William Thackeray - La foire aux vanités (Texte intégrale, Tome 1 et 2)

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La foire aux vanités (Texte intégrale, Tome 1 et 2): краткое содержание, описание и аннотация

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Amelia Sedley et Becky Sharp sont deux amies qui suivent l'enseignement d'un pensionnat pour jeunes filles. La première est issue d'une famille bourgeoise fortunée, est timide, douce et ne connaît rien de la vie. La seconde a perdu ses parents ; elle est intelligente, charmante et fait tout pour cacher ses origines modestes et suspectes aux yeux de la bonne société londonienne. À la fin de leur scolarité, Amélia invite Becky à passer quelques semaines chez ses parents. Becky y fait la connaissance de Joseph " Joe " Sedley, le frère d'Amélia, d'ordinaire receveur d'impôts en Inde, et de retour en Angleterre.
" La Foire aux vanités " de William Makepeace Thackeray dépeint la société anglaise de la première moitié du XIXe siècle et la critique de façon mordante.

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– Pour l’amour du ciel, Joe, lui dit-il, levons-nous et partons ; et les deux jeunes femmes se levèrent.

– Arrêtez, ma petite louloute , » hurla Joseph, aussi hardi qu’un lion ; et il jeta sa main autour de la taille de Rebecca.

Rebecca se détourna, mais ne put l’éviter. Les éclats de rire redoublèrent au dehors. Joe continua à boire, à faire l’amour et à chanter, en clignant de l’œil et en saluant avec grâce l’auditoire de son verre : et il engageait tous ceux qui voudraient à venir boire du punch avec lui.

Osborne se disposait à repousser un monsieur en bottes à revers qui voulait profiter de l’invitation, et une lutte semblait inévitable, quand, par le plus grand des bonheurs, un individu du nom de Dobbin, qui s’était jusque-là promené dans les jardins, s’arrêta devant le cabinet.

« Place ! badauds que vous êtes, » dit le nouvel arrivant.

Il se fraya un passage à travers ces rangs serrés, qui se dissipèrent devant son chapeau à cornes et sa belliqueuse tournure, et il pénétra dans le cabinet, en proie à la plus vive agitation.

« Au nom du ciel, Dobbin, où étiez-vous passé ? » dit Osborne en saisissant le châle de cachemire blanc que son ami portait à son bras, et le roulant autour d’Amélia. Soyez bon à quelque chose : veillez sur Joe pendant que je conduirai ces dames à la voiture. »

Joe se levait déjà pour s’interposer, mais d’un seul coup de main Osborne le renvoya tomber sur son siége, et le lieutenant put emmener les dames en toute sûreté. Joe leur envoya des baisers pendant qu’elles s’éloignaient, et au milieu de ses hoquets leur cria un dernier : « Dieu vous bénisse ! vous bénisse ! » Puis, saisissant la main du capitaine Dobbin et pleurant à faire pitié, il lui confia le secret de ses amours.

Il adorait cette jeune personne qui venait de partir ; il lui avait brisé le cœur, oui, par sa conduite, il lui avait brisé le cœur ; il voulait l’épouser le lendemain matin à Saint-Georges, Hanover-Square ; il voulait aller réveiller l’archevêque de Cantorbéry à Lambeth, il le voulait, et sans retard. Le capitaine Dobbin, profitant de cette pensée, lui persuada adroitement de sortir des jardins pour se rendre à Lambeth-Palace, et, quand une fois il l’eut conduit hors des portes, il fit sans peine monter le tapageur dans un fiacre qui le déposa sain et sauf à son domicile. George Osborne, sans autre accident, reconduisit les jeunes filles chez elles ; puis, quand la porte se fut refermée sur elles, en revenant par Russell-Square, il fut pris d’un fou rire qui laissa tout étonnés les gardiens de nuit.

Amélia regarda son amie avec tristesse, monta avec elle les escaliers, l’embrassa, puis elles allèrent se coucher sans ajouter une parole.

« C’est demain qu’il viendra faire sa demande, pensa Rebecca : il m’a appelée la bien-aimée de son cœur ; il m’a serré la main en présence d’Amélia. Bien sûr la demande sera pour demain. »

Amélia le croyait aussi : et j’ose avouer qu’elle pensait également à la robe qu’elle porterait comme demoiselle d’honneur, aux présents qu’elle ferait à sa bonne petite belle-sœur, à la cérémonie prochaine où elle jouerait un des principaux rôles, etc., etc.

Pauvres créatures ignorantes et crédules ! que vous connaissez peu l’effet d’un rak-punch ! Quel rapport y a-t-il entre le rack qui se trouve dans le punch de la nuit, et le rack qui se trouve dans la tête le lendemain matin ? À cette vérité, ajoutez, s’il vous plaît, qu’il n’y a pas au monde de mal de tête comparable à celui que vous donne un punch du Vauxhall. Dans l’espace de vingt années, je ne puis me souvenir que de l’effet de deux verres ! deux seulement, sur l’honneur d’un gentilhomme ! Et Joseph Sedley, atteint d’une maladie de foie, avait englouti au moins un litre de cette abominable liqueur.

Le jour suivant, que Rebecca espérait voir se lever sur sa fortune, trouva Sedley poussant les lamentations d’un homme à l’agonie, telles que la plume se refuse à les retracer. L’eau de Seltz n’étant pas encore inventée, la bière blanche, le croirait-on ? était la seule boisson qui pût apaiser la fièvre que lui avait donnée l’orgie de la nuit précédente. George Osborne trouva l’ex-receveur de Boggley-Wollah ayant auprès de lui ce breuvage adoucissant, et occupé à geindre sur un sofa. Dobbin était déjà dans la chambre, donnant des soins empressés à cette victime de la nuit dernière. Les deux officiers, après avoir jeté un regard sur le buveur de punch maintenant hors de combat, échangèrent du coin de l’œil un signe d’intelligence qui n’avait rien de très-compatissant. Le valet même de Sedley, homme de l’étiquette la plus irréprochable, aussi grave et silencieux qu’un entrepreneur de pompes funèbres, eut de la peine à faire bonne contenance en regardant son maître infortuné.

« Je n’ai jamais vu M. Sedley en fureur comme cette nuit, dit-il tout bas à Osborne, pendant que ce dernier montait l’escalier. Il voulait battre son cocher, monsieur. Le capitaine a été obligé de le monter dans ses bras, comme un enfant. »

Un sourire passager effleura les traits de maître Brush pendant qu’il parlait, mais ils retombèrent bientôt dans leur impassibilité ordinaire ; en même temps, il ouvrait la porte et annonçait :

« M. Hosbin !

– Comment vous trouvez-vous, Sedley ? dit le jeune visiteur, n’avez-vous point d’os rompus ? il y a en bas un cocher qui a l’œil tout noir et la tête tout enveloppée. Il parle de vous citer en justice.

– Que voulez-vous dire avec la justice ? demanda Sedley d’une voix mourante.

– Oui, pour l’avoir battu cette nuit, n’est-ce pas, Dobbin ? Vous l’avez poussé, mon cher, aussi rudement qu’aurait pu faire Molyneux. Le gardien de nuit dit qu’il n’a jamais vu un pauvre diable renversé aussi rudement. Demandez à Dobbin.

– Oui, vous avez eu une bourrade avec le cocher, dit le capitaine Dobbin, et vous l’avez assommé de coups.

– Et l’homme du Vauxhall à l’habit blanc ! Ah ! Joe, comme vous l’avez bousculé ; et ces pauvres femmes, comme elles criaient : c’était plaisir que de vous voir. J’ai cru que vous autres gens du civil n’aviez pas de courage ; mais je ne me mettrai jamais sur votre route quand vous serez dans les vignes du Seigneur, mon gaillard.

– Oui, je crois que je suis bien terrible lorsqu’on m’excite, » dit Joseph dans son sofa avec une grimace d’une tristesse si burlesque, que la politesse du capitaine ne put y résister plus longtemps, et que lui et Osborne partirent d’un éclat de rire.

Osborne, qui n’était pas fort aise qu’un membre de la famille dans laquelle il allait entrer, lui, George Osborne du ***e régiment, consentit à une mésalliance avec une petite fille de rien, une aventurière de gouvernante, profita de l’état de faiblesse où il voyait réduit le héros du Vauxhall et commença ainsi l’attaque :

« Vous souvient-il de votre chanson d’hier ?

– Laquelle ? demanda Joe.

– Une chanson sentimentale, après laquelle vous avez appelé Rosa… Rebecca, je ne me rappelle déjà plus son nom, vous savez bien cette petite amie d’Amélia, votre petite louloute . »

Et, saisissant la main de Dobbin, il répéta la scène de la veille, pour le plus grand supplice de celui qui y avait joué le principal rôle, et en dépit de tous les efforts du bon Dobbin pour éveiller en lui un peu de pitié.

« Pourquoi l’aurais-je épargné, répondit Osborne aux remontrances de son ami, quand il quitta l’invalide, le laissant entre les mains du docteur Glober. De quel droit se donne-t-il ces airs protecteurs et nous fait-il montrer au doigt au Vauxhall ? Quelle est cette petite institutrice qui le provoque de l’œil pour se faire aimer de lui ? Ma foi ! la famille n’est pas déjà si noble, sans la compter ! Une gouvernante, c’est fort bien, mais j’aime mieux autre chose pour belle-sœur. J’ai des idées libérales mais j’ai aussi une juste mesure d’amour-propre, et je sais ce que je dois à mon rang ; quant à elle, qu’elle ne sorte pas du sien. Je veillerai de près sur ce grand fanfaron de nabab, et je l’empêcherai de se faire encore plus fou qu’il n’est. Aussi lui ai-je dit de se tenir en garde contre toutes les manœuvres de la petite.

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