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Arcadi Strougatski: Le lundi commence le samedi

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Arcadi Strougatski Le lundi commence le samedi

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Vous êtes un programmeur scientifique et très réaliste. Mais soudain vous voici propulsé dans un institut de chercheurs passionnés pour qui le lundi commence le samedi et qui ont pour collaborateurs : des Pythies, Merlin l’Enchanteur … et un ex-Grand Inquisiteur ! Alors vous commencez à vous poser quelques questions pratiques sur le bon usage de la science et de la technique. Et les réponses que vous trouvez sont tout à fait fantastiques !

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— Ça suffit, dit Kornéev. Assez de simagrées. Lui, il connaît l’avenir. Il a déjà séjourné là où nous ne sommes pas près d’arriver. Et il sait peut-être parfaitement quand nous mourrons.

— Pauvre vieux, dit Roman, essayez d’être plus gentils avec lui. Toi surtout, Vitia. Tu es très insolent avec lui.

— Mais pourquoi est-il toujours après moi ? grogna Vitia. Et de quoi nous avons parlé, et si nous nous sommes vus …

— Maintenant, tu sais pourquoi il t’interroge, aussi conduis-toi convenablement.

Vitia, vexé, se plongea ostensiblement dans la lecture de notre liste de questions.

— Il faut tout lui expliquer en détail, dis-je. Tout ce que nous savons nous-mêmes. Il faut sans cesse lui prédire son avenir proche.

— Oui, bon sang, dit Roman. Il s’est cassé la jambe cet hiver. Sur une plaque de verglas.

— Il faut empêcher ça, dis-je d’un ton résolu.

— Quoi ? fit Roman. Tu réalises ce que tu dis ? Elle est depuis longtemps ressoudée.

— Mais elle n’est pas encore cassée, objecta Edik.

Durant quelques minutes nous réfléchîmes à ce qui venait d’être dit. Tout à coup Vitia s’exclama :

— Attendez ! et ça qu’est-ce que c’est ? Une question n’a pas été barrée …

— Laquelle ?

— « Où est passée la plume ? »

— Comment où ? s’étonna Roman. Elle est revenue au matin du huit. Le huit, j’ai justement allumé le four.

— Et alors ?

— Mais je l’ai jetée dans la corbeille … Le huit, le sept, le six je ne l’ai pas vue … Hum … Où est-elle passée ?…

— La femme de ménage l’a peut-être jetée ? suggérai-je.

— Il faudrait réfléchir à la question, dit Edik. Supposons que personne ne l’ait brûlée. Quelle apparence aura-t-elle dans les siècles ?

— Il y a des choses plus intéressantes, rétorqua Vitia. Par exemple, que se passera-t-il avec les chaussures de Janus quand il les aura portées jusqu’au jour de leur fabrication ? Et que se passe-t-il avec la nourriture qu’il absorbe au dîner ! Et en général …

Mais nous étions très fatigués. Nous discutâmes encore un peu, puis Drozd arriva avec son transistor et nous demanda de lui prêter deux roubles. — Allez, prêtez-les moi, geignait-il. — Mais puisqu’on ne les a pas, lui répondions-nous. — Il vous en reste peut-être deux … prêtez-les moi … Il était impossible de continuer notre discussion et nous décidâmes d’aller déjeuner.

— Finalement, conclut Edik, notre hypothèse n’est pas tellement fantastique. Le destin de U-Janus est peut-être beaucoup plus étonnant.

Nous nous séparâmes, je me rendis dans la salle d’électronique pour avertir que j’allais déjeuner. Dans le corridor, je tombai sur U-Janus qui me regarda attentivement, me sourit et me demanda si nous nous étions vus la veille.

— Non, Janus Polyeuctovitch. Hier, vous n’étiez pas à l’institut. Hier, Janus Polyeuctovitch, vous êtes allé à Moscou.

— Ah ! oui … J’avais oublié.

Il me sourit si gentiment que je me décidai. C’était un peu hardi, bien sûr, mais je savais qu’il m’aimait bien et qu’il ne se formaliserait pas. Je demandai à mi-voix en regardant prudemment autour de moi :

— Janus Polyeuctovitch, puis-je vous poser une question ?

Les sourcils levés, il me regarda, puis, l’air de se souvenir de quelque chose, me dit :

— Je vous en prie. Rien qu’une ?

Je compris qu’il avait raison. Y aura-t-il la guerre ? Deviendrai-je quelqu’un ? Trouvera-t-on la recette du bonheur universel ? Le dernier idiot mourra-t-il un jour ? Tout cela ne pouvait tenir dans une seule question. Je dis :

— Puis-je venir vous voir demain matin ?

Il hocha la tête et répondit, avec une certaine satisfaction à ce qu’il me parut :

— Non, c’est impossible, Alexandre Ivanovitch. Demain matin, l’usine de Kitejgrad aura besoin de vos services, et je devrai vous envoyer en mission.

Je me sentis stupide. Il y avait quelque chose d’humiliant dans ce déterminisme, qui me vouait, moi, un individu libre d’agir, à des actes qui ne dépendaient pas de moi. Je me heurtais à la fatalité. Maintenant je ne pouvais ni mourir, ni tomber malade, j’étais condamné et pour la première fois je compris l’affreuse signification de ce mot. Je savais qu’il est terrible d’être condamné à mort ou à la cécité. Mais être condamné à l’amour de la plus belle fille du monde, aux plus intéressantes aventures, à un voyage à Kitejgrad ( dont j’avais envie, très envie ) pouvait être extrêmement désagréable. La prescience de l’avenir m’apparaissait sous un tout autre jour.

— Ce n’est pas drôle de lire un bon livre à partir de la fin, n’est-ce pas ? fit Janus qui m’observait ouvertement. Pour ce qui est de vos questions, Alexandre Ivanovitch … Essayez de comprendre qu’il n’existe pas un seul avenir. Il y en a beaucoup et chacun de vos actes crée l’un d’eux. Vous le comprendrez, dit-il d’un ton persuasif. Vous le comprendrez sûrement.

Plus tard, j’ai effectivement compris.

Mais cela est une tout autre histoire.

POSTFACE ET COMMENTAIRES DE A. I. PRIVALOV, ATTACHÉ DE RECHERCHES AU NIITCHAVO, RESPONSABLE DU LABORATOIRE DE CALCUL

Ces tableaux de la vie de l’Institut de recherche scientifique sur la magie et l’occultisme, ne sont pas, à mon avis, réalistes au sens strict du mot. Cependant ils possèdent des qualités qui les distinguent avantageusement des œuvres analogues dues à G. Pronitsatelny et B. Pitomnik, et qui permettent de les recommander à l’attention du grand public.

Il convient avant tout de signaler que les auteurs ont su faire la part des éléments progressistes et des éléments conservateurs au sein de l’institut. Le livre ne provoque pas cette irritation qu’on éprouve à la lecture d’articles enthousiastes sur les expériences bidons de Vybegallo et les prévisions irresponsables des chercheurs du service du Savoir Absolu. Ensuite, il est agréable de constater que les auteurs considèrent les mages comme des hommes normaux. Un mage, pour eux, n’est pas un individu qui inspire une admiration craintive, mais il n’est pas non plus un personnage ridicule, un être éthéré qui perd constamment ses lunettes, est incapable de casser la figure à un voyou et lit à sa bien-aimée des passages choisis du Cours de calcul différentiel et intégral. Tout cela signifie que les auteurs ont choisi le ton juste. On peut aussi mettre à l’actif du récit ce fait que les auteurs ont décrit la vie de l’institut à travers les réactions d’un nouveau venu et que les rapports complexes qui existent entre lois administratives et lois magiques ne leur ont pas échappé. En ce qui concerne les défauts du livre, disons que la plupart d’entre eux sont dus au fait que les auteurs, étant des écrivains de métier, préfèrent constamment la « vérité artistique » à la vérité des faits et, comme beaucoup d’hommes de lettres, donnent trop d’importance aux émotions et font preuve d’une ignorance affligeante dans le domaine de la magie moderne. Sans m’opposer le moins du monde à la parution de ce livre, je ne juge pas moins nécessaire de relever certaines erreurs.

1. Le titre de l’ouvrage, me semble-t-il, ne correspond pas tout à fait au contenu. En utilisant cette expression, effectivement très répandue chez nous, les auteurs ont sans doute voulu dire que les mages travaillent sans arrêt même quand ils se reposent. C’est en effet ce qui se passe ou presque, mais dans le livre cela n’apparaît pas. Les auteurs se sont trop attachés au côté pittoresque de notre institut et n’ont pas résisté à la tentation d’accumuler les scènes attrayantes et les épisodes spectaculaires. Les aventures de l’esprit qui constituent l’essentiel de la vie d’un mage sont presque inexistantes dans le récit. Je ne tiens pas compte, bien sûr, du dernier chapitre de la troisième partie, où les auteurs ont voulu montrer le travail de la pensée mais l’ont fait en partant d’une matière ingrate, un problème de logique bon pour des amateurs. ( J’ai exposé aux auteurs mon point de vue sur cette question mais ils ont haussé les épaules en me disant d’un ton légèrement vexé que je prenais trop au sérieux ce genre de littérature. )

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