Robert Wilson - À travers temps

Здесь есть возможность читать онлайн «Robert Wilson - À travers temps» весь текст электронной книги совершенно бесплатно (целиком полную версию без сокращений). В некоторых случаях можно слушать аудио, скачать через торрент в формате fb2 и присутствует краткое содержание. Город: Paris, Год выпуска: 0101, ISBN: 0101, Издательство: Denoël, Жанр: Фантастика и фэнтези, на французском языке. Описание произведения, (предисловие) а так же отзывы посетителей доступны на портале библиотеки ЛибКат.

À travers temps: краткое содержание, описание и аннотация

Предлагаем к чтению аннотацию, описание, краткое содержание или предисловие (зависит от того, что написал сам автор книги «À travers temps»). Если вы не нашли необходимую информацию о книге — напишите в комментариях, мы постараемся отыскать её.

Août 1964 : Le voyageur temporel Ben Collier s’installe à Belltower, au nord-ouest des États-Unis, dans une maison de cèdre qui cache bien des secrets.
Avril 1979 : Le soldat Billy Gargullo débarque d’une Amérique future à feu et à sang, dont toute la filière agricole est à l’agonie. Après avoir éliminé le gardien de l’avant-poste de Belltower, il disparaît encore plus profondément dans le passé.
1989 : Récemment licencié, largué par sa compagne,Tom Winter revient dans sa ville natale, Belltower, où il acquiert une banale maison en cèdre.
Un soir, sa petite télé à cent dollars s’allume toute seule et n’affiche plus que le message : « Aidez-moi. »

À travers temps — читать онлайн бесплатно полную книгу (весь текст) целиком

Ниже представлен текст книги, разбитый по страницам. Система сохранения места последней прочитанной страницы, позволяет с удобством читать онлайн бесплатно книгу «À travers temps», без необходимости каждый раз заново искать на чём Вы остановились. Поставьте закладку, и сможете в любой момент перейти на страницу, на которой закончили чтение.

Тёмная тема
Сбросить

Интервал:

Закладка:

Сделать

La chose sur le lit de camp s’adressa à eux : « Il faut que vous vous prépariez à ce que vous allez voir à l’intérieur. »

Archer baissa vivement les yeux vers elle : « Il y a quoi, à l’intérieur ?

— Des machines. Beaucoup de très petites machines. Qui ne vous feront aucun mal.

— Ah », répondit Archer. Il regarda de nouveau la maison. « Des machines. » Il fronça les sourcils. « Je n’ai pas la clef.

— Vous n’en avez pas besoin », dit le monstre.

La porte s’ouvrit au premier contact.

Ils transportèrent le lit de camp à l’intérieur et traversèrent une cuisine ordinaire jusqu’au grand salon, qui n’avait rien d’ordinaire avec ses murs recouverts des machines dont leur avait parlé le monstre.

Ces machines – il doit y en avoir des milliers , se dit Catherine – ressemblaient à de minuscules joyaux : de couleurs vives, segmentées, insectoïdes, toutes tournaient leurs yeux et leur attention vers l’homme sur le lit de camp. Elles ne bougeaient pas, néanmoins Catherine, pour une raison ou pour une autre, les imagina en train de frémir d’excitation.

Ça ressemble à un retour au foyer, pensa Catherine, abasourdie. Voilà à quoi ça ressemble.

Rien de tout cela n’était possible.

Elle comprit qu’elle avait inopinément atteint un moment décisif de sa vie. Ce qu’elle ressentait, les gens devaient le ressentir quand leur avion s’écrasait ou que leur maison s’embrasait. Désormais, tout était différent, rien ne serait plus jamais comme avant. Après ces événements, elle ne pourrait plus se représenter normalement le monde et la manière dont il tournait. Il n’y avait pas moyen d’y faire entrer tout cela.

Elle gardait néanmoins son calme. Sorti du contexte du bûcher délabré – sorti des bois –, le monstre lui-même ne l’effrayait plus. Ce n’était pas un monstre, après tout, rien qu’un homme étrange victime d’un étrange accident. Ou peut-être d’une malédiction.

Ils l’emportèrent dans la chambre, où les attendaient d’autres insectes mécaniques. Elle aida Archer à l’installer sur le lit. Archer demanda d’une petite voix à l’homme ce dont il avait besoin d’autre. « De temps, répondit celui-ci. Merci de ne parler de cela à personne.

— D’accord », fit Archer, et Catherine hocha la tête.

« De nourriture, aussi, ajouta l’homme. N’importe quoi de riche en protéines. De la viande, ce serait bien.

— J’apporterai quelque chose », promit Catherine, à sa propre surprise. « Demain, ça ira ?

— Ce serait parfait. »

Archer intervint : « Qui êtes-vous ? »

L’homme sourit, mais juste un peu. Il doit savoir à quoi il ressemble, se dit Catherine. Quand on a les lèvres presque transparentes, mieux vaut éviter de trop sourire. L’effet est différent. « Je m’appelle Ben Collier, indiqua-t-il.

— Ben, répéta Archer. Ben, je voudrais savoir quel genre de chose vous êtes au juste.

— Je suis un voyageur temporel », répondit Ben.

Ils laissèrent Ben Collier le voyageur temporel seul avec ses insectes mécaniques. En sortant de la maison, Catherine vit Archer prendre deux objets sur la table de la cuisine : un carnet bleu à spirale et un exemplaire du New York Times.

De retour dans la maison de Mémé Peggy, Archer se plongea dans l’examen des deux documents. Catherine se sentit mystérieusement vide, perdue : que faire ensuite ? Il n’y avait pas d’usages pour de telles situations. « Je nous prépare à dîner ? » demanda-t-elle à Archer, qui releva la tête le temps de hocher le menton.

Elle n’aurait jamais pensé que des gens qui avaient partagé ce genre d’épreuves – des gens enlevés par des soucoupes volantes ou visités par des fantômes – auraient à affronter quoi que ce soit d’aussi banal qu’un dîner. Une rencontre avec une puissance supérieure suivie, disons, de linguine. C’était impossible. (Encore ce mot.)

Petit à petit, se dit-elle. Une chose à la fois. Elle fit chauffer la poêle, récupéra un blanc de poulet qu’elle avait mis à décongeler ce matin-là, ouvrit le congélateur pour en sortir un second qu’elle passa au micro-ondes… Catherine mangerait celui-là elle-même : elle n’était pas partisane de nourriture ionisée, surtout pour les invités. Le poulet sauté ne l’enchantait pas davantage, mais c’était rapide et disponible.

Elle dressa le couvert pour deux dans la salle à manger, une grande pièce victorienne que le coucou de Mémé Peggy présidait au-dessus d’un meuble rempli de poteries Wedgwood bleues. Catherine mit le café à passer et servit le dîner dans des assiettes en pyrex qu’elle avait trouvées dans un magasin d’occasion à Belltower… parce que cela semblait injuste ou insolent, quelque part, de manger dans la porcelaine de Mémé Peggy en son absence. Archer vint à table avec ses deux souvenirs, le carnet et le New York Times, mais les posa et complimenta Catherine sur la nourriture.

La jeune femme mangea son poulet du bout des dents. Le goût de la viande lui semblait sans importance.

« Eh bien, dans quoi on s’est mis ? » demanda-t-elle.

Archer parvint à sourire. « Dans quelque chose de complètement inattendu. Dans quelque chose qu’on ne comprend pas.

— Ça semble vous plaire.

— Vraiment ? J’imagine que c’est le cas, d’une certaine manière. Ça confirme plus ou moins mes soupçons.

— Lesquels ?

— Que le monde est plus étrange qu’il n’y paraît. »

Catherine y réfléchit. « Je crois savoir ce que vous voulez dire. Quand j’avais dix-huit ans, je me suis mise au jogging. L’hiver, je sortais à la nuit tombée. J’aimais voir toutes ces fenêtres jaunes de lumière en passant devant les maisons. Ça faisait bizarre d’être la seule personne dans la rue, juste à courir et à souffler de la condensation, vous comprenez. Il me venait à l’idée qu’il pourrait arriver n’importe quoi, qu’en prenant un tournant, je pourrais me retrouver au pays d’Oz sans que personne en soit plus avancé… aucun des somnambules derrière ces fenêtres jaunes n’en aurait la moindre idée. Je savais dans quel genre de monde on vivait. Pas eux.

— Exactement, fit Archer.

— Mais je n’ai jamais trouvé le pays d’Oz. Juste une autre rue sombre.

— Jusqu’à aujourd’hui.

— C’est Oz ?

— Ça pourrait aussi bien l’être. »

Elle se dit qu’il devait avoir raison. « J’imagine qu’on ne peut en parler à personne ?

— Il ne vaut mieux pas, à mon avis.

— Et il faut y retourner demain matin ?

— Oui.

— On ne peut pas faire comme si de rien n’était, comme s’il n’existait pas. Il a besoin de notre aide.

— Je crois bien.

— Mais qu’est-ce qu’il est ?

— Eh bien, à mon avis, Catherine, il pourrait bien nous avoir dit la vérité. Je pense que c’est un voyageur temporel.

— C’est possible ?

— Je n’en sais rien. Peut-être. J’ai cessé de parier sur ce qui était possible ou pas. »

Elle désigna le carnet et le journal. « Alors, qu’est-ce que vous avez trouvé ?

— Ça appartenait à Tom Winter, je crois. Regardez. »

Elle écarta son poulet pour examiner le quotidien. Dimanche 13 mai 1962. La dernière édition de New York.

DES NAVIRES U.S. PARTENT POUR L’INDOCHINE AVEC 1 800 MARINES À BORD ; LE LAOS DÉCRÈTE L’ÉTAT D’URGENCE… DES MÉDECINS GREFFENT UNE VALVE CARDIAQUE À UN PATIENT HUMAIN… L’ÉGLISE ESPAGNOLE SOUTIENT LE COMBAT DES TRAVAILLEURS POUR LE DROIT DE GRÈVE

La une avait jauni… mais juste un peu.

« Jetez un œil au carnet », lui indiqua Archer.

Elle le feuilleta. Les trois premières pages contenaient de brèves annotations manuscrites, le reste était vierge.

Читать дальше
Тёмная тема
Сбросить

Интервал:

Закладка:

Сделать

Похожие книги на «À travers temps»

Представляем Вашему вниманию похожие книги на «À travers temps» списком для выбора. Мы отобрали схожую по названию и смыслу литературу в надежде предоставить читателям больше вариантов отыскать новые, интересные, ещё непрочитанные произведения.


libcat.ru: книга без обложки
Robert Wilson
Robert Wilson - Mysterium
Robert Wilson
Robert Silverberg - Les temps parallèles
Robert Silverberg
Robert Wilson - Quarantäne
Robert Wilson
Robert Wilson - Julian Comstock
Robert Wilson
Robert Wilson - Chronos
Robert Wilson
Robert Wilson - Die Chronolithen
Robert Wilson
Robert Wilson - Los cronolitos
Robert Wilson
Robert Wilson - Les Chronolithes
Robert Wilson
Robert Wilson - The Harvest
Robert Wilson
Отзывы о книге «À travers temps»

Обсуждение, отзывы о книге «À travers temps» и просто собственные мнения читателей. Оставьте ваши комментарии, напишите, что Вы думаете о произведении, его смысле или главных героях. Укажите что конкретно понравилось, а что нет, и почему Вы так считаете.

x