William Thackeray - La foire aux vanités (Texte intégrale, Tome 1 et 2)

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La foire aux vanités (Texte intégrale, Tome 1 et 2): краткое содержание, описание и аннотация

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Amelia Sedley et Becky Sharp sont deux amies qui suivent l'enseignement d'un pensionnat pour jeunes filles. La première est issue d'une famille bourgeoise fortunée, est timide, douce et ne connaît rien de la vie. La seconde a perdu ses parents ; elle est intelligente, charmante et fait tout pour cacher ses origines modestes et suspectes aux yeux de la bonne société londonienne. À la fin de leur scolarité, Amélia invite Becky à passer quelques semaines chez ses parents. Becky y fait la connaissance de Joseph " Joe " Sedley, le frère d'Amélia, d'ordinaire receveur d'impôts en Inde, et de retour en Angleterre.
" La Foire aux vanités " de William Makepeace Thackeray dépeint la société anglaise de la première moitié du XIXe siècle et la critique de façon mordante.

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« Est-ce ici la maison de sir Pitt Crawley ? demanda John de son siége.

– Oui, dit l’homme de la maison avec un signe affirmatif.

– Avancez ici pour enlever ces paquets, dit John.

– Enlevez-les vous-même, dit le portier.

– Vous ne voyez donc pas que je ne puis laisser mes bêtes ? Allons, allons, mon brave, la main à la besogne ; la demoiselle vous donnera quelque chose pour la peine, » dit John avec un gros rire.

Miss Sharp ne pouvait prétendre aux égards de cet homme ; ses rapports avec la famille des Sedley allaient en rester là, et les domestiques n’avaient rien reçu d’elle à son départ.

Le bonhomme chauve sortit les mains des poches de sa culotte ; puis, obéissant à l’injonction du cocher, il chargea la malle de miss Sharp sur son épaule et l’entra dans la maison.

« Prenez encore ce panier et ce châle, et ouvrez-moi la porte, dit miss Sharp en descendant de voiture toute courroucée. Quant à vous, j’écrirai à M. Sedley pour l’informer de votre conduite, dit-elle au cocher.

– Ne soyez pas méchante, ma petite dame, répondit le domestique ; vous n’avez rien oublié, n’est-ce pas ? Et les robes de mam’zelle Mélia, les avez-vous aussi ? Elles devaient revenir à la femme de chambre. J’espère qu’elles seront à votre taille. Fermez la porte, Jim. C’est pas d’elle qu’on peut attendre quéque chose, continua John en faisant avec son pouce un geste démonstratif du côté de miss Sharp. Une belle emplette pour vous, en vérité, une belle emplette ! »

Et en parlant ainsi, le cocher fouetta ses chevaux. En réalité, il nourrissait de tendres sentiments pour la femme de chambre, et il enrageait de la voir frustrée de ses petits profits.

En entrant dans la salle à manger, sous la conduite du personnage en guêtres, Rebecca trouva à l’appartement l’air de deuil qu’ils prennent tous quand leurs nobles habitants disent adieu à la ville. Les pièces semblent alors pousser la fidélité jusqu’à pleurer l’absence de leurs maîtres. Un tapis de pied roulé sur lui-même cachait son air boudeur sous le buffet. Les tableaux voilaient leur face sous de vieilles enveloppes de papier gris. La lampe pendait au plafond, se dérobant aux yeux dans un vieux sac de toile grise, et les rideaux des croisées disparaissaient sous des housses de toutes les paroisses. Du fond de son coin sombre, le buste en marbre de sir Walpole Crawley contemplait la nudité du plancher et les chenets huilés pour prévenir la rouille. Sur la cheminée, des étuis veufs de cartes à jouer ; l’étagère poussée derrière le tapis ; les chaises les pieds en l’air et rangées contre le mur ; à l’opposé de la statue, dans un coin non moins sombre, sur un petit guéridon, gisait une gaine à couteau, tout écorchée, dont la forme attestait l’antiquité.

Deux chaises de cuisine, une table ronde, une pelle et des pincettes se groupaient autour du foyer, où un poêlon chauffait aux tièdes clartés d’un feu mourant. On voyait sur la table à côté d’un morceau de pain et de fromage, un chandelier en fer-blanc et un peu de porter dans un cruchon.

« Vous avez dîné, sans doute ? Ceci serait peut-être trop long pour votre estomac ; voulez-vous une goutte de bière ?

– Où est sir Pitt Crawley ? demanda miss Sharp avec un air de majesté.

– Hi ! hi ! c’est moi qui est sir Pitt Crawley. Vous me devez un bon pourboire pour votre bagage. Hi ! hi ! demandez à mistress Tinker si je ne le suis pas. Mistress Tinker, je vous présente miss Sharp. Mademoiselle la gouvernante, voici ma femme de ménage, ho ! ho ! »

La personne répondant au nom de mistress Tinker fit au même instant son apparition dans la chambre ; elle apportait la pipe et le tabac demandés une minute avant l’arrivée de miss Sharp ; elle remit le tout entre les mains de sir Pitt, qui s’assit au coin du feu.

« Et les liards ? demanda-t-il ; je vous ai donné trois pièces de six liards. Vous avez à me rendre, vieille Tinker !

– Voilà, répliqua mistress Tinker, lui jetant sa monnaie. Être baronnet pour liarder de la sorte !

– Un liard par jour, cela fait sept schellings par an, répondit le maître de céans ; sept schellings par an font l’intérêt de sept guinées. Comptez par liards, vieille Tinker, et vous verrez bientôt arriver les guinées.

– C’est bien sir Pitt Crawley à ne pas vous y tromper, ma jeune dame ; il n’y en a pas un comme lui pour regarder de si près aux liards, dit mistress Tinker d’un air maussade. D’ici à peu vous connaîtrez encore mieux l’homme.

– Et vous ne m’en aimerez pas moins, miss Sharp, dit le vieux gentilhomme d’un air presque poli ; je suis juste avant d’être généreux.

– Il n’a de sa vie fait cadeau d’un liard, bougonna la Tinker.

– Et n’en a nulle envie pour l’avenir : c’est contre mes principes. Allez chercher une chaise à la cuisine, Tinker, si vous avez envie de vous asseoir, et puis nous dirons un mot au souper. »

En attendant, le baronnet plongea sa fourchette dans la poêle et en retira un morceau de tripe et un oignon ; et, après un partage fait avec la plus scrupuleuse équité, il prit sa portion, ainsi que mistress Tinker.

« Vous voyez, miss Sharp, quand je ne suis pas ici, je paye à Tinker ses frais de nourriture ; mais, quand je suis à la ville, elle dîne avec la famille. Ah ! ah ! je suis bien aise, mademoiselle, que vous n’ayez pas faim, pas vrai, Tink ? »

Et ils attaquèrent à belles dents leur frugal repas.

Après le souper, sir Pitt Crawley se mit à fumer sa pipe ; quand il fit tout à fait noir, il plaça un bout de chandelle sur un brûle-tout, et tirant d’une poche sans fond une liasse formidable de dossiers, il se mit à les lire et à les mettre en ordre.

« Je suis ici pour des affaires de loi, ma chère, et voilà ce qui me procure le plaisir d’avoir demain une si jolie compagne de voyage.

– Il est toujours avec des procès, dit mistress Tinker en se versant à boire.

– Buvez et ne vous gênez pas, dit le baronnet. Oui, ma chère, Tinker dit vrai, j’ai perdu et gagné plus de procès qu’aucun homme en Angleterre. Jetez les yeux sur ceci : Crawley, baronnet, contre Snaffle . J’en aurai raison ou j’y perdrai mon nom de Pitt Crawley. – Podder et C e , contre Crawley, baronnet ; – les contrôleurs de la commune de Snailby contre Crawley, baronnet . Qu’ils prouvent donc que c’est du domaine public, je les en défie ; ce terrain est bien à moi ; il n’appartient pas plus à la commune qu’à vous ou à Tinker que voilà. Je les mettrai à quia , quand il devrait m’en coûter mille guinées. Regardez un peu ces papiers ; il ne tient qu’à vous, si le cœur vous en dit, ma très-chère ; avez-vous une belle main pour écrire ? Je vous mettrai en réquisition quand nous serons à Crawley-la-Reine, miss Sharp. Maintenant que la douairière est morte, j’ai besoin d’un aide.

– Elle ne valait pas mieux que lui, reprit la Tinker ; elle était toujours en chicane avec ses fournisseurs ; en quatre ans, elle a congédié quarante-huit domestiques.

– Elle était donc avare, très-avare ? dit l’orpheline d’un ton de naïveté.

– Pour moi c’était une perle ; elle me sauvait un homme d’affaires. »

La conversation continua assez longtemps sur ce ton confidentiel, au grand amusement de la nouvelle arrivée. Bonnes ou mauvaises, les qualités de sir Pitt Crawley étaient mises par lui dans tout leur jour, sans qu’il cherchât le moins du monde à les déguiser. Il ne tarissait pas sur son compte, tantôt faisant usage du patois de l’Hampshire dans toute sa rudesse et sa vulgarité, et tantôt adoptant le langage de l’homme du monde. Enfin, on se souhaita le bonsoir, après recommandation à miss Sharp d’être prête le lendemain à cinq heures du matin.

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