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Arkadi Strougatski: L'auberge de l'alpiniste mort

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Arkadi Strougatski L'auberge de l'alpiniste mort

L'auberge de l'alpiniste mort: краткое содержание, описание и аннотация

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Dans un petit hôtel perdu au cœur des Alpes autrichiennes, l’inspecteur Glebski est bien décidé à oublier la médiocrité policière. Neige, brandy, coin du feu et drague légère sont au programme… Hélas! Un crime horrible l’oblige à mener une enquête qui dépasse ses compétences. Quel flic raisonnable serait prêt à admettre que certains suspects sont des extraterrestres ? Ou qu’un dangereux individu cherche à terroriser le premier étage en volant des pantoufles et des montres? Ou que l’un des témoins transporte dans ses bagages une réplique en cire de sa jeune épouse? … Ou qu’une bande de gangsters se dirige vers l’hôtel pour traquer Belzebuth en personne?

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Quand je sortis de la douche, le public était toujours dans le hall et continuait à commenter l’événement. Sans rien y ajouter de neuf ; je ne m’attardai pas. Sur l’escalier je frôlai l’âme innocente. Elle n’avait pas modifié sa position et restait en équilibre au-dessus de la rampe. « Jamais vu une maison de fous pareille ! » s’exclama-t-elle à mon adresse, l’air provocant. Je poursuivis mon chemin sans répondre et me dirigeai droit vers ma chambre.

Sous l’influence de la douche et d’une douce fatigue, ma rage s’était totalement dissipée. Je poussai le fauteuil jusqu’à la fenêtre, choisis le livre le plus épais et le plus sérieux de ma collection et m’installai, les pieds posés sur le rebord de la table. À la fin de la première page, j’étais déjà assoupi. Je me réveillai quelque chose comme une heure et demie plus tard. Le soleil avait effectué un parcours considérable ; à présent l’ombre du bâtiment s’étendait sous ma fenêtre. J’en examinai les contours : un homme devait être assis sur le toit. Entre deux rêves, je supposai que ce devait être le grand physicien Simonet en personne, occupé là-haut à sauter de cheminée en cheminée et à se tordre de rire. Je me rendormis. Puis le livre tomba sur le plancher et je me réveillai pour de bon. Il y avait à présent deux ombres très nettes sur le toit : un homme manifestement assis, un autre debout. Se font bronzer, pensai-je. J’allai me passer de l’eau sur la figure… Alors que j’étais incliné au-dessus du lavabo, l’idée me vint qu’une petite tasse de café serait excellente pour me donner du cœur au ventre, et que grignoter un petit morceau ne serait pas de refus. J’allumai une cigarette et sortis dans le couloir. Il devait être aux alentours de trois heures de l’après-midi.

Sur le palier, je me heurtai à Heenkus qui finissait de descendre l’escalier du grenier. Il avait un aspect plutôt étrange. Nu jusqu’à la ceinture, il luisait de sueur ; son visage avait une pâleur qui touchait au verdâtre, ses yeux ne cillaient pas, et contre sa poitrine il pressait à deux mains ses vêtements roulés en boule, chiffonnés.

Il m’aperçut, eut un violent sursaut, se figea.

« Vous vous faites bronzer ? demandai-je, par politesse. Attention de ne pas trop vous exposer. Vous n’avez pas l’air en grande forme. »

Puis je m’engageai sur les marches. J’estimais avoir donné une preuve suffisante de ma bonne volonté à l’égard de mon prochain, et je ne me souciais pas de la réponse que celui-ci pouvait me faire. J’entendis les pas de Heenkus qui me suivait.

« J’ai eu envie de prendre un verre », expliqua-t-il d’un ton éraillé.

Sans me retourner, je demandai : « Trop chaud ?

— Euh… oui… Ça chauffe un peu.

— Attention, conseillai-je. Dans les montagnes, le soleil de mars est mauvais.

— Ça va aller… Un bon verre, et ça va aller. »

Nous avions rejoint le hall.

« Vous feriez quand même mieux de vous habiller, suggérai-je. Si Mme Moses…

— Oui, dit-il. Naturellement. J’avais complètement oublié. »

Il s’arrêta et entreprit d’enfiler en toute hâte sa chemise et sa veste. Je le laissai se débattre et passai à l’office. Je reçus de Kaïssa une assiette de rosbif froid, ainsi que du pain et du café. Habillé et déjà moins vert, Heenkus se faufila dans la pièce. Il réclama à boire à Kaïssa : n’importe quoi, pourvu que ce fût bien fort.

« Simonet est là-haut, lui aussi ? » demandai-je. J’avais dans l’idée de tuer le temps derrière une table de billard.

Heenkus eut un haut-le-corps. « Où ça ? » dit-il. Il prenait les plus grandes précautions pour amener à sa bouche un verre rempli à ras bord.

« Sur le toit. »

La main de Heenkus se mit à trembler et le brandy coula le long de ses doigts. Il but à toute vitesse, inspira bruyamment, puis s’essuya les lèvres du creux de la paume.

« Non, fit-il. Là-haut, il n’y a pas un chat. »

Je le considérai avec un certain étonnement. Il se mordait les lèvres en se servant une deuxième dose.

« C’est bizarre, dis-je. J’avais eu l’impression que Simonet était avec vous sur le toit.

— L’impression, hein ? Eh bien, si on vous le demande, vous direz que vous vous êtes trompé », répliqua l’avoué, grossièrement. Il avala son brandy et remplis à nouveau son verre.

« Qu’est-ce qui vous prend ? » demandai-je.

Il passa une bonne minute à observer en silence l’alcool qu’il s’apprêtait à ingurgiter.

« Soit, dit-il enfin. J’ai des ennuis. Des ennuis, ça arrive à tout le monde, non ? »

Il y avait en lui quelque chose de pitoyable. Je m’adoucis.

« Évidemment, oui, dis-je. Excusez-moi, si j’ai par inadvertance…»

Il se renversa dans le gosier son troisième verre et proposa brusquement : « Écoutez, ça ne vous tente pas de venir faire un peu de bronzette sur le toit ?

— Non, merci, refusai-je. J’ai peur d’attraper des coups de soleil. J’ai la peau sensible.

— Vous ne vous faites jamais bronzer ?

— Non. »

Il réfléchit, agrippa la bouteille et en revissa le bouchon.

« Là-haut l’air est excellent, dit-il. La vue aussi, magnifique. On découvre toute la vallée… Les montagnes…

— Et si nous allions faire une partie de billard ? suggérai-je. Vous y jouez ? »

Pour la première fois, il me regarda bien en face. Je constatai à quel point ses yeux étaient petits et malades.

« Non, dit-il. Ce dont j’ai besoin, c’est de me gorger de bon air pur. »

Sur quoi il redévissa le bouchon et se versa un quatrième verre. Je terminai mon rosbif, vidai ma tasse de café et me dirigeai vers la porte. La mine abrutie, Heenkus examinait son brandy.

« Essayez tout de même de ne pas dégringoler du toit », conseillai-je.

Il eut un sourire en coin et s’abstint de répondre. Je remontai au premier étage. Comme aucun bruit ne venait du billard, je frappai à la chambre de Simonet. Pas de Simonet. On distinguait de vagues échos de conversation derrière les portes de la chambre voisine ; j’y frappai également. Je n’y trouvai pas l’illustre physicien, mais du Barnstokr et Olaf qui avaient placé une table entre eux et jouaient aux cartes. Sur la table s’élevait une pyramide de billets de banque froissés. Du Barnstokr s’avisa de ma présence, effectua un large geste et s’exclama : « Entrez, entrez donc, inspecteur ! Mon cher Olaf, je suppose que vous invitez M. l’inspecteur ?

— Oui », dit Olaf, sans détacher les yeux de son jeu. « Avec joie. » Et il annonça du pique.

Je m’excusai et refermai la porte. Où diable ce forcené de l’hilarité sanglotante était-il allé se fourrer ? Il semblait être devenu invisible ; mais le plus troublant était surtout qu’on ne l’entendait plus. Oh, et puis, en quoi Simonet m’était-il indispensable ? Je pouvais bien taquiner les billes sans son aide. Est-ce qu’il y avait une grande différence quand on jouait tout seul ? Au contraire, je me sentirais plus à l’aise… J’étais en route vers la salle de billard lorsque je défaillis sous l’effet d’un léger choc. Pinçant entre pouce et index le pan d’une fastueuse robe longue, Mme Moses descendait l’escalier du grenier. Elle m’aperçut et me sourit. J’avais rarement eu l’occasion d’être caressé par un sourire aussi ravissant.

Afin de cacher mon trouble, je ne trouvai rien de mieux que de lâcher une ânerie : « Ah ! vous aussi, vous êtes allée vous faire bronzer ?

— Bronzer ? Moi ? Quelle idée bizarre ! » Elle traversa le palier et s’approcha. « Quelles suppositions bizarres vous énoncez, inspecteur !

— De grâce, ne m’appelez pas inspecteur, suppliai-je. J’en ai tellement par-dessus la tête d’entendre cela à mon travail… et maintenant, dans votre bouche…»

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