• Пожаловаться

Jane Austen: Emma (Édition intégrale)

Здесь есть возможность читать онлайн «Jane Austen: Emma (Édition intégrale)» — ознакомительный отрывок электронной книги совершенно бесплатно, а после прочтения отрывка купить полную версию. В некоторых случаях присутствует краткое содержание. категория: unrecognised / на французском языке. Описание произведения, (предисловие) а так же отзывы посетителей доступны на портале. Библиотека «Либ Кат» — LibCat.ru создана для любителей полистать хорошую книжку и предлагает широкий выбор жанров:

любовные романы фантастика и фэнтези приключения детективы и триллеры эротика документальные научные юмористические анекдоты о бизнесе проза детские сказки о религиии новинки православные старинные про компьютеры программирование на английском домоводство поэзия

Выбрав категорию по душе Вы сможете найти действительно стоящие книги и насладиться погружением в мир воображения, прочувствовать переживания героев или узнать для себя что-то новое, совершить внутреннее открытие. Подробная информация для ознакомления по текущему запросу представлена ниже:

Jane Austen Emma (Édition intégrale)

Emma (Édition intégrale): краткое содержание, описание и аннотация

Предлагаем к чтению аннотацию, описание, краткое содержание или предисловие (зависит от того, что написал сам автор книги «Emma (Édition intégrale)»). Если вы не нашли необходимую информацию о книге — напишите в комментариях, мы постараемся отыскать её.

Emma Woodhouse a vingt-et-un ans. Elle habite la belle demeure de Hartfield, près du gros bourg de Highbury, avec son père âgé, hypocondriaque et veuf, entourée d'amis fidèles, tel Mr Knightley, son beau-frère, propriétaire du riche domaine voisin de Donwell Abbey. Son ancienne gouvernante, Miss Taylor, vient d'épouser un veuf fortuné, Mr Weston, dont le fils a été adopté tout jeune par son oncle et sa tante, les Churchill, avec qui il vit à Enscombe, dans le Yorkshire. Emma, persuadée d'être à l'origine du mariage de Miss Taylor, et d'avoir des talents d'entremetteuse, décide alors, pour occuper sa solitude, de faire épouser la jeune et jolie Harriet Smith, dont elle s'est entichée, par Mr Elton, le vicaire de Highbury.

Jane Austen: другие книги автора


Кто написал Emma (Édition intégrale)? Узнайте фамилию, как зовут автора книги и список всех его произведений по сериям.

Emma (Édition intégrale) — читать онлайн ознакомительный отрывок

Ниже представлен текст книги, разбитый по страницам. Система сохранения места последней прочитанной страницы, позволяет с удобством читать онлайн бесплатно книгу «Emma (Édition intégrale)», без необходимости каждый раз заново искать на чём Вы остановились. Поставьте закладку, и сможете в любой момент перейти на страницу, на которой закончили чтение.

Тёмная тема

Шрифт:

Сбросить

Интервал:

Закладка:

Сделать

— Je ne pense pas que M. Martin se tienne au courant des questions étrangères à ses affaires : Il ne lit pas ?

— Oh si !… Du moins je le crois… mais sans doute il ne lit pas ce que vous jugeriez intéressant ; il reçoit un journal d’agriculture et il y a quelques livres placés sur des rayons près de la fenêtre. Parfois, le soir, avant de jouer aux cartes, il nous lisait une page des « Morceaux choisis ». Il m’a parlé du « vicaire de Wakefield » ; il ne connaît pas la « Romance de la forêt » ni « les Enfants de l’Abbaye », mais il a l’intention de se procurer ces ouvrages.

— Comment est-il physiquement ?

— Il n’est pas beau ; au premier abord, je le trouvais même laid, mais j’ai changé d’avis ; on s’habitue très bien à sa physionomie. Ne l’avez-vous donc jamais vu ? Il vient assez souvent à Highbury et de toute façon il traverse la ville au moins une fois par semaine pour aller à Kingston. Il a bien des fois passé à cheval auprès de vous.

— C’est bien possible ; j’ai pu le voir cinquante fois sans chercher à connaître son nom : un jeune fermier à pied ou à cheval est la dernière personne qui puisse éveiller ma curiosité ; il appartient précisément à une classe sociale avec laquelle je n’ai aucun point de contact ; à un ou deux échelons au-dessus, je pourrais remarquer un homme à cause de sa bonne mine : je penserais pouvoir être utile à sa famille, mais un fermier ne peut avoir besoin de mon aide en aucune manière.

— Évidemment ! Vous ne l’avez sans doute jamais remarqué, mais lui vous connaît parfaitement de vue.

— Je sais que ce jeune homme ne manque pas de mérite. Savez-vous quel âge il peut avoir ?

— Il a eu vingt-quatre ans le 8 juin dernier, et – n’est-ce pas curieux – mon anniversaire tombe le vingt-trois !

— Seulement vingt-quatre ans ? C’est trop jeune pour se marier, et sa mère a parfaitement raison de ne pas le désirer. Ils paraissent très heureux en famille pour le moment ; dans cinq ou six ans, s’il peut rencontrer dans son milieu, une jeune fille avec un peu d’argent, ce sera alors le moment de penser au mariage.

— Dans six ans, chère mademoiselle Woodhouse, il aura trente ans !

— Un homme qui n’est pas né indépendant ne peut guère se permettre de fonder une famille avant cet âge. Quelle que soit la somme dont M. Martin ait hérité à la mort de son père et sa part dans la propriété de famille tout doit être immobilisé par son exploitation. Je ne doute pas qu’il ne soit riche un jour mais il ne doit pas l’être actuellement.

— C’est ainsi, je crois ; néanmoins, ils vivent très confortablement ; ils n’ont pas de domestique mâle ; à cette exception près, ils ne manquent de rien et même Mme Martin a l’intention de prendre un jeune garçon à son service l’année prochaine.

— J’espère, Harriet, que vous n’aurez pas d’ennuis à l’occasion du mariage de M. Martin ; il ne s’ensuit pas, en effet, de ce que vous ayez des relations d’amitié avec ses sœurs, que la femme, Mme R. Martin, soit pour vous une connaissance convenable. Le malheur de votre naissance doit vous rendre particulièrement attentive à choisir votre entourage. Vous êtes certainement la fille d’un homme comme il faut, et vous devez vous efforcer de conserver votre rang, sinon il ne manquera pas de gens pour essayer de vous dégrader.

— Aussi longtemps que je serai invitée à Hartfield et que vous serez si bonne pour moi, je ne crains rien.

— Je constate que vous vous rendez compte, Harriet, de l’importance d’être bien appuyée, mais je voudrais vous voir établie dans la bonne société indépendamment de Hartfield et de Mlle Woodhouse. Pour obtenir ce résultat, il sera désirable d’écarter autant que possible les anciennes connaissances ; si vous êtes encore ici à l’époque du mariage de M. Martin, ne vous laissez donc pas entraîner à faire la connaissance de sa femme qui sera probablement la fille de quelque fermier et une personne sans éducation.

— C’est juste : je ne crois pas pourtant que M. Martin voudrait épouser une personne qui ne fût pas parfaitement élevée. Bien entendu, je n’ai pas l’intention de vous contredire, et je suis sûre que je ne désirerai pas connaître sa femme ; j’aurai toujours de l’amitié pour les demoiselles Martin, surtout pour Elisabeth, que je serais bien fâchée d’abandonner ; elles sont tout aussi bien élevées que moi, mais si leur frère épouse une femme ignorante et vulgaire, j’éviterai de la rencontrer, à moins d’y être forcée.

Emma observait Harriet et ne discerna aucun symptôme véritablement alarmant : rien n’indiquait que les racines de cette sympathie fussent bien profondes.

Le lendemain, en se promenant sur la route de Donwell, elles rencontrèrent M. Martin. Il était à pied et, après avoir salué respectueusement Emma, il regarda Harriet avec une satisfaction non déguisée ; celle-ci s’arrêta pour lui parler, et Emma continua sa route ; au bout de quelques pas, elle se retourna pour examiner le groupe et elle eut vite fait de se rendre compte de l’apparence de M. Martin ; sa mise était soignée et ses manières décentes ; rien de plus. Emma savait qu’Harriet avait été frappée de l’exquise urbanité de M. Woodhouse et elle ne doutait pas que celle-ci ne s’aperçût du manque d’élégance de M. Martin. Au bout de quelques minutes, les deux jeunes gens se séparèrent, et Harriet rejoignit Emma en courant, la figure rayonnante ; elle dit aussitôt :

« Quelle curieuse coïncidence ! C’est tout à fait par hasard, m’a-t-il dit, qu’il a pris cette route. Il n’a pas encore pu se procurer la « Romance de la forêt », il a été si occupé pendant son dernier voyage à Kingston, qu’il a tout à fait oublié, mais il y retourne demain. Eh bien ! Mlle Woodhouse, l’imaginiez-vous ainsi ? Quelle est votre opinion ? Le trouvez-vous laid ?

— Sans doute, il n’est pas beau, mais ce n’est qu’un détail en comparaison de son manque de distinction. Je n’étais pas en droit de m’attendre à grand chose mais j’avoue que je le croyais placé à deux ou trois échelons plus haut sur l’échelle sociale.

— Évidemment, dit Harriet toute mortifiée, il n’a pas la bonne grâce d’un homme du monde.

— Vous avez, Harriet, rencontré à Hartfield, quelques hommes véritablement comme il faut et vous devez vous rendre compte vous-même de la différence qui existe entre eux et M. Martin. Vous devez être étonnée d’avoir pu à aucun moment le juger favorablement. Vous avez certainement remarqué son air emprunté, ses manières frustes et son langage vulgaire ?

— Certainement, il ne ressemble pas à M. Knightley : il n’a ni le port, ni les manières de M. Knightley. Je vois la différence clairement… mais M. Knightley est particulièrement élégant.

— M. Knightley a si grand air qu’il ne serait pas équitable de l’opposer à M. Martin. Vous avez été à même d’observer d’autres hommes bien élevés : M. Weston et M. Elton, par exemple ? Faites la comparaison. Quelle différence dans le maintien, dans la manière d’écouter et de parler !

— Vous avez raison, mais M. Weston est un homme âgé : il a près de cinquante ans.

— C’est l’âge où les bonnes manières ont le plus d’importance ; le manque d’aisance devient alors plus apparent. M. Martin paraît vulgaire, malgré sa jeunesse ; que sera-ce lorsqu’il aura atteint l’âge de M. Weston ?

— Votre remarque est juste, dit Harriet d’un air grave.

— Il deviendra un gros fermier uniquement préoccupé de ses intérêts.

— Est-ce possible ? Ce serait épouvantable !

— Le fait d’avoir oublié de se procurer le livre que vous lui aviez recommandé indique suffisamment combien ses devoirs professionnels l’absorbent déjà ; il était beaucoup trop occupé des fluctuations du marché pour penser à autre chose, ce qui est fort naturel chez un homme qui gagne sa vie.

Читать дальше
Тёмная тема

Шрифт:

Сбросить

Интервал:

Закладка:

Сделать

Похожие книги на «Emma (Édition intégrale)»

Представляем Вашему вниманию похожие книги на «Emma (Édition intégrale)» списком для выбора. Мы отобрали схожую по названию и смыслу литературу в надежде предоставить читателям больше вариантов отыскать новые, интересные, ещё не прочитанные произведения.


Отзывы о книге «Emma (Édition intégrale)»

Обсуждение, отзывы о книге «Emma (Édition intégrale)» и просто собственные мнения читателей. Оставьте ваши комментарии, напишите, что Вы думаете о произведении, его смысле или главных героях. Укажите что конкретно понравилось, а что нет, и почему Вы так считаете.