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Arkadi Strougatski: L'auberge de l'alpiniste mort

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Arkadi Strougatski L'auberge de l'alpiniste mort

L'auberge de l'alpiniste mort: краткое содержание, описание и аннотация

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Dans un petit hôtel perdu au cœur des Alpes autrichiennes, l’inspecteur Glebski est bien décidé à oublier la médiocrité policière. Neige, brandy, coin du feu et drague légère sont au programme… Hélas! Un crime horrible l’oblige à mener une enquête qui dépasse ses compétences. Quel flic raisonnable serait prêt à admettre que certains suspects sont des extraterrestres ? Ou qu’un dangereux individu cherche à terroriser le premier étage en volant des pantoufles et des montres? Ou que l’un des témoins transporte dans ses bagages une réplique en cire de sa jeune épouse? … Ou qu’une bande de gangsters se dirige vers l’hôtel pour traquer Belzebuth en personne?

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« Lel…, dit le patron. Il m’arrive parfois d’envier cet animal. Tout ce qu’il voit ! Toutes les choses qu’il voit et qu’il entend pendant la nuit, quand il se promène dans les couloirs… Que ne pourrait-il pas nous conter s’il était doué de parole ! Et si telle était son intention, évidemment. »

Puis Kaïssa fut à côté de nous, très rouge et quelque peu décoiffée. Elle me présenta un verre, fit une révérence, pouffa, quitta la pièce.

« Que de rondeurs ! » commentai-je, machinalement, la voix plutôt pâteuse. J’en étais tout de même à mon troisième verre. Le patron éclata d’un rire débonnaire.

« Irrésistible, reconnut-il. Jusqu’à M. du Barnstokr qui n’a pas pu s’empêcher hier de lui pincer les fesses. Je ne parle pas de notre physicien…

— À mon avis, notre physicien a surtout des vues sur Mme Moses, objectai-je.

— Mme Moses…, fit-il, pensif. Vous savez Peter, j’ai d’assez bonnes raisons de supposer qu’elle n’est ni une dame ni une Moses. »

Je restai muet. Que me chantait-il là ?

« Vous avez probablement déjà noté, continua le patron, qu’elle est beaucoup plus bête que Kaïssa. Et ensuite…» Il baissa le ton. « Je crois que Moses la bat. »

Je fus secoué par un haut-le-corps.

« Comment cela — il la bat ?

— Je crois que c’est à coups de cravache. Moses en possède une. Un stick de piqueur, pour être précis. Quand j’ai aperçu l’objet, je me suis aussitôt demandé : pourquoi M. Moses a-t-il besoin d’un stick de piqueur ? Vous pourriez m’éclairer sur cette question ?

— Eh bien, Alek, c’est-à-dire…, bredouillai-je.

— Je ne tiens pas à être indiscret, dit le patron. Ces histoires ne me regardent pas. C’est vous, d’ailleurs, qui avez lancé la conversation sur M. Moses ; je ne me serais pas permis d’aborder ce sujet le premier. J’étais en train de parler de notre grand physicien.

— D’accord, acceptai-je. Parlons de notre grand physicien.

— Il est mon hôte depuis trois ou quatre hivers, dit le patron. Et à chaque nouveau séjour, il a gagné en grandeur par rapport à la fois précédente.

— Attendez, dis-je. Je crains de me tromper. À qui faites-vous allusion ?

— À M. Simonet, bien sûr. Ne me dites pas que vous n’aviez jamais entendu ce nom auparavant !

— Jamais, assurai-je. Pourquoi devrais-je le connaître ? Il s’est fait pincer pour avoir trafiqué des récépissés dans une consigne à bagages ? »

Le patron me lança un regard de reproche.

« Il faut savoir qui sont les gloires de la science dans son propre pays, énonça-t-il sévèrement.

— Vous êtes sérieux ? m’informai-je.

— Absolument.

— Ce farceur mélancolique, une gloire nationale dans le domaine scientifique ? »

Le patron approuva plusieurs fois de la tête.

« Oui, dit-il. Je comprends votre scepticisme… Évidemment… Ces manières, pour commencer, et tout le reste… Enfin, vous avez raison. M. Simonet est pour moi une inépuisable source de réflexions. J’observe sa conduite ici et je prends conscience du gouffre qui sépare un homme en vacances et ce même homme, plongé dans un travail dont l’importance est essentielle pour l’humanité.

— Hum », fis-je. C’était tout de même plus propre que l’histoire de la cravache.

« J’ai comme l’impression que vous ne me croyez pas…, dit le patron. Mais je dois vous faire remarquer…»

Il se tut, et je sentis que quelqu’un venait d’entrer dans le salon. Je me tirebouchonnai le cou et louchai vers l’arrière afin de voir de qui il s’agissait. C’était l’amour d’enfant de feu le frère de M. du Barnstokr. Il avait fait une apparition complètement silencieuse et s’était accroupi à côté de Lel pour lui caresser la tête. Le reflet cramoisi des braises brillait sur ses énormes lunettes noires. Il semblait être à présent une petite créature très solitaire, oubliée de tous. De son corps émanait une odeur à peine perceptible où se mêlaient sueur, essence et parfum de bonne qualité.

« Quelle tempête…» dit-il, dit-elle, d’une voix minuscule et grêle, plaintive.

« Brunn, dis-je. Mon enfant. Enlevez un instant vos affreuses lunettes.

— Pourquoi ? » interrogea Brunn, sur un ton misérable.

Pourquoi, effectivement ? pensai-je. Je suggérai :

« J’aimerais voir votre visage.

— Ce n’est vraiment pas nécessaire », dit la jeune créature. Puis, après un soupir, elle demanda : « S’il vous plaît, j’aimerais bien une cigarette. »

Eh bien, j’en avais maintenant la certitude, l’étrange pupille de du Barnstokr était une jeune fille. Une très gentille jeune fille. Très gentille et très seule. Et la solitude est horrible à cet âge. Je lui tendis un paquet de cigarettes, actionnai mon briquet, cherchai quoi dire et ne trouvai rien. Plus de doute, Brunn était une jeune fille. Même sa manière de fumer le confirmait : des bouffées brèves, nerveuses.

« J’ai un peu peur, dit-elle. Quelqu’un a touché la poignée de la porte.

— Allons, allons, dis-je. Ce devait être votre oncle.

— Non, objecta-t-elle. Mon oncle dort. Il a laissé tomber son livre par terre et il est étendu, la bouche ouverte. Je ne sais pas… J’ai eu l’impression… Et s’il était mort ?…

— Un verre de brandy, Brunn ? proposa le patron d’une voix sourde. Un verre de brandy ne sera pas de trop pour une nuit pareille, n’est-ce pas, Brunn ?

— Non, merci, refusa Brunn, en haussant les épaules. Vous avez l’intention de rester ici encore longtemps ? »

Je me sentis incapable d’écouter sans réagir une voix aussi pitoyable.

« Bon sang, Alek, dis-je. Vous êtes le patron de cet hôtel, oui ou non ? Regardez-moi cette malheureuse jeune fille. Ne pourriez-vous pas ordonner à Kaïssa de lui tenir compagnie pendant la nuit ?

— Ah ! ça me plaît, cette idée », fit la jeune créature, prise d’une animation soudaine. « Kaïssa ? Oui, c’est juste ce qui me conviendrait. Kaïssa ou quelque chose de ce genre. »

Déconcerté, je vidai mon verre. L’être inclassable en profita pour décocher dans l’âtre un long jet de salive. Le mégot ne tarda pas à prendre le même chemin ; pour l’un comme pour l’autre, la précision était digne d’un tireur d’élite.

« Tiens, une voiture », dit Brunn. Sa voix avait maintenant des modulations de basse éraillée. « Vous entendez ? »

Le patron se leva, attrapa au passage son gilet de fourrure et se dirigea vers l’entrée. Je m’élançai à sa suite.

À l’extérieur se déchaînait une authentique tempête de neige. Devant le seuil était garée une grosse voiture noire, près de laquelle des gens gesticulaient et s’insultaient, vaguement éclairés par les phares.

« Vingt couronnes ! protestait un fausset criard. Vingt couronnes, et pas un grosh de moins ! Non mais, vous n’avez pas vu à quoi ressemblait le chemin ? Maudit avare !

— Vingt couronnes ? C’est bien plus qu’il n’en faut pour vous acheter tous les deux, toi et ta sale guimbarde ! » répliquait une ombre grincheuse.

Le patron descendit en toute hâte les marches du perron. Je l’entendis aussitôt claironner d’une voix puissante :

« Messieurs ! Ne vous disputez pas pour de telles broutilles !

— Vingt couronnes ! Je dois encore faire la route en sens inverse !…

— Quinze couronnes ! oui, pas un grosh de plus ! Vampire ! Attends un peu, que je note ton numéro !

— Quel radin, celui-là ! Incroyable ! Prêt à s’étrangler pour un billet de cinq couronnes…»

Comme j’avais froid, je revins près de la cheminée. Il n’y avait plus là ni chien ni jeune créature, ce qui me contraria un peu. Je pris mon verre et me dirigeai vers l’office. Mais je m’arrêtai à mi-chemin, c’est-à-dire dans le hall : la porte venait de s’ouvrir et elle avait laissé le passage à un homme colossal, couvert de neige de la tête aux pieds, une valise à la main. « Br… rr…», fit-il, puis il se secoua avec vigueur. Un Viking blond, pourvu d’un visage rose, mouillé, et sur les cils duquel s’étaient déposés des flocons de neige semblables à un duvet blanc. Lorsqu’il eut remarqué ma présence, il me sourit pendant une brève seconde, découvrant deux rangées de dents égales et propres, et se présenta. Il possédait une agréable voix de baryton.

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