Jane Austen - Emma (Édition intégrale)

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Emma (Édition intégrale): краткое содержание, описание и аннотация

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Emma Woodhouse a vingt-et-un ans. Elle habite la belle demeure de Hartfield, près du gros bourg de Highbury, avec son père âgé, hypocondriaque et veuf, entourée d'amis fidèles, tel Mr Knightley, son beau-frère, propriétaire du riche domaine voisin de Donwell Abbey. Son ancienne gouvernante, Miss Taylor, vient d'épouser un veuf fortuné, Mr Weston, dont le fils a été adopté tout jeune par son oncle et sa tante, les Churchill, avec qui il vit à Enscombe, dans le Yorkshire. Emma, persuadée d'être à l'origine du mariage de Miss Taylor, et d'avoir des talents d'entremetteuse, décide alors, pour occuper sa solitude, de faire épouser la jeune et jolie Harriet Smith, dont elle s'est entichée, par Mr Elton, le vicaire de Highbury.

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— Est-ce parce que je me fie au bon sens d’Emma, ou bien suis-je avant tout préoccupée de son bien-être actuel, toujours est-il que je ne puis partager vos craintes. Combien elle était à son avantage, hier soir !

— Je devine votre tactique : vous désirez faire dévier l’entretien sur les mérites corporels d’Emma ? Eh bien ! je vous concède qu’Emma est jolie.

— Jolie ! dites plutôt parfaitement belle.

— En tout cas je ne connais pas de visage qui me plaise plus, mais je suis un si vieil ami que mon jugement reste entaché de partialité.

— Quelle vivacité dans le regard ! Des traits réguliers, un teint éblouissant, une taille parfaite ! On dit parfois qu’un enfant respire la santé : cette expression, il me semble, s’applique dans toute sa plénitude à Emma.

— Je n’ai rien à redire à sa personne et votre description est exacte ; j’aime à la regarder et j’ajouterai un compliment : je ne la crois pas vaniteuse. Quoiqu’il en soit, madame Weston, vous n’arriverez pas à me persuader que cette amitié avec Harriet Smith ne soit pas nuisible pour toutes deux.

— Et moi, monsieur Knightley, je reste convaincu qu’il n’en sortira aucun dommage. Malgré ses petits défauts, Emma est excellente. Où trouverez-vous une fille plus dévouée, une sœur plus affectueuse, une amie plus sûre ? Quand elle se trompe, elle reconnaît vite son erreur.

— Je ne vous tourmenterai pas plus longtemps. Admettons qu’Emma soit un ange. Je garderai ma mauvaise humeur pour moi jusqu’à ce que Noël amène Jean et Isabelle. Jean aime Emma d’une affection raisonnable qui par conséquent n’est pas aveugle, et Isabelle adopte toujours l’avis de son mari, excepté en ce qui concerne la santé et les soins de ses enfants. Je connais d’avance leur opinion.

— Je suis convaincue que vous l’aimez tous trop sincèrement pour être injustes ou sévères ; mais permettez-moi, monsieur Knightley, – je me considère, vous le savez, comme ayant un peu le privilège de parler au nom de la mère d’Emma, – de vous suggérer les inconvénients qui pourraient surgir de la mise en discussion parmi vous de l’amitié d’Emma pour Harriet. En supposant qu’il y ait, en effet, quelque chose à redire à cette intimité, il est peu probable qu’Emma qui ne doit compte de sa conduite à personne qu’à son père, se montre disposée à renoncer à une relation qui lui plaît. Pendant tant d’années, il a été dans mes attributions de donner des conseils que vous ne serez pas surpris, j’espère, si je n’ai pas tout à fait perdu cette habitude professionnelle.

— Du tout, et je vous remercie ; c’est un bon conseil et il aura un meilleur sort que ceux que vous donniez autrefois, car il sera suivi !

— Mme Jean Knightley se tourmente facilement et je craindrais de lui voir prendre l’affaire trop à cœur.

— Soyez satisfaite : je ne jetterai pas le cri d’alarme. J’éprouve pour Emma un sentiment de sincère intérêt auquel se mêle un peu d’inquiétude. Je me demande quelle sera sa destinée !

— Cette question me préoccupe beaucoup aussi.

— Elle déclare toujours qu’elle ne se mariera jamais, ce qui, naturellement, ne signifie rien ; mais elle n’a pas, je crois, rencontré encore un homme qui lui plaise. Je ne vois personne ici qui puisse lui inspirer de l’attachement, et elle s’absente si rarement…

— Il ne semble pas en effet qu’il y ait pour l’instant grand risque de lui voir rompre son vœu et aussi longtemps qu’elle sera si heureuse à Hartfield je ne puis souhaiter de voir sa situation se modifier, par égard pour ce pauvre M. Woodhouse. Je ne me fais pas l’avocat du mariage auprès d’Emma pour le moment, bien que je ne puisse être soupçonnée d’avoir des préjugés contre cette institution !

Mme Weston avait une arrière-pensée qu’elle s’efforçait de ne pas laisser paraître : elle et son mari nourrissaient un projet concernant l’avenir d’Emma, mais ils jugeaient désirable de le tenir secret. Peu après, M. Knightley reprit :

— Qu’est-ce que Weston pense du temps ; croit-il qu’il va pleuvoir ? et il se leva pour prendre congé.

Chapitre 6

Emma s’aperçut bientôt du succès de ses efforts pour donner à l’imagination d’Harriet un nouvel aliment : celle-ci ne tarda pas à apprécier comme il convenait les avantages physiques de M. Elton et l’agrément de ses manières. D’autre part, elle était convaincue que ce dernier était bien près d’être amoureux, s’il ne l’était pas déjà. Il exprimait son appréciation des progrès réalisés par Harriet depuis sa venue à Hartfield dans des termes qui paraissaient concluants :

— Vous avez donné à Mlle Smith ce qui lui manquait : l’aisance et le goût. C’était une ravissante créature lorsque vous l’avez connue, mais à mon avis les attraits dont vous l’avez ornée surpassent de beaucoup ceux qu’elle devait à la nature.

— Je suis heureuse de penser que mes conseils lui ont été utiles ; mais à dire vrai Harriet possédait toutes les aptitudes. Mon œuvre se réduit à peu de chose.

— S’il était permis de contredire une femme…, dit galamment M. Elton.

— Peut-être son caractère a-t-il acquis un peu plus de décision : je lui ai suggéré quelques points sur lesquels sa pensée n’avait pas l’habitude de s’arrêter.

— Précisément. Et ce résultat a été obtenu en si peu de temps. Quelle légèreté de touche !

— Dites plutôt : quelle culture facile ! Je n’ai jamais rencontré un esprit plus souple.

— Je n’en doute pas.

Quelques jours après, au cours d’une conversation, elle demanda à Harriet en présence de M. Elton :

— A-t-on jamais fait votre portrait, Harriet ?

À ce moment, on vint appeler Harriet de la part de Mme Goddard. Avant de quitter le salon elle s’arrêta une minute pour répondre avec une naïveté charmante :

— Mais non, jamais.

Dès qu’elle fût sortie, Emma dit :

— Comme il serait agréable d’avoir un bon portrait d’elle ; j’ai presqu’envie de m’y essayer moi-même. Vous ne le savez pas sans doute, mais il y a deux ou trois ans, je me suis adonnée avec passion à peindre des portraits ; puis le goût m’en est passé. Nonobstant si Harriet voulait poser pour moi, je me risquerais encore une fois.

— Laissez-moi vous prier, mademoiselle Woodhouse, s’écria M. Elton, d’exercer votre charmant talent en faveur de votre amie. Je connais vos œuvres. Comment pouvez-vous supposer le contraire ? Ce salon n’est-il pas tapissé de fleurs et de paysages dus à votre pinceau ? D’autre part ; j’ai pu examiner chez Mme Weston quelques délicieux spécimens de vos dessins.

« Oui, excellent jeune homme, pensa Emma, mais ceci n’a rien à voir avec le don de la ressemblance ! Vous n’y entendez rien ! Ne simulez pas l’admiration pour ma peinture ; gardez-là plutôt pour Harriet ! » Puis elle reprit :

— Eh bien ! monsieur Elton, puisque vous m’encouragez si aimablement, je crois que je vais essayer mes forces ; les traits d’Harriet sont si fins qu’il sera difficile d’en rendre toute la délicatesse ; cependant il y a dans la forme de l’œil et dans le contour de la bouche quelque chose de si caractéristique que la ressemblance ne doit pas être impossible à saisir.

— Vous dites bien : la forme de l’œil et de la bouche ! Vous réussirez certainement. Ce sera une œuvre exquise !

— Mais je crains bien, monsieur Elton, qu’Harriet ne se prête pas de bonne grâce à ce désir : elle attache si peu d’importance à sa beauté. N’avez-vous pas observé avec quel détachement elle a répondu à ma question ? C’était dire : « À quel propos aurait-on fait mon portrait ? »

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