Jane Austen - Emma (Édition intégrale)

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Emma Woodhouse a vingt-et-un ans. Elle habite la belle demeure de Hartfield, près du gros bourg de Highbury, avec son père âgé, hypocondriaque et veuf, entourée d'amis fidèles, tel Mr Knightley, son beau-frère, propriétaire du riche domaine voisin de Donwell Abbey. Son ancienne gouvernante, Miss Taylor, vient d'épouser un veuf fortuné, Mr Weston, dont le fils a été adopté tout jeune par son oncle et sa tante, les Churchill, avec qui il vit à Enscombe, dans le Yorkshire. Emma, persuadée d'être à l'origine du mariage de Miss Taylor, et d'avoir des talents d'entremetteuse, décide alors, pour occuper sa solitude, de faire épouser la jeune et jolie Harriet Smith, dont elle s'est entichée, par Mr Elton, le vicaire de Highbury.

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Emma s’efforça d’entretenir ce courant d’idées plus gaies et espéra qu’avec l’aide du jacquet elle parviendrait à faire franchir heureusement à son père le cap de la soirée. On apporta la table, mais à ce moment un visiteur fut introduit et la rendit inutile.

M. Knightley était un homme de trente-sept ans, le frère aîné du mari d’Isabelle et en même temps un très ancien et intime ami de la famille. Il habitait à une demi-lieue d’Hartfield où il venait souvent et où il était toujours le bienvenu ; ce soir là, il fut particulièrement fêté car il arrivait de Londres et venait de faire une visite à leurs parents communs. C’était une heureuse diversion qui tint M. Woodhouse de bonne humeur pendant quelque temps ; après avoir obtenu tous les renseignements possibles sur la santé de sa fille et de ses petits-enfants, M. Woodhouse ajouta avec reconnaissance :

— C’est bien aimable à vous, M. Knightley, d’être sorti à cette heure tardive pour nous faire une visite et d’avoir bravé l’obscurité et le froid.

— Je puis vous assurer, monsieur, qu’il y a un magnifique clair de lune et le temps est si doux qu’il faut que je m’éloigne de votre grand feu.

— Mais la route doit être détrempée.

— Regardez mes bottines : vous voyez ! Il n’y a pas une tache de boue.

— C’est étonnant, car, ici, la pluie n’a cessé de tomber. J’avais même proposé de remettre le mariage.

— À propos, je ne vous ai pas encore offert mes félicitations ; du reste, je me rends compte du genre de satisfaction que vous devez éprouver ! J’espère que tout s’est passé aussi bien que possible. Comment vous êtes-vous comportés ? Qui est-ce qui a versé le plus de larmes ?

— Ah ! pauvre mademoiselle Taylor ! C’est une triste affaire.

— Dites plutôt : pauvres M. et Mlle Woodhouse. J’ai beaucoup de considération pour vous et pour Emma, mais j’estime l’indépendance le premier des biens ! De toute façon, il vaut mieux avoir une seule personne à contenter au lieu de deux.

— Surtout lorsqu’une de ces personnes est un être aussi capricieux et exigeant ! dit Emma d’un ton ironique. Voilà votre pensée de derrière la tête, je le sais ; voilà ce que vous diriez si mon père n’était pas là.

— En effet, ma chère, dit M. Woodhouse en soupirant ; j’ai bien peur d’être parfois très capricieux et exigeant.

— Mais, mon cher papa, vous ne supposez pas que je faisais allusion à vous ou que M. Knightley avait cette intention ? Quelle horrible idée ! Oh non ! C’est de moi qu’il s’agissait. M. Knightley aime à me taquiner.

— Emma sait que je ne la flatte jamais, dit M. Knightley. Mais en l’occurrence je ne songeais pas à la critiquer.

— Allons, dit Emma toute disposée à ne pas insister, je vois que vous voulez avoir des nouvelles du mariage ; je serai heureuse de vous en donner, car nous nous sommes tous comportés d’une façon charmante : pas une larme ; c’est à peine si on voyait un visage défait. Nous avions conscience que nous allions vivre à une demi-lieue les uns des autres.

— Ma chère Emma est si courageuse, dit M. Woodhouse, mais en réalité, M. Knightley, elle est très affectée.

Emma détourna la tête, souriant et pleurant à la fois.

— Il est impossible qu’Emma ne sente pas la perte d’une pareille compagne, répondit M. Knightley. Nous ne l’aimerions pas autant que nous l’aimons si nous pouvions le supposer ; mais elle sait combien ce mariage est à l’avantage de Mlle Taylor, combien il est important à un certain âge d’avoir un chez soi et de sentir l’avenir assuré ; elle ne peut donc permettre à son chagrin d’être plus fort que sa joie. Tous les amis de Mlle Taylor doivent se réjouir de la voir si heureusement mariée.

— Et vous oubliez une cause de contentement qui m’est personnelle ; je me flatte, dit Emma d’avoir contribué à ce mariage que je prévoyais depuis quatre ans !

M. Knightley hocha la tête. M. Woodhouse répondit affectueusement :

— Ah ! ma chère, je vous en prie, ne faites plus de prédictions, car elles se réalisent toujours. J’espère aussi que vous renoncerez à préparer des mariages.

— Je vous promets de ne pas m’en occuper pour mon compte, papa, mais je ne puis prendre d’engagement en ce qui concerne les autres. Il n’y a rien de plus amusant. Je me sens encouragée par ce début ! Tout le monde était d’accord pour trouver que M. Weston paraissait fort bien se passer de femme : ses affaires en ville lui fournissaient une occupation et quand il arrivait ici, ses amis l’accaparaient ; chacune de ses soirées était prise. Quelques personnes affirmaient même que sa femme, sur son lit de mort, avait exigé qu’il fît serment de ne pas se remarier ; d’autres que son fils et l’oncle s’y opposaient. On disait toutes sortes de billevesées à ce sujet, mais je n’ai jamais voulu y croire. Un matin, il y a environ quatre ans, Mlle Taylor et moi avons rencontré M. Weston dans Broadway Lane : la pluie menaçait, et il fit preuve de l’empressement le plus galant en courant aussitôt emprunter deux parapluies chez le fermier Mitchell. Dès cet instant j’ai envisagé la possibilité de cette union et depuis je me suis appliquée à en amener la réalisation. Vous ne voudriez pas, papa, que je reste sur mon succès ?

— Qu’entendez-vous par succès ? dit M. Knightley. Un succès suppose un effort. Or, si je ne me trompe, votre rôle a consisté à vous dire, un jour de loisir : « Il me semble que ce serait une bonne fortune pour Mlle Taylor si M. Weston l’épousait. J’admets même volontiers que vous ayez formulé ce souhait à diverses reprises. Où voyez-vous là un succès ? Quel est votre mérite ? De quoi êtes-vous fière ? Vous avez deviné juste, c’est tout ce que l’on peut dire.

— Admettons qu’il en soit ainsi : il y a toujours du mérite à deviner juste. Quant à mon pauvre mot « succès », à propos duquel vous me querellez, je ne suis pas sûre de ne pas y avoir quelque droit. J’imagine qu’il existe un moyen terme entre n’avoir rien fait et avoir tout fait. Si je n’avais favorisé les visites de M. Weston, si je ne l’avais pas encouragé de toute manière, il se peut que les choses n’aient pas abouti malgré tout. Vous connaissez assez Hartfield pour vous en rendre compte.

— Un homme franc, loyal comme M. Weston et une femme intelligente, simple comme Mlle Taylor arrivent sans difficulté à s’entendre, s’ils en ont le désir. Il est probable que votre intervention vous a été plus préjudiciable qu’elle ne leur a été utile.

— Emma ne pense jamais à elle-même quand il s’agit de rendre service aux autres, intervint M. Woodhouse, ne saisissant qu’à moitié le sens de la conversation ; mais, ma chère, ne vous mêlez plus de mariages : ce sont de sottes entreprises qui rompent le cercle de famille.

— Laissez-moi en négocier encore un, papa : celui de notre vicaire. Pauvre M. Elton ! Il faut que je lui trouve une femme. Depuis un an qu’il est installé à Hartfield, il a transformé le presbytère et il a fait preuve de beaucoup de goût dans l’arrangement de son intérieur : ce serait une pitié s’il demeurait célibataire. Il paraissait, en joignant les mains des nouveaux mariés, tout disposé, le cas échéant, à tendre la sienne dans le même but.

— M. Elton est un jeune homme accompli et j’ai beaucoup d’estime pour lui. Je vous conseille, ma chère, si vous désirez lui donner un témoignage de sympathie, de l’inviter à dîner un de ces soirs : c’est la meilleure manière de vous intéresser à lui. Je suis sûr que M. Knightley voudra bien se joindre à nous ce jour-là.

— Avec le plus grand plaisir, répondit M. Knightley en riant, et je dois dire que je partage absolument votre opinion à ce sujet. Invitez M. Elton à dîner, Emma, ajouta-t-il, servez lui le poisson le plus rare et le poulet le plus fin, mais laissez-le choisir sa femme ! Croyez-moi ; un homme de vingt-sept ans est capable de se diriger tout seul.

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