Arkadi Strougatski - L'auberge de l'alpiniste mort

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L'auberge de l'alpiniste mort: краткое содержание, описание и аннотация

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Dans un petit hôtel perdu au cœur des Alpes autrichiennes, l’inspecteur Glebski est bien décidé à oublier la médiocrité policière. Neige, brandy, coin du feu et drague légère sont au programme… Hélas! Un crime horrible l’oblige à mener une enquête qui dépasse ses compétences. Quel flic raisonnable serait prêt à admettre que certains suspects sont des extraterrestres ? Ou qu’un dangereux individu cherche à terroriser le premier étage en volant des pantoufles et des montres? Ou que l’un des témoins transporte dans ses bagages une réplique en cire de sa jeune épouse? … Ou qu’une bande de gangsters se dirige vers l’hôtel pour traquer Belzebuth en personne?

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« Olaf Andvaravors. Disons Olaf, si vous trouvez cela plus commode. »

Je me présentai à mon tour. La porte s’ouvrit une nouvelle fois, et le patron entra, les mains occupées par deux valises en bois ; sur ses talons trottait un petit homme emmitouflé jusqu’aux yeux, couvert lui aussi de neige, et très en colère.

« Le diable emporte tous ces arnaqueurs ! » vociférait-il, en proie à une hystérie qui ne décroissait pas. « Ça s’engage pour quinze couronnes. Rien de compliqué, ça fait sept couronnes et demie par tête de pipe, d’accord ? Alors, pourquoi tout à coup il demande vingt couronnes ? Qu’est-ce que c’est que ces foutues pratiques dans cette ville miteuse ? Bon Dieu, moi, je vais te le traîner vite fait à la police, ce type !…

— Messieurs, messieurs !… répétait le patron. Ce sont des broutilles sans importance… Je vous en prie, par ici, à gauche… Messieurs !…»

Le petit homme continuait à crier, et tout en se laissant conduire dans le bureau de l’hôtel il parlait de police, de tabassages et de trognes en sang. Le Viking, Olaf, commenta : « Le grippe-sou !…» puis il promena son regard autour de lui, comme s’il s’était attendu à être accueilli par une foule dont l’absence le rendait perplexe.

« Qui est-ce donc ? demandai-je.

— Je ne sais pas. Nous sommes montés ensemble dans l’unique taxi de la station. »

Il interrompit là ses explications. Ses yeux s’étaient dirigés sur un point situé au-delà de mon épaule. Je me retournai. Il n’y avait rien de particulier derrière moi. Ou peut-être si, un faible mouvement de la portière qui cachait l’entrée du couloir par lequel on se rendait au salon et aux chambres occupées par Moses. Un très faible mouvement. Dû à un courant d’air, certainement.

CHAPITRE QUATRE

Sur le matin, la tempête s’apaisa. Je me tirai du lit au lever du jour. L’hôtel dormait encore. En caleçons, je bondis sur le seuil et me frictionnai consciencieusement de poudreuse fraîche, avec force gloussements et petits cris ; une manière de neutraliser les ultimes conséquences néfastes des trois verres de vin chaud absorbés la veille. À l’est pointait le soleil, encore à peine discernable derrière les découpures des sommets ; l’ombre violette du bâtiment s’allongeait en direction de la vallée. À droite sur la façade, je notai que la troisième fenêtre du premier étage était grande ouverte. Quelqu’un avait sans doute désiré, malgré le froid de la nuit, se remplir les poumons de l’air salubre des montagnes.

Je remontai dans ma chambre, m’habillai, fermai la porte à clé et redescendis à l’office. En sueur, les joues écarlates, Kaïssa était déjà en pleine action et se démenait à la cuisine près du fourneau allumé. Elle m’apporta une tasse de cacao et un sandwich. Sans me soucier de m’asseoir, j’anéantis sur-le-champ l’un et l’autre, tout en prêtant une oreille distraite à la chansonnette que fredonnait le patron occupé à bricoler dans son atelier. Si seulement je pouvais ne rencontrer personne, pensai-je. Ne pas avoir à partager les trésors du matin. Je pensais à ce jour nouveau, au ciel sans taches, à l’or du soleil, à la vallée vide et toute duveteuse, et soudain, je me sentais aussi avare que l’espèce d’homoncule arrivé la veille à l’auberge, ce petit bonhomme serré jusqu’aux sourcils dans sa fourrure et capable de déclencher un scandale pour cinq malheureuses couronnes. (Heenkus, avoué, administrateur de biens appartenant à des mineurs, en congé de maladie.) Et par bonheur, mis à part Lel, je ne rencontrai personne. Avec autant d’indifférence que de bienveillance, le saint-bernard me regarda boucler mes fixations. Et ensuite le matin fut à moi : le ciel pur, l’or du soleil, la blancheur duveteuse de la vallée. Pour moi seul.

J’effectuai une course qui me mena à la rivière, ce qui représentait un aller et retour de dix milles. Lorsque je revins à l’auberge pour manger un morceau, la vie y battait son plein. Toute la population s’était déversée au-dehors afin de se réchauffer aux rayons de l’astre du jour. À la grande joie des spectateurs, la jeune créature et son Bucéphale éventraient et étripaient les amoncellements formés par la neige fraîche ; tous deux crachaient des nuages de vapeur. L’avoué spécialisé dans la gestion des biens de mineurs avait quitté son manteau de fourrure et on le voyait mieux à présent : un petit être à l’apparence noueuse, au visage pointu, dans les trente-cinq ans, et qui hululait en traçant autour de l’hôtel des huit compliqués ; il n’allait pas très loin, d’ailleurs. M. du Barnstokr s’était lui aussi perché sur des skis et, déjà saupoudré des pieds à la tête, il ressemblait à un bonhomme de neige incroyablement long et effrité. Pour ce qui concerne le Viking, Olaf, il était en train de faire une démonstration de danse à skis ; je me sentis passablement mortifié lorsque je compris qu’il s’agissait d’un véritable champion. Trois personnes contemplaient cette scène depuis la terrasse du toit : Mme Moses, éblouissante dans une gracieuse pèlerine fourrée ; M. Moses, en pourpoint et brandissant son inévitable chope métallique ; et le patron de l’hôtel, lancé dans je ne sais quelles explications. Je cherchai du regard M. Simonet. Le grand physicien devait lui aussi se trouver dans les parages. À trois milles de distance, j’avais déjà commencé à entendre ses hennissements et ses aboiements. Et je finis par l’apercevoir : il était suspendu au sommet d’un poteau télégraphique lisse comme un œuf et il me faisait un salut militaire.

Je bénéficiai d’un accueil très chaleureux. M. du Barnstokr vint me dire que j’avais à présent un rival digne de moi ; depuis la terrasse tinta la voix de Mme Moses, une clochette argentine, et j’entendis que M. Olaf était splendide, un dieu viril. J’en fus piqué, et c’est pourquoi je ne tardai pas à commettre une bêtise. Quand la jeune créature (aujourd’hui, aucun doute n’était permis, c’était un garçon, un de ces anges barbares sans manières et sans morale) proposa une course à skis derrière la moto, je ramassai aussitôt l’extrémité du filin, conscient de défier ainsi à la fois le Viking et le destin.

Une dizaine d’années auparavant, j’avais pratiqué ce sport.

Manifestement, à l’époque, l’industrie mondiale des motocyclettes n’avait pas encore produit des engins du type Bucéphale. Je devais être aussi un peu plus en forme. Bref, trois minutes plus tard, j’étais revenu devant le perron de l’hôtel. Mais ma réputation de lion des neiges en avait pris un sacré coup. J’entendis Mme Moses demander si quelqu’un ne devrait pas me frictionner, et M. Moses suggérer en grommelant de « frictionner jusqu’à l’os ce sportif à la manque ». Le patron n’avait mis qu’une seconde avant de réapparaître au rez-de-chaussée ; il me passa sous les épaules un bras secourable et m’exhorta à avaler de toute urgence une rasade de sa liqueur merveilleuse, « le breuvage aromatique et tonique qui s’imposait pour combattre la douleur et rétablir paix et équilibre de l’âme ». Depuis le sommet du poteau télégraphique pleuvaient sur moi les mugissements et les sanglots moqueurs de M. Simonet. M. du Barnstokr avait appuyé sa main contre son cœur et dispensait à la ronde mille et mille excuses. Quant à Heenkus, l’avoué, il s’était approché, et agitant la tête avec une sorte de frénésie, il interrogeait tout le monde à propos du nombre des fractures et de l’endroit « où on avait emporté le blessé ».

On me secoua, on me palpa, on me massa ; des mains pleines de sollicitude m’essuyaient le visage, écopaient la neige qui s’était réfugiée sous mon col ; quelqu’un alla fouiller dehors à la recherche de mon casque. Puis Olaf Andvaravors saisit à son tour l’extrémité du filin, et la sollicitude décrût autour de moi ; les sauveteurs s’étaient détournés pour se délecter d’un nouveau spectacle — d’un spectacle assez impressionnant, il faut bien le reconnaître. Oublié, abandonné de tous, j’en étais encore à remettre de l’ordre dans mes affaires, que déjà les acclamations de la foule inconstante saluaient une nouvelle idole. Mais la roue de la Fortune est cruelle pour tout le monde ; peu importe qui vous êtes, dieu blond ou fonctionnaire de police vieillissant. Le Viking atteignait l’apogée de son triomphe, il s’appuyait de manière photogénique sur ses bâtons, couvrait Mme Moses de radieux sourires et, devant le perron, abordait les derniers mètres de son apothéose, lorsque Dame Fortune déplaça légèrement sa roue. L’air très affairé, Lel le saint-bernard accosta le vainqueur, le flaira avec insistance et soudain, avec un geste précis et bref, leva la patte pour arroser ses chaussures. C’était plus que ce que j’aurais pu rêver. J’entendis le cri perçant de Mme Moses, puis une explosion d’indignation qui se répercuta en multiples éclats de voix. Je quittai la scène pour rejoindre l’intérieur de l’auberge. Par nature, je ne suis pas homme à me réjouir du malheur d’autrui ; mais j’aime que la justice soit respectée. En toutes choses.

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