José Gómez - Planète à louer

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Dans un futur indéterminé, une guerre nucléaire totale est sur le point d’éclater. Afin de sauver la Terre, des espèces extraterrestres en prennent possession, après avoir fait montre de leur force en annihilant l’Afrique. Ils y imposent des règles draconiennes visant à rétablir l’équilibre écologique. Un siècle plus tard, notre planète est redevenue un paradis, un « monde souvenir », où les riches xénoïdes viennent faire du tourisme. Mais derrière l’image d’Épinal, les conditions de vie des Terriens sont loin d’être idylliques.
Buca, la prostituée, Moy, l’artiste métis ou Alex, le scientifique de génie, tous n’aspirent qu’à une seule chose : fuir… partir… s’exiler… quitter la Terre… par tous les moyens!

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« Pas question de fuir devant le Colossien. On va le contrôler. Par paires… Je ne veux pas d’actes héroïques. Tu m’entends, Copenhague ? De toute façon, il n’a pas de jambes… Au rebond, on le bat. Mvamba, tu aideras la Masse à contenir ce mollusque sans coquille. Et s’il te paraît grand, regarde-le d’un seul œil : il aura l’air plus petit. »

L’éclat de rire qui s’ensuit me prouve que tout va bien. Un bon capitaine doit savoir sortir une blague au bon moment, pour entretenir le moral.

À côté du Colossien, se tiennent les Cétiens. Deux beaux spécimens, se ressemblant comme deux gouttes d’eau, comme des clones. De dignes adversaires pour les jumeaux de Varsovie. Si Jan et Lev parviennent à les contenir, ils pourront dire qu’ils sont devenus des hommes.

Les Slovsky sont plus robustes que le couple de sveltes humanoïdes qui atteignent à peine les 90 kilos. En coordination, ils les valent probablement. Mais en vitesse, c’est autre chose. Les natifs de Tau Ceti ne sont pas seulement beaux comme des dieux, ils sont également aussi agiles et glissants que des anguilles. Bien plus que tout autre humanoïde. Ils égalent presque les insectoïdes gordiens, les êtres les plus rapides de la galaxie malgré le blindage de leur exosquelette chitineux.

Au moins ils n’en comptent pas dans leurs rangs. Ceux-là, pour leur enlever le poids de leur carapace, il n’y a pas d’autre moyen que de les tuer…

Mais celui qui me préoccupe vraiment, c’est le quatrième joueur. Le visage de Gopal arbore une moue de dégoût. Les jumeaux ont la bouche ouverte de stupéfaction. D’un geste péremptoire, je leur ordonne d’être plus discrets. Aucun autre joueur ne semble l’avoir reconnu.

C’est Tamon Kowalsky, l’ex-capitaine des Hussards de Varsovie qui leur a fait gagner le championnat trois années de suite. Le capitaine de l’équipe Terre il y a cinq ans. Jan et Lev ont grandi à l’ombre de sa légende : il a été entraîné par leur père…

À présent, c’est un traître. Un spahi vendu à la Ligue qui joue contre son espèce, contre sa planète. Il porte un tatouage de crédit à la tempe droite, montrant le statut économique privilégié qu’il a atteint. Mais, socialement, ce doit être un paria, un solitaire déclassé.

Bien que son compte bancaire lui permette probablement d’acheter tout le Méta-Colisée et peut-être la moitié de la Nouvelle Rome, l’argent ne semble pas l’avoir rendu heureux. Derrière sa fière moustache, son visage a la même expression revêche que d’habitude… voire pire.

Il est en superforme. Il pèse près de 110 kilos, un peu plus que moi. Ferai-je le poids devant lui ? Je l’ai vu jouer avec les Hussards. À l’époque, il était rapide et n’avait aucun rival au rebond. Et depuis qu’il est dans la Ligue, il a dû beaucoup s’améliorer. Je vais avoir besoin de Yukio pour le neutraliser.

Mon équipe regarde Kowalsky avec curiosité. Il est dangereux. Il vaut mieux que je leur dise de qui il s’agit.

« C’est Tamon Kowalsky, des Hussards. Samouraï, ce renégat est à nous. À toi et moi. Banzai ? »

Le Japonais me regarde, et ses yeux flamboient. Le bushido ne pardonne pas la trahison.

« Banzai. Domo arigato, Daniel-San », répond-il, plaisantant à moitié.

Nous étudions le japonais ensemble mais, évidemment, il le parle bien mieux que moi. Une prédisposition génétique, sans doute. Depuis que le planétaire est devenu la langue commune sur Terre, l’apprentissage des idiomes historiques n’est qu’un passe-temps pour quelques nostalgiques.

Lorsque la sonnerie retentit, nous nous approchons de nos adversaires pour les saluer à la façon centaurienne : à peine un léger contact de la pointe des doigts, les bras très tendus. En pareil moment, je me dis toujours que les Centauriens sont une espèce paranoïaque.

Lorsque nous nous séparons, nous allumons nos combinaisons et les parois transparentes se polarisent pour nous cacher le public. Gopal se retire dans son stand, et nous attendons, vigilants, les membres contractés, que le voxl se matérialise. Ces quelques secondes nous paraissent aussi longues que des siècles.

Le voxl n’est pas une pelote, mais une concentration sphérique de champs de force. Il possède une masse, même faible, et rebondit contre les parois… Mais c’est là que s’arrête l’éventuelle ressemblance avec tout type de ballon.

Son interaction avec les champs de force des six surfaces du terrain a deux caractéristiques spéciales. La première est qu’à chaque rebond, il gagne de la vélocité au lieu d’être freiné, comme si les murs avaient un coefficient d’élasticité supérieur à 1. Au bout de cinq ou six rebonds, le mouvement du voxl est si rapide que même nos réflexes hyper entraînés ne peuvent plus le suivre avec précision.

La seconde particularité est que, comme tout champ de force, il est extrêmement glissant. Son angle de rebond est presque impossible à prévoir. Même s’il frappe perpendiculairement un mur, le plafond ou le sol, on peut être sûr que le voxl repartira avec au moins cinq à dix degrés de déviation… et à toute vitesse.

La seule chose qui ralentisse le voxl – et encore, pas beaucoup –, ce sont les champs de force de nos armures, de polarité opposée. Mais comme il glisse, tenter de l’agripper directement n’a aucun sens. Il est impossible de le tenir. On ne parviendrait qu’à le laisser s’échapper lentement avec une destination aléatoire.

Le frapper produit deux effets similaires. C’est comme l’offrir à l’équipe adverse : il repart par à-coups dans n’importe quel sens, et aussi lentement que l’impact aura été fort.

La façon la plus sûre de contrôler cet objet capricieux se fait par de doux frôlements, presque caressants, pour en changer la trajectoire et la vélocité. Avec beaucoup de pratique et pas moins de chance, un bon joueur peut presque parvenir à l’envoyer dans la direction souhaitée.

Comme si le contrôle du voxl n’était déjà pas assez compliqué, nos combinaisons rebondissent à vitesse croissante contre le sol, les parois et le plafond. Mais moins vite que l’insaisissable voxl. Surtout parce que, lorsque la partie commence, la gravité sur le terrain est réduite à 0,67 g, comme sur Colossa. Et ceci ralentit un peu les actions.

Un jour, un journaliste a déclaré qu’une partie de Voxl, surtout jouée par des novices, ressemble beaucoup à l’idée qu’un fou pourrait se faire du mouvement des planètes du Système solaire.

Le comptage des points ne semble pas non plus sensé, à première vue. Le jeu se termine lorsqu’une des équipes atteint un score de 18 points. Mais ils ne s’accumulent pas un par un. Cela aurait été trop facile et très ennuyeux pour les sadiques Centauriens.

Le premier essai marqué vaut six points. Le deuxième et le troisième, cinq points. Le quatrième, le cinquième et le sixième, quatre points. Du septième au dixième, trois points. Du onzième au quinzième, deux points. Et si aucune des équipes n’a encore gagné, les essais suivants valent un point chacun.

Il est rare qu’on en arrive à compter les points individuels. Le système est conçu pour que l’équipe la plus forte, qui parvient à imposer sa supériorité dès le début et marque les quatre premiers essais, batte l’autre en un minimum de temps.

Et ce n’est pas non plus si simple à compter. Si les mayas pensaient que dans leur tachli, qui se jouait avec les genoux, les hanches et les coudes, il était quasiment impossible de faire passer la boule de toile cirée dans le haut anneau de pierre à peine plus large que son diamètre, ils considéreraient cela comme un jeu d’enfant en voyant le Voxl.

Les règles sont peu nombreuses. Il est permis d’effleurer le voxl avec n’importe quelle partie du corps, mais il n’y a rien qui ressemble à des anneaux ou des buts. On considère comme un essai le triple rebond de la balle entre deux parois opposées – y compris le sol et le plafond –, sans intervention de l’équipe adverse après qu’un joueur l’a touché.

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