William Thackeray - La foire aux vanités (Texte intégrale, Tome 1 et 2)

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La foire aux vanités (Texte intégrale, Tome 1 et 2): краткое содержание, описание и аннотация

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Amelia Sedley et Becky Sharp sont deux amies qui suivent l'enseignement d'un pensionnat pour jeunes filles. La première est issue d'une famille bourgeoise fortunée, est timide, douce et ne connaît rien de la vie. La seconde a perdu ses parents ; elle est intelligente, charmante et fait tout pour cacher ses origines modestes et suspectes aux yeux de la bonne société londonienne. À la fin de leur scolarité, Amélia invite Becky à passer quelques semaines chez ses parents. Becky y fait la connaissance de Joseph " Joe " Sedley, le frère d'Amélia, d'ordinaire receveur d'impôts en Inde, et de retour en Angleterre.
" La Foire aux vanités " de William Makepeace Thackeray dépeint la société anglaise de la première moitié du XIXe siècle et la critique de façon mordante.

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« Vous coucherez cette nuit avec Tinker, lui dit-il ; c’est un grand lit où l’on peut tenir deux : lady Crawley y est morte. Bonne nuit ! »

Sir Pitt se retira après ce compliment, et la très-solennelle Tinker, le chandelier à la main, ouvrit la marche à travers de grands escaliers en pierre, de longues enfilades de salons immenses dont toutes les serrures étaient recouvertes de papier ; elle arriva enfin à la chambre où lady Crawley s’était endormie du dernier sommeil. L’aspect de cette pièce avait quelque chose de si funèbre et de si triste que non-seulement on était disposé à croire que lady Crawley y avait rendu le dernier soupir, mais que le fantôme de la pauvre dame n’avait pas cessé de l’habiter. Rebecca allait et venait dans l’appartement avec un entrain des plus joyeux. Elle avait déjà sondé les profondeurs des placards, des cabinets, des armoires ; elle ouvrait les tiroirs fermés, passait en revue les affreux tableaux suspendus aux murs et tous les objets de toilette, tandis que la femme de chambre s’occupait à dire ses prières.

« Je ne voudrais pas m’endormir dans le lit que voici sans avoir la conscience en repos, mademoiselle, dit la vieille servante.

– Il y a dans cette chambre, reprit Rebecca, de quoi nous loger avec une demi-douzaine de revenants. Contez-moi donc tout ce que vous savez sur lady Crawley, sir Pitt Crawley et tous les autres, ma chère mistress Tinker. »

Mais la vieille Tinker n’était pas une personne à se laisser tirer les vers du nez par des questions en l’air. Elle intima à miss Sharp que le lit était fait pour dormir et non pour causer ; et bientôt, du coin où elle reposait, s’éleva un ronflement comme il n’en peut sortir que d’une conscience irréprochable. Rebecca resta éveillée longtemps, fort longtemps ; elle pensait au lendemain, au nouveau monde qui s’ouvrait devant elle, aux chances de succès qu’elle y trouverait. La chandelle, placée dans la cuvette, jetait une dernière lueur avant de s’éteindre ; la cheminée projeta une ombre épaisse sur la moitié d’un canevas pour marquer , ouvrage, sans doute, de la feue milady, précieusement encadré, et sur deux portraits de famille représentant deux jeunes garçons l’un en habit de collége, l’autre en veste rouge de soldat. Au moment de s’endormir, miss Sharp se demanda auquel elle devait rêver.

À quatre heures, par une matinée d’été assez brillante pour donner un aspect joyeux même aux sombres murailles de Great-Gaunt-Street, la fidèle Tinker éveilla sa compagne de lit et l’avertit de se préparer pour le départ ; puis tirant les verroux du vestibule, et ouvrant la grande porte dont les gonds firent par un long grincement tressaillir les échos endormis de la rue, elle se dirigea vers Oxford-Street, et prit un fiacre à la station de l’endroit. Il est inutile d’entrer dans des détails sur le numéro de la voiture ou de constater que le cocher était venu de grand matin dans le voisinage de Swallow-Street avec l’espoir de trouver quelque jeune viveur au pas chancelant, qui ayant besoin de l’assistance de son véhicule pour rentrer chez lui le payerait avec la générosité de l’ivresse.

Inutile de dire que si le cocher caressait cette espérance, il eut à se détromper grandement. Car le digne baronnet qu’il voiturait dans sa boîte jusqu’à la Cité ne lui donna pas un sou en sus du prix de la course. Le pauvre John eut beau crier et tempêter, jeter dans le ruisseau les coffres de miss Sharp et jurer qu’il en appellerait aux tribunaux pour se faire payer son dû.

« Songez-y à deux fois, dit l’un des valets d’écurie, vous avez à faire à sir Pitt Crawley.

– Entends-tu, Joe, cria le baronnet d’un air approbateur ; je voudrais bien voir un homme qui oserait me faire aller !

– Et moi aussi ! dit Joe en bougonnant entre ses dents et en chargeant les bagages du baronnet sur la voiture.

– Gardez le siége pour moi, conducteur, cria le membre du parlement au cocher.

– Oui, sir Pitt, répliqua celui-ci la main au chapeau et la rage dans le cœur, car il avait promis cette place à un jeune étudiant de Cambridge, dont il aurait eu au moins une couronne de pourboire. Miss Sharp avait pris une place à l’intérieur de la voiture qui allait la transporter dans un monde nouveau. Comment le jeune étudiant de Cambridge étendit cinq vêtements sur ses genoux et se mit en frais, lorsque la petite miss Sharp obligée de quitter l’intérieur, vint prendre place à côté de lui ; comment il la couvrit d’un de ses paletots, et finit par reprendre toute sa belle humeur ;

Comment le monsieur asthmatique et la vieille précieuse qui jurait à tout propos sur son honneur, qu’auparavant elle n’avait jamais voyagé en voiture publique (il y avait toujours quelqu’une de ces dames dans les voitures publiques du temps, hélas ! où elles existaient encore, car où sont-elles passées aujourd’hui ?) et la grosse veuve avec sa bouteille de brandy prirent successivement leur place sur les banquettes de l’intérieur ;

Comment le conducteur leur demanda à tous de l’argent et recueillit six sous du monsieur asthmatique et cinq liards crasseux de la grosse veuve ;

Comment la voiture se mit enfin en route et traversa les sombres ruelles d’Aldersgate, fit trembler en passant les vitraux de Saint-Paul, franchit avec rapidité l’entrée des étrangers à Fleet-Market qui, avec Exeter-Change, appartient désormais au monde des souvenirs ;

Comment on passa l’Ours blanc de Piccadilly, tandis qu’on voyait flotter un voile de brouillard sur les jardins de Knightsbridge ;

Comment on laissa derrière soi Turnham-Green, Brentford et Bagshot ;

Il n’est pas besoin de le dire ici.

Celui qui écrit ses lignes ayant, dans ses jeunes années, parcouru cette route enchanteresse par une radieuse et belle matinée, y ramène sa pensée avec un sentiment de regret et de plaisir. Où est-elle maintenant cette route avec le plaisant chapitre des accidents de voyage ? Il n’y a plus de Chelsea ou de Greenwich pour les vieux et honnêtes cochers à la trogne rougie ? Où sont-ils passés, je le demande, tous ces joyeux compagnons ? Le vieux Welder est-il vivant ou mort ? Et les garçons d’auberge avec leurs hôtels où l’on vous offrait le bœuf froid servi à la hâte ? Et ce palefrenier stupide avec son nez bleu et gelé, son seau à l’anse criarde, où a-t-il passé ? où sont ses descendants ? Pour tous ces grands génies en jupons qui écrivent des nouvelles à l’intention des enfants de notre bien-aimé lecteur, ces hommes et ces choses passeront à l’état de légende, comme l’histoire de Ninive, de Cœur-de-Lion ou de Jean-Paul Chopart. Pour eux, la diligence va usurper la place des châteaux enchantés ; un attelage de quatre chevaux bais ne prêtera pas moins au merveilleux que Bucéphale et l’Hippogriffe. Ah ! comme leur poil était brillant quand les garçons d’écurie leur enlevaient la couverture ! comme ils s’élançaient avec ardeur sur la route ! comme leur queue était belle à voir frissonner, leurs flancs à voir fumer quand, au terme du relais, ils rentraient dans la cour d’auberge avec la dignité du devoir accompli ! Hélas ! nous n’entendrons plus les notes joyeuses et fausses du conducteur lorsque les portes s’ouvraient à minuit pour laisser passer sa voiture ? Mais où nous emporte en ce moment l’omnibus de Trafalgar ?

Puis… Mais, sans nous arrêter aux mille incidents de la route, nous irons tout droit à Crawley-la-Reine, pour savoir comment va s’y trouver miss Rebecca Sharp.

CHAPITRE VIII.

Tout confidentiel.

MISS REBECCA SHARP À MISS AMÉLIA SEDLEY.

Service de la chambre des communes

« Russell-Square, à Londres,

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