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Arkadi Strougatski: L'auberge de l'alpiniste mort

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Arkadi Strougatski L'auberge de l'alpiniste mort

L'auberge de l'alpiniste mort: краткое содержание, описание и аннотация

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Dans un petit hôtel perdu au cœur des Alpes autrichiennes, l’inspecteur Glebski est bien décidé à oublier la médiocrité policière. Neige, brandy, coin du feu et drague légère sont au programme… Hélas! Un crime horrible l’oblige à mener une enquête qui dépasse ses compétences. Quel flic raisonnable serait prêt à admettre que certains suspects sont des extraterrestres ? Ou qu’un dangereux individu cherche à terroriser le premier étage en volant des pantoufles et des montres? Ou que l’un des témoins transporte dans ses bagages une réplique en cire de sa jeune épouse? … Ou qu’une bande de gangsters se dirige vers l’hôtel pour traquer Belzebuth en personne?

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De mon côté, j’essayais toujours de résoudre le même problème. Il me semblait plutôt gênant d’interroger du Barnstokr. De surcroît, à mon avis, il devait ignorer la réponse. Pourquoi aurait-il connu le fin mot de l’histoire ? L’enfant de mon frère défunt, ce cher ange, l’adorable créature dont je suis le tuteur : il s’en tirait en jouant sur les ambiguïtés. Sonder l’aimable directeur de l’hôtel ? Il s’en contrefichait, certainement. Kaïssa ? Non, celle-là était trop bête… Et puis… Est-ce que je devais oser me resservir une tranche de rôti ? Kaïssa pouvait bien être la stupidité en personne, il ne fallait pas lui en remontrer sur le chapitre de la cuisine et des petits plats…

« Admettez-le, gazouillait du Barnstokr. L’idée que des yeux étrangers nous examinent, étudient soigneusement notre vieille planète à travers les gouffres du Cosmos, cette idée à elle seule est fascinante…

— Je viens de faire le calcul, dit Simonet. S’ils savent différencier systèmes habités et systèmes inhabités, et en supposant qu’ils n’observent que les systèmes habités, on obtient une probabilité de un, moins e à la puissance moins un.

— Est-ce possible ! » s’effraya Mme Moses, avec quelque retenue, tout en adressant à Simonet un sourire extasié.

À la seconde suivante, Simonet n’était plus qu’un festival de hennissements, sur une chaise qui semblait montée sur ressorts. Je vis des larmes se former au coin de ses paupières.

« Cela représente quoi, en chiffre ? » s’enquit du Barnstokr lorsque déclina le fracas de ce raid acoustique.

Simonet se tamponna les yeux. « Environ deux chances sur trois, répondit-il.

— Mais c’est une probabilité énorme ! s’enflamma du Barnstokr. Je la traduis ainsi : presque à coup sûr, nous sommes l’objet d’une observation ! »

Au même instant, l’air fut parcouru d’une puissante vague de tintements et de craquements, et la porte de la salle à manger donna l’impression d’éclater derrière mon dos : j’en déduisis que quelqu’un tentait de l’enfoncer à coups d’épaules.

« Tirez ! cria le patron. Tirez, je vous en prie ! »

Je me retournai à la seconde précise où le battant de la porte s’écartait. Une forme surprenante se tenait sur le seuil. Il s’agissait d’un homme d’âge mûr, taillé comme une barrique, et ont la tête avait cette incontestable apparence quasi humaine que possèdent tous les bouledogues. Ce personnage était affublé d’une espèce de pourpoint moyenâgeux, absurde, couleur saumon, avec des pans qui lui descendaient aux genoux. On distinguait encore sous le pourpoint un pantalon d’uniforme dont les bandes dorées correspondaient au moins au grade de général. L’un des bras restait replié sous les omoplates et l’autre brandissait quelque chose comme une chope métallique à grande contenance.

« Olga ! » mugit-il. Il regardait au loin avec des yeux troubles. « Mon potage ! »

Il s’ensuivit toute une petite agitation dans la pièce.

Mme Moses, avec un empressement assez indigne, s’était précipitée vers la desserte aux soupières ; le patron s’était écarté du buffet afin d’entamer une impressionnante série de mouvements des mains et des bras, exprimant sa disposition à rendre service. Désireux d’éteindre les derniers hoquets de son hilarité, Simonet se tassait des pommes de terre dans la bouche ; ses yeux roulaient hors de leurs orbites. Quand à M. Moses — car, sans aucun doute, c’était lui —, les joues parcourues de tics solennels, il véhicula sa chope jusqu’à la place qui faisait face à Mme Moses et s’installa, mais en manquant de s’asseoir à côté de la chaise.

« Messieurs, voilà la neige ! » déclara-t-il. Il était complètement ivre. Mme Moses déposa devant lui une assiette fumante. Il y jeta un coup d’œil et avala une gorgée de sa tasse cylindrique. « Quel était le sujet de la conversation ? s’intéressa-t-il.

— Nous discutions de la possibilité pour la Terre d’être visitée par des observateurs venus de l’espace », expliqua du Barnstokr, les lèvres éclairées par un aimable sourire.

« Qu’entendez-vous par-là ? » demanda M. Moses. Il s’était penché au-dessus de sa chope, les yeux arrêtés sur du Barnstokr et animés de terribles lueurs soupçonneuses. « Je n’aurais jamais cru cela de vous, Bamo… Barlo… dub !

— Oh ! tout cela est pure théorie ! s’exclama du Barnstokr avec insouciance. M. Simonet a calculé pour nous la probabilité…

— Complètement idiot ! le coupa M. Moses. Des balivernes ! Les mathématiques ne sont pas une science… Et celui-là, qui est-ce ? »

Il tournait vers moi son œil droit. Un œil voilé, mauvais.

« Permettez-moi de faire les présentations, proposa en toute hâte le patron de l’hôtel. Monsieur Moses — inspecteur Glebski. Monsieur Glebski — monsieur Moses.

— Inspecteur…, grommela Moses. Fausses factures, passeports trafiqués… Eh bien, Glebski, je veux que vous sachiez ceci : mes papiers ne sont pas faux. Vous avez une bonne mémoire ?

— Je ne m’en plains pas, dis-je.

— Bon. Alors, ne l’oubliez pas. » Il fusilla à nouveau son assiette d’un regard sévère et but une gorgée de sa chope : « La soupe est bonne, aujourd’hui. Olga, débarrasse ! Et apporte-moi de la viande s’il y en a ! Mais pourquoi ce brusque silence, messieurs ? Continuez, continuez ! Je vous écoute.

— À propos de viande, intervint aussitôt Simonet. Un amateur de bonne chère entre dans un restaurant et commande un tournedos…

— Un tournedos. Très bien ! » approuva M. Moses. Il s’efforçait de découper le rôti d’une seule main. L’autre restait soudée à la chope.

« Le serveur prend la commande, continua Simonet. Pendant qu’il attend son plat préféré, l’amateur de bonne chère se rince l’œil avec les filles qui sont sur l’estrade…

— Très drôle, commenta M. Moses. Très drôle, pour l’instant. Ça manque un peu de sel. Olga, passe-moi le sel. Alors, la suite de l’histoire ? »

Simonet hésita.

« Pardon, fit-il, indécis. J’ai soudain les plus vives appréhensions…

— Bien. De vives appréhensions, répéta M. Moses sur un ton satisfait. Et ensuite ?

— C’est tout », soupira tristement Simonet, et il se renversa sur le dossier de sa chaise.

Moses le dévisagea.

« Comment cela, c’est tout ? s’indigna-t-il. Son tournedos, on lui a apporté, oui ou non ?

— Hum… à vrai dire… Non, dit Simonet.

— Quel culot ! dit Moses. Il aurait fallu faire venir le maître d’hôtel. » Il repoussa son assiette. Il avait pris l’air dégoûté. « On imagine difficilement une histoire plus désagréable que celle que vous nous avez racontée, Simonet.

— Il faut avouer qu’elle l’est, bel et bien », admit Simonet. Il avait un sourire blême.

Moses amena la chope à ses lèvres, but une gorgée supplémentaire et se tourna vers le patron.

« Snevar, dit-il. Avez-vous mis la main sur la fripouille qui commet des vols de pantoufles ? Inspecteur, voilà un travail pour vous. Occupez-vous donc de cette affaire à vos moments perdus. Vous n’allez tout de même pas rester toute la journée à fainéanter ? Il y a dans cet hôtel une fripouille qui vole des pantoufles et regarde par les fenêtres. »

J’allais répondre que je tâcherais sans faute de trouver le coupable, mais le cher ange de du Barnstokr choisit le moment où j’ouvrais la bouche pour faire démarrer son Bucéphale juste sous les fenêtres. Dans la salle à manger tout ce qui était verre se mit à cliqueter ; la conversation devint un exercice éprouvant. Avec un bel ensemble, les convives plongèrent le nez dans leurs assiettes. Main sur le cœur, doigts en étoile, du Barnstokr prodiguait des excuses muettes à droite et à gauche. Puis Bucéphale rugit de manière insoutenable, un nuage de poussière neigeuse s’éleva derrière les vitres, et le rugissement impétueux s’éloigna, décrût, jusqu’à n’être plus qu’un ronron à peine audible.

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