, de ces gentilshommes campagnards qui regardaient de si haut les habitants de Middlemarch. – C’était un des côtés de la finesse de Rosemonde de discerner subtilement le plus petit arôme de noblesse ; une fois même qu’elle avait vu les miss Brooke accompagnant leur oncle aux assises de la province, prendre place dans les rangs de l’aristocratie, elle les avait enviées malgré la simplicité de leur robe.

Peut-être trouverez-vous incroyable que la seule idée de la naissance aristocratique de Lydgate causât à Rosemonde des tressaillements de joie capables de lui révéler son amour ? Je vous demanderai cependant d’user de votre puissance de comparaison, en considérant si les habits rouges et les épaulettes n’ont jamais exercé d’influence de ce genre ?

Le fait est que Rosemonde était extrêmement occupée, non pas précisément de Tertius Lydgate en lui-même, mais de lui par rapport à elle. N’était-ce pas excusable chez cette jeune fille, habituée à entendre dire que tous les jeunes gens pourraient, voulaient, allaient tomber amoureux d’elle s’ils ne l’étaient déjà, de croire dès le premier moment que Lydgate ne pouvait être une exception ? Ses regards et ses paroles aiguillaient plus de choses pour elle que les regards et les paroles des autres hommes, parce qu’elle y tenait davantage ; elle y pensait assidûment ; assidûment aussi elle visait à atteindre à cette perfection de maintien, de conduite, de sentiments et de toutes les autres élégances qui trouvaient dans Lydgate un admirateur plus digne qu’elle n’avait jamais osé en espérer. Car Rosemonde, bien qu’elle ne voulût jamais rien faire qui lui fut désagréable, était ingénieuse, et maintenant plus que jamais elle se montra zélée à esquisser ses paysages, les portraits de ses amies, à étudier sa musique et à être, du matin au soir, son propre idéal d’une lady accomplie, ayant toujours dans sa conscience un auditoire imaginaire, auquel s’ajoutait parfois un auditoire extérieur plus varié et bien venu sous la forme des nombreux visiteurs de la maison. Elle trouva le temps de lire les meilleurs romans et même ceux de second ordre ; déjà elle savait un grand nombre de poésies par cœur : Lalla Rookh ! était son poème favori.

« C’est la meilleure fille du monde ! Celui qui l’épousera sera un heureux mortel ! » Tel était le sentiment des hommes âgés qui allaient chez les Vincy ; et les jeunes gens refusés par elle songeaient à tenter encore une fois l’épreuve, comme c’est la mode dans les villes de province où l’horizon n’apparaît pas encombré de rivaux. Mais mistress Plymdale trouvait que l’éducation de Rosemonde avait été poussée jusqu’à un point ridicule ; quelle était en effet l’utilité de tous ces talents d’agrément qui seraient mis de côté aussitôt après le mariage ? La tante Bulstrode, qui était restée fraternellement attachée à la famille de son frère, formait, quant à elle, deux souhaits sincères pour Rosemonde : d’abord de lui voir prendre une tournure d’esprit plus sérieuse, et ensuite qu’elle pût trouver un mari dont la fortune répondit à ses besoins.

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