William Thackeray - La foire aux vanités (Texte intégrale, Tome 1 et 2)

Здесь есть возможность читать онлайн «William Thackeray - La foire aux vanités (Texte intégrale, Tome 1 et 2)» — ознакомительный отрывок электронной книги совершенно бесплатно, а после прочтения отрывка купить полную версию. В некоторых случаях можно слушать аудио, скачать через торрент в формате fb2 и присутствует краткое содержание. Жанр: unrecognised, на французском языке. Описание произведения, (предисловие) а так же отзывы посетителей доступны на портале библиотеки ЛибКат.

La foire aux vanités (Texte intégrale, Tome 1 et 2): краткое содержание, описание и аннотация

Предлагаем к чтению аннотацию, описание, краткое содержание или предисловие (зависит от того, что написал сам автор книги «La foire aux vanités (Texte intégrale, Tome 1 et 2)»). Если вы не нашли необходимую информацию о книге — напишите в комментариях, мы постараемся отыскать её.

Amelia Sedley et Becky Sharp sont deux amies qui suivent l'enseignement d'un pensionnat pour jeunes filles. La première est issue d'une famille bourgeoise fortunée, est timide, douce et ne connaît rien de la vie. La seconde a perdu ses parents ; elle est intelligente, charmante et fait tout pour cacher ses origines modestes et suspectes aux yeux de la bonne société londonienne. À la fin de leur scolarité, Amélia invite Becky à passer quelques semaines chez ses parents. Becky y fait la connaissance de Joseph " Joe " Sedley, le frère d'Amélia, d'ordinaire receveur d'impôts en Inde, et de retour en Angleterre.
" La Foire aux vanités " de William Makepeace Thackeray dépeint la société anglaise de la première moitié du XIXe siècle et la critique de façon mordante.

La foire aux vanités (Texte intégrale, Tome 1 et 2) — читать онлайн ознакомительный отрывок

Ниже представлен текст книги, разбитый по страницам. Система сохранения места последней прочитанной страницы, позволяет с удобством читать онлайн бесплатно книгу «La foire aux vanités (Texte intégrale, Tome 1 et 2)», без необходимости каждый раз заново искать на чём Вы остановились. Поставьте закладку, и сможете в любой момент перейти на страницу, на которой закончили чтение.

Тёмная тема
Сбросить

Интервал:

Закладка:

Сделать

– Sans doute, dit Dobbin avec un air qui démentait ses paroles, personne ne peut savoir mieux que vous que vous avez toujours été parmi les tories, et que votre famille est l’une des plus vieilles de l’Angleterre ; mais…

– Venez avec moi voir ces demoiselles, et faites l’amour pour votre compte à miss Sharp, » dit le lieutenant en interrompant son ami ; mais le capitaine Dobbin refusa d’accompagner Osborne dans sa visite aux dames de Russell-Square.

En apercevant dans la maison des Sedley deux têtes qui faisaient le guet à deux étages différents, Osborne ne put s’empêcher de rire.

Le fait est que miss Amélia était à sa fenêtre, interrogeant de l’œil avec la plus grande anxiété le côté du square qui lui faisait face, et où habitait M. Osborne, dans l’espérance de découvrir le lieutenant ; et miss Sharp, de la chambre à coucher située au second étage, s’était mise en observation, comptant bien voir apparaître la masse respectable qui avait nom Joseph.

« Ma sœur Anne est à sa tour, dit Osborne à Amélia, mais elle ne voit rien venir. »

Et, tout joyeux de sa plaisanterie, il prit un malin plaisir à dépeindre en termes grotesques à miss Sedley le fâcheux état de son frère.

« George, c’est très-mal à vous de rire, » lui dit-elle avec un air de reproche.

Mais George n’en continua que de plus belle en présence de sa mine contrite et désappointée, et persista à croire que sa plaisanterie était des plus divertissantes. Lorsque miss Sharp descendit, il la railla beaucoup au sujet de l’effet que ses charmes avaient produit sur le gros employé de la compagnie des Indes.

« Ah ! miss Sharp, si vous aviez pu le voir ce matin, dit-il, vagissant dans sa robe de chambre à ramages et se tordant sur son sofa, si vous l’aviez vu tirant la langue à son apothicaire Glauber…

– Voir qui ? dit miss Sharp.

– Qui ? comment ! qui ! mais ce ne peut être que le bon capitaine Dobbin, dont nous nous sommes si vivement préoccupés la nuit dernière.

– Ah ! nous nous sommes bien mal conduits avec lui ; dit Emmy toute rougissante ; en effet, je l’avais… complétement oublié.

– Oh ! pour cela, c’est vrai, s’écria Osborne redoublant ses éclats de rire ; et puis on ne peut pas toujours penser à Dobbin, n’est-ce pas, Amélia ? n’est-ce pas, miss Sharp ?

– Si ce n’est quand il a renversé son verre sur la table, répliqua miss Sharp d’un air sec et avec un mouvement d’impatience ; je n’ai pas pris garde un seul moment à l’existence du capitaine Dobbin.

– C’est bon, miss Sharp, je le lui dirai, » répondit Osborne.

Comme il parlait, miss Sharp sentit naître en elle un sentiment de défiance et de haine pour ce jeune officier, sans qu’il pût s’en douter le moins du monde. « Peut-être veut-il s’amuser à mes dépens, pensa Rebecca ; peut-être m’a-t-il tournée en ridicule auprès de Joseph ; peut-être a-t-il renouvelé ses terreurs. Et l’autre ne viendra pas. »

Un nuage passa sur ses yeux et son cœur battit plus vite.

« Vous plaisantez toujours, dit-elle avec un sourire aussi ingénu qu’elle put le prendre ; vous avez beau jeu, monsieur George, je n’ai personne ici pour me défendre. »

George Osborne, pendant qu’elle s’éloignait et qu’Amélia le grondait du regard, éprouva un léger regret d’avoir mal à propos chagriné cette pauvre créature, d’ailleurs si à plaindre ; mais bientôt il reprit :

« Ma chère Amélia, vous êtes trop bonne, trop indulgente ; vous n’avez pas encore comme moi l’expérience du monde. Il faut que votre petite amie miss Sharp apprenne à rester à sa place.

– Pensez-vous que Joseph…

– Sur ma parole, ma chère ; je n’en sais rien ; il peut le faire comme ne pas le faire, je ne suis pas son maître. Mais je sais seulement que c’est un garçon très-léger, très-vain, et qu’il a mis dans une très-désagréable et très-fausse position ma chère petite louloute. »

Il se remit à rire d’une façon si drôle qu’Emmy ne put s’empêcher de rire avec lui.

Joe ne vint pas de toute la journée. Mais cela inquiétait peu Amélia, car la petite diplomate avait envoyé le groom aide de camp de maître Sambo, à la maison de son frère, pour lui demander un livre qu’il lui avait promis et s’informer de ses nouvelles. Il fut répondu par le valet de Joe, M. Brush, que l’indisposition de son maître le retenait au lit, et que le docteur était en ce moment auprès de lui. « Il viendra demain, » pensa-t-elle. Mais elle ne se sentait point le courage de rien dire à ce sujet à Rebecca, et cette jeune personne elle-même ne fit aucune allusion à cette affaire dans toute la soirée qui suivit la nuit passée au Vauxhall.

Le lendemain cependant, comme les jeunes dames assises sur le sofa s’occupaient à travailler, à écrire des lettres ou à lire des romans, Sambo entra dans la pièce avec son air d’empressement habituel ; il portait un paquet sous le bras et une lettre sur un plateau.

« Une lettre de M. Joseph pour mademoiselle, » dit Sambo.

Amélia l’ouvrit tout en tremblant.

Voici ce qu’elle disait :

« Ma chère Amélia,

« Je vous envoie l’Orphelin de la Forêt . Je me sentais trop mal pour aller vous voir hier et aujourd’hui. Je quitte la ville pour Cheltenham. Excusez-moi, si c’est possible, auprès de l’aimable miss Sharp de ma conduite au Vauxhall. Priez-la de me pardonner et d’oublier tout ce que je lui ai dit dans l’excitation de ce fatal souper. Dès que je me sentirai mieux, car ma santé est fort ébranlée, j’irai passer quelques mois en Écosse.

« Votre bien affectionné,

« JOE SEDLEY. »

C’était l’arrêt de mort, tout était perdu. Amélia n’osait regarder la pâle figure et les yeux enflammés de Rebecca. Elle laissa tomber la lettre sur les genoux de son amie ; puis, sortant de la pièce, elle alla se réfugier dans sa chambre, où son petit cœur éclata en sanglots.

Blenkinsop l’intendante l’y suivit pour lui prodiguer ses consolations ; Amélia, en épanchant ses larmes dans son sein, reprit un peu de courage.

« Ne vous laissez pas abattre, mademoiselle ; je n’aurais pas voulu vous le dire, mais personne de la maison ne l’a aimée, excepté au commencement. Je l’ai vue, de mes propres yeux vue, lisant les lettres de votre maman. Pinner dit qu’elle est toujours à fouiller dans votre boîte à bijoux et dans vos tiroirs, et dans les tiroirs de tout le monde. Elle est sûre qu’elle a mis votre ruban blanc dans sa malle.

– Je le lui ai donné, je le lui ai donné, » répondit Amélia.

Mais cela ne modifia en rien l’opinion de mistress Blenkinsop sur miss Sharp.

« Voyez-vous, Pinner, je ne me fie pas à toutes ces gouvernantes qui ne sont ni chien ni loup. Elles se donnent les airs et les allures de nos grandes dames, et souvent elles ne sont pas mieux payées que vous et moi. »

Il était désormais évident pour tous les habitants de la maison, excepté pour la pauvre Amélia, que Rebecca devait partir ; et grands et petits, toujours à l’exception d’une seule personne, pensaient que ce départ devait avoir lieu dans le plus bref délai. Cette bonne jeune fille bouleversa tous les tiroirs, toutes les armoires, tous les sacs, passa en revue ses robes, fichus, colifichets, chiffons, dentelles, soieries et falbalas, choisissant une chose, puis l’autre, puis encore une autre, pour en faire un petit paquet pour Rebecca. Puis, allant trouver son père, ce généreux commerçant de la Cité, qui lui avait promis autant de guinées qu’elle avait d’années, elle pria de donner cet argent à sa chère Rebecca, qui en avait besoin, tandis qu’elle ne manquait de rien.

George Osborne lui-même fut mis à contribution, et il ne se fit pas prier. Il alla à Bond-Street acheter le plus joli chapeau, le plus élégant spencer.

Читать дальше
Тёмная тема
Сбросить

Интервал:

Закладка:

Сделать

Похожие книги на «La foire aux vanités (Texte intégrale, Tome 1 et 2)»

Представляем Вашему вниманию похожие книги на «La foire aux vanités (Texte intégrale, Tome 1 et 2)» списком для выбора. Мы отобрали схожую по названию и смыслу литературу в надежде предоставить читателям больше вариантов отыскать новые, интересные, ещё непрочитанные произведения.


Отзывы о книге «La foire aux vanités (Texte intégrale, Tome 1 et 2)»

Обсуждение, отзывы о книге «La foire aux vanités (Texte intégrale, Tome 1 et 2)» и просто собственные мнения читателей. Оставьте ваши комментарии, напишите, что Вы думаете о произведении, его смысле или главных героях. Укажите что конкретно понравилось, а что нет, и почему Вы так считаете.

x