Arkadi Strougatski - L'auberge de l'alpiniste mort

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L'auberge de l'alpiniste mort: краткое содержание, описание и аннотация

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Dans un petit hôtel perdu au cœur des Alpes autrichiennes, l’inspecteur Glebski est bien décidé à oublier la médiocrité policière. Neige, brandy, coin du feu et drague légère sont au programme… Hélas! Un crime horrible l’oblige à mener une enquête qui dépasse ses compétences. Quel flic raisonnable serait prêt à admettre que certains suspects sont des extraterrestres ? Ou qu’un dangereux individu cherche à terroriser le premier étage en volant des pantoufles et des montres? Ou que l’un des témoins transporte dans ses bagages une réplique en cire de sa jeune épouse? … Ou qu’une bande de gangsters se dirige vers l’hôtel pour traquer Belzebuth en personne?

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Comme pâmée, elle leva au ciel ses prunelles magnifiques.

« J’a-do-re la police, dit-elle. Ces héros, ces braves… Vous-même êtes bien un héros, n’est-ce pas ? »

Et ainsi, presque indépendamment de ma volonté, je me retrouvai en train de lui tendre le bras afin de la conduire au billard. Elle avait une main blanche, ferme, et d’une température polaire qui m’étonna.

« Madame, dis-je. Mais vous êtes transie…

— Pas le moins du monde, inspecteur », répliqua-t-elle. Elle se ressaisit aussitôt. « Pardon, mais comment dois-je vous appeler ?

— Peter, peut-être ? proposai-je.

— Comme ce serait charmant ! Un de mes amis portait ce prénom, le baron Peter von Gottesknecht. Vous vous connaissez ?… Écoutez, en échange, il vous faudra m’appeler Olga. Mais si Moses l’entend ?

— Il n’en mourra pas », bredouillai-je. Je me mis à admirer du coin de l’œil ses épaules féeriques, son cou de reine, son profil altier. En moi se succédaient poussées de fièvre et ondes glaciales ; des frissons me brouillaient le crâne. Oui, elle était plutôt stupide. Et alors ? Y avait-il une loi exigeant l’intelligence pour tous et toutes ?

Nous traversâmes la salle à manger et pénétrâmes dans la salle de billard. Simonet était dans la salle de billard. Pour des raisons qui n’appartenaient qu’à lui seul, il restait couché et immobile au bas d’un renfoncement du mur qui formait une niche peu profonde, mais assez large. Son visage virait au rouge tomate et ses cheveux avaient l’élégance d’un balai ébouriffé.

Mme Moses porta les mains à ses joues. « Simon ! s’exclama-t-elle. Qu’avez-vous ? »

En guise de réponse, Simon émit un croassement de rapace, puis s’anima et commença à grimper vers le plafond en faisant des pieds et des mains sur les parois de la niche.

« Mon Dieu ! Mais vous allez vous tuer ! cria Mme Moses.

— Enfin, Simonet, dis-je, dépité. C’est vrai, quoi ! Arrêtez vos idioties, vous allez vous rompre le cou. »

Mais il n’entrait pas dans les projets du farceur mélancolique de se tuer ou de se rompre le cou. Il atteignit le plafond, y resta suspendu une minute, la figure de plus en plus violette, puis il sauta sur le plancher ; sa chute s’effectua avec une légèreté et une souplesse qui lui permirent d’adopter aussitôt une impeccable position de garde-à-vous. Il nous salua. Mme Moses applaudit.

« Ah ! Simon ! soupira-t-elle. Vous êtes aussi miraculeux qu’une mouche !

— Eh bien, inspecteur », dit Simonet. Il avait la respiration un peu rapide. « Accepterez-vous de vous battre avec moi en l’honneur de cette gente dame ? » Il s’empara d’une queue et fit une passe d’escrime. « Je vous lance un défi, inspecteur Glebski ! En garde ! »

Sur ces mots il pivota vers la table et, sans viser, il envoya une bille contre la bande opposée, avec un claquement si retentissant que j’en vis trente-six chandelles. Je n’avais pas le choix. L’humeur morose, j’allai décrocher au râtelier de quoi soutenir le duel inévitable.

« C’est cela, messieurs, nous encouragea Mme Moses. Battez-vous, battez-vous ! La gente dame abandonne un gage au vainqueur. Elle jeta au centre du billard un mouchoir de dentelle. « Mais hélas ! Mes obligations m’appellent ailleurs. » Elle nous envoya un baiser aérien et s’éloigna.

« Je n’ai jamais vu une femme aussi fantastiquement attirante, commenta Simonet. Il y a de quoi perdre la raison ! » Il accrocha le mouchoir du bout de la flèche, le tira jusqu’à la bande, puis plongea le nez dans les dentelles. Ses yeux se renversèrent dans leurs orbites. « Quelle merveille !… Alors, inspecteur, ça n’a pas marché pour vous non plus, à ce que je vois ?

— Avec vous en travers du chemin », maugréai-je sombrement, tout en disposant les boules en triangle. « Personne ne vous avait demandé de traînailler ici, dans la salle de billard !

— Parce que vous trouvez fin de l’amener au billard ? objecta Simonet, à juste titre.

— Je ne pouvais tout de même pas la conduire à l’office… grimaçai-je.

— Si vous ne savez pas vous y prendre, ne vous en mêlez pas, conseilla Simonet. Et mettez les billes de façon plus régulière, on dirait que vous n’avez pas encore compris que vous êtes en présence d’un champion… Comme cela, oui. Qu’est-ce qu’on joue ? Une londonienne ?

— Non. Quelque chose de plus simple.

— Va pour quelque chose de plus simple », accepta Simonet.

Il déposa avec soin le mouchoir sur le rebord de la fenêtre, s’attarda une seconde, de profil, la tête un peu penchée, à observer quelque chose à travers la vitre, puis revint à la table.

« Vous avez, en mémoire ce qu’Hannibal a infligé aux Romains, à la bataille de Cannes ? questionna-t-il.

— Allez, allez, dis-je. Commencez.

— Je vais vous le rappeler dans une seconde », promit-il. En maniant la queue avec une extrême élégance, il guida la première bille jusqu’à sa place, visa et mit une boule dans le trou. Puis il en mit une deuxième, défaisant la pyramide par la même occasion. Puis, sans que j’aie eu le temps de retirer les billes des réceptacles, il en envoya encore deux de suite dans le trou. Et, seulement alors, il rata son coup.

« Vous avez de la chance », déclara-t-il en saisissant le bleu afin de graisser le procédé. « Réhabilitez-vous. »

Je me mis à tourner autour de la table, à la recherche de la bille la plus facile à attaquer.

« Regardez-moi ça ! » dit Simonet. Il s’était à nouveau approché de la fenêtre, et en restant de profil il surveillait ce qui se passait à l’extérieur. « Il y a un imbécile qui est assis sur le toit… Pardon

2

! Deux imbéciles. Le deuxième est debout, je l’avais pris pour la cheminée de la cuisine. Ma parole ! Mes lauriers empêchent quelqu’un de dormir ! On veut m’égaler !

— C’est Heenkus », bougonnai-je. J’essayais de trouver la position la plus pratique pour mon coup.

« Heenkus, le petit qui ronchonne tout le temps ? dit Simonet. Bah, un petit être négligeable. Tout le contraire d’Olaf. Celui-là est un vrai descendant des fils de Thor, je vous le dis, inspecteur Glebski. »

Je frappai enfin la boule. Et la manquai. Oui : j’avais manqué une boule élémentaire. Vexant. J’examinai l’extrémité de la queue, passai mes doigts sur le drap vert.

« Inutile de chercher, dit Simonet. Vous n’avez aucune excuse.

— Et vous, qu’est-ce que vous comptez jouer ? » demandai-je. Je suivais ses mouvements avec une certaine perplexité.

« Triple bande et dans l’angle », assura-t-il, l’air innocent.

Je poussai un gémissement et me dirigeai vers la fenêtre afin de ne pas assister à ma déroute. Simonet joua un premier coup. Puis un second. Une morsure de fouet, un choc net, un claquement. Puis il joua une troisième fois et dit :

« Pardon

1

. À vous d’agir, inspecteur. »

L’ombre de l’homme assis renversa la tête et souleva un bras. Le bras était prolongé par une bouteille. J’identifiai Heenkus. Il allait engloutir une dose respectable et ensuite tendre la bouteille à son compagnon. À celui qui se tenait debout à côté de lui. Qui donc, au fait ? ».

« Vous jouez, ou non ? interrogea Simonet. Qu’est-ce qu’il y a là-bas de si passionnant ?

— Heenkus en train de biberonner, dis-je. Je parie qu’il ne tiendra pas jusqu’au soir sans tomber du toit. »

Heenkus but au goulot pendant de longues secondes, puis reprit la pose qu’il avait à la minute précédente. Il ne proposait rien à l’ombre voisine. Qui cela pouvait-il bien être ? Ah ! La jeune créature, probablement… Je revins à la table, sélectionnai la bille la plus simple et à nouveau ratai mon coup.

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