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Arkadi Strougatski: L'auberge de l'alpiniste mort

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Arkadi Strougatski L'auberge de l'alpiniste mort

L'auberge de l'alpiniste mort: краткое содержание, описание и аннотация

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Dans un petit hôtel perdu au cœur des Alpes autrichiennes, l’inspecteur Glebski est bien décidé à oublier la médiocrité policière. Neige, brandy, coin du feu et drague légère sont au programme… Hélas! Un crime horrible l’oblige à mener une enquête qui dépasse ses compétences. Quel flic raisonnable serait prêt à admettre que certains suspects sont des extraterrestres ? Ou qu’un dangereux individu cherche à terroriser le premier étage en volant des pantoufles et des montres? Ou que l’un des témoins transporte dans ses bagages une réplique en cire de sa jeune épouse? … Ou qu’une bande de gangsters se dirige vers l’hôtel pour traquer Belzebuth en personne?

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Je vis Kaïssa dans la salle à manger et je m’informai auprès d’elle au sujet des douches de l’hôtel. Non sans difficulté, je finis par comprendre qu’une seule d’entre elles fonctionnait, celle qui était située au rez-de-chaussée. Je courus chercher du linge propre et une serviette et redescendis ; mais malgré ma précipitation, j’avais quand même été devancé. Quelqu’un occupait déjà la salle de bains ; on devinait derrière la porte les clapotements du jet d’eau et un chant indistinct. Et devant la porte attendait Simonet, une serviette sur l’épaule, comme moi. Je me plaçai derrière lui ; un instant plus tard, M. du Barnstokr vint se joindre au groupe. Nous allumâmes des cigarettes. Simonet vérifia que personne ne s’approchait et, la respiration coupée par des hoquets de rire, il entreprit de nous narrer l’histoire du vieux garçon qui s’installe chez une veuve mère de trois petites filles. Par bonheur, au moment crucial de l’anecdote, Mme Moses traversa le hall et nous demanda si par hasard nous n’avions pas vu passer M. Moses, son époux et maître. Hélas, non, madame, répondit galamment M. du Barnstokr. Simonet se promena la langue sur les lèvres puis dévora Mme Moses d’un regard mourant ; quant à moi, j’écoutai attentivement la voix qui sortait de la salle de douche et émis l’hypothèse que M. Moses se trouvait à l’intérieur. Mme Moses exprima le plus profond scepticisme à l’égard de cette hypothèse. Elle sourit, hocha la tête et nous révéla qu’elle avait un hôtel particulier rue de Chanel, dans lequel il y avait deux salles de bains, l’une en or et l’autre en platine ; et comme nous ne trouvions pas le commentaire adéquat et restions muets, elle annonça qu’elle allait chercher ailleurs M. Moses. Simonet se proposa aussitôt pour l’accompagner ; nous n’étions donc plus que deux à faire la queue. Du Barnstokr baissa la voix. Il fit allusion à une scène fâcheuse ayant mis aux prises Lel le saint-bernard et M. Andvaravors ; il désirait savoir si j’y avais assisté. Je ne résistai pas au plaisir consistant à affirmer que non, je n’avais rien vu. Du Barnstokr me conta alors l’incident avec force détails. Ces détails me désolèrent au point que je levai les bras au ciel et claquai la langue d’un air consterné ; et après m’avoir laissé m’exprimer M. du Barnstokr ajouta tristement que notre bon hôte n’avait plus aucune main sur son chien : pas plus tard qu’hier, dans le garage, le saint-bernard s’était livré aux mêmes turpitudes, cette fois-ci sur Mme Moses. Mes bras se levèrent à nouveau et ma langue reprit ses petits claquements chagrins, mais ici sans la moindre goutte d’hypocrisie. Et sur ces entrefaites Heenkus se joignit à nous, plus irrité que jamais : on vous multipliait les prix par deux, mais il n’y avait qu’une douche qui fonctionnait, etc. M. du Barnstokr se chargea de le calmer : il pinça la serviette de bain de Heenkus et en retira deux petits coqs en sucre d’orge juchés sur un bâtonnet. L’avoué se tut immédiatement et même, le pauvre, changea d’expression. Il accepta les coqs, se les fourra dans la bouche, et écarquilla sur le grand prestidigitateur des yeux où se mêlaient terreur et incrédulité. Très content d’avoir produit un tel effet, du Barnstokr s’attacha alors à nous distraire en multipliant et en divisant mentalement des nombres à plusieurs chiffres.

Pendant ce temps, l’eau continuait à couler dans la douche. Le chant avait cessé, remplacé par un grommellement indéchiffrable. Sur l’escalier venaient d’apparaître M. Moses et l’idole du jour dont le chien avait quelque peu terni la gloire. Ils descendirent à pas lourds, bras dessus, bras dessous, puis se séparèrent. Tout en marchant, M. Moses trempait les lèvres dans sa chope ; il franchit les portières du couloir qui menait à sa chambre et disparut ; sans un mot, le Viking prit place dans la queue. Je consultai ma montre. Il y avait déjà plus de dix minutes que nous attendions.

La porte d’entrée claqua. L’ange motocycliste passa à côté de nous, et escalada à toute vitesse les marches conduisant au premier étage. Il progressait par bonds silencieux et laissait flotter à sa suite des odeurs d’essence, de sueur et de parfum. J’eus alors conscience que j’étais en train de percevoir les voix de Kaïssa et du patron dans la cuisine, et un étrange soupçon me traversa l’esprit. Quelque chose à quoi je n’avais pas pensé jusque-là. Indécis, je fixai la porte de la salle de douche.

« Il y a longtemps que vous faites la queue ? se renseigna Olaf.

— Oui, assez longtemps », répondit du Barnstokr.

Heenkus bredouilla soudain une phrase que personne ne comprit, heurta Olaf de l’épaule et se précipita dans le hall.

« Écoutez, dis-je. Quelqu’un est-il arrivé à l’hôtel ce matin ?

— Seulement ces messieurs, dit du Barnstokr. M. Andvaravors et monsieur… euh… ce petit monsieur qui vient de partir…

— Nous sommes arrivés hier soir », précisa Olaf.

Mais cela, je le savais déjà. J’eus brusquement devant les yeux la vision d’un squelette en train de pousser la chansonnette au milieu de jets d’eau brûlante, et mettant un certain enthousiasme à se récurer les aisselles. La rage me prit ; je secouai la porte. Comme il fallait s’y attendre, la porte s’ouvrit. Et, bien entendu, il n’y avait personne dans la salle de douche. Le robinet d’eau chaude avait été ouvert à fond, l’eau dégringolait à grand fracas, la vapeur emplissait la pièce, à la patère pendait le fameux blouson de toile de l’Alpiniste mort, et juste en dessous, sur le banc de chêne, sifflait et crachotait un vieux transistor.

« Que diable

1

! s’exclama du Barnstokr. Monsieur Snevar ! »

Un brouhaha s’éleva dans l’hôtel. Le patron arriva en courant, entouré du vacarme que provoquaient ses chaussures de montagne. Comme s’il était sorti de terre, Simonet fut soudain à côté de nous. L’ange motocycliste se pencha par-dessus la rampe ; il avait un mégot collé à la lèvre inférieure. Heenkus introduisit à l’entrée du couloir sa tête craintive.

« Voilà qui est invraisemblable ! » disait du Barnstokr, saisi par une vive agitation. « Nous sommes là devant la porte depuis un bon quart d’heure, n’est-ce pas, inspecteur ?

— Quelqu’un s’est à nouveau vautré sur mon lit », communiqua la jeune créature depuis son perchoir. « Et ma serviette de bain est toute mouillée. »

Dans les pupilles de Simonet dansait une joie diabolique.

« Messieurs, messieurs…», répétait le patron. Il faisait des gestes nous invitant au calme. Il regarda à l’intérieur de la douche et prit une première initiative : il coupa l’arrivée d’eau. Puis il décrocha le blouson, souleva le transistor et fit passer sur sa physionomie une expression solennelle. « Messieurs ! » prononça-t-il, en adoptant la variante sourde de sa voix. « Je me bornerai à témoigner sur les faits matériels. Ceci est SON poste de radio, messieurs. Et ceci est SON blouson.

— J’aimerais bien savoir à qui…, commença tranquillement Olaf.

— À LUI. Au disparu.

— Je veux dire, à qui est le tour ? » continua Olaf, tout aussi tranquillement.

Sans parole superflue, j’écartai le patron de l’hôtel, entrai dans la salle de douche et fermai le verrou derrière moi. J’avais déjà arraché mes vêtements quand je me rendis compte que, finalement, le tour ne me revenait pas, et que Simonet aurait dû me précéder. Cependant je n’éprouvai aucun remords. J’étais furieux, et persuadé qu’il fallait chercher l’origine de ces manigances dans l’esprit de l’illustre savant. Qu’il attende un peu maintenant ! Une belle gloire scientifique, oui ! Avoir laissé perdre toute cette eau… Non, cette fois-ci, la chasse aux plaisantins était ouverte. On allait voir ce qu’on allait voir. On allait leur mettre la main au collet. Pas la peine d’essayer de jouer au plus malin avec moi !…

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