Robert Wilson - Julian

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Julian: краткое содержание, описание и аннотация

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Apostat. Fugitif. Conquérant.
Il s’appelle Julian Comstock ; il est le neveu du président des États-Unis.
Son père, le général Bryce Comstock, a été pendu pour trahison (on murmure qu’il était innocent de ce crime).
Julian est né dans une Amérique à jamais privée de pétrole, une Amérique étendue à soixante états, tenue de main de maître par l’Église du Dominion. Un pays en ruine, exsangue, en guerre au Labrador contre les forces mitteleuropéennes. Un combat acharné pour exploiter les ultimes ressources naturelles nord-américaines.
On le connaît désormais sous le nom de Julian l’agnostique ou (comme son oncle) de Julian le Conquérant.
Ceci est l’histoire de ce qu’il a cru bon et juste, l’histoire de ses victoires et défaites, militaires et politiques.
Fresque post-apocalyptique, western du XXII
siècle, fulgurant hommage à Mark Twain,
est le plus atypique des romans de Robert Charles Wilson. Une réussite majeure et une critique sans concession des politiques environnementales actuelles.

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Ces mots n’avaient rien du réconfort habituel, mais étaient toujours agréables à entendre, et dans l’intimité de mes pensées, j’ai pardonné au soldat Langers de les avoir prononcés sous de faux prétextes, car il s’est formé dans l’œil qui restait à l’agonisant une larme incontestablement authentique et reconnaissante.

3

Le lendemain, Sam était réveillé, même si les doses d’opium délayé qui tenaient sa douleur à distance pesaient aussi sur sa lucidité d’esprit.

Julian ne lui a pas rendu visite, trop occupé à préparer Striver à résister à un siège qui pourrait se prolonger. Nous étions bien protégés : notre périmètre défensif s’appuyait sur le lac Melville et la rivière Northwest, si bien qu’on ne pouvait nous déborder aisément, et lancer une attaque frontale aurait été d’un coût exorbitant pour les Hollandais. Ils pouvaient toutefois nous réduire par la faim, avec le temps, et telle était sans doute leur intention. Aussi fallait-il recenser, surveiller et rationner nourriture et médicaments… c’était une des occupations de Julian.

Je suis resté à sa place au chevet de Sam. Celui-ci a pour l’essentiel gardé le silence, quand il ne dormait pas, mais il lui est arrivé de parler et je m’efforçais alors de me comporter en auditeur encourageant. Il a parlé une fois ou deux de son père… le judaïque, pas l’adoptif, et j’ai essayé de le lancer sur ce sujet quand il semblait avoir besoin de distraction.

« Quel était le métier de ton père ? » lui ai-je demandé.

Sam était très émacié sous ses couvertures. Il faisait froid, dehors, avec une légère neige. Le siège nous imposait de faire des économies et les poêles de l’hôpital peinaient à dissiper la fraîcheur. Chacune des paroles de Sam se matérialisait par de la condensation, comme si ses poumons mortels exhalaient directement son esprit immortel. « C’était un ferrailleur, a indiqué Sam.

— Il gagnait sa vie en se battant ?

— Non, Adam… il récupérait la ferraille, les déchets. Il prospectait dans le canal de Houston, au Texas. Le territoire de ma naissance.

— C’est un bon endroit, Sam ?

— Le canal ? C’est l’enfer sur terre : un fossé toxique grand comme une ville, riche de cuivre et d’aluminium, fait non pour les êtres humains, mais pour le Pétrole et les Machines à l’époque des Profanes de l’Ancien Temps. Dans le canal, un prospecteur intelligent et chanceux peut rapidement se faire pas mal d’argent, mais les risques sont énormes. Les eaux sont infectes et rendent malade. Quand j’étais tout petit, j’ai vu des ferrailleurs revenir du canal le nez dégoulinant de sang ou la peau noircie et racornie par la contamination. Mon père prenait toujours soin de se protéger avec des bottes, des gants et des tabliers de cuir. Certains jours, il sortait du cuivre et de l’aluminium presque à la tonne sur sa charrette, ou alors de la terre dont on pouvait extraire de l’arsenic, du cobalt, du plomb et d’autres éléments de valeur qui se vendaient à très bon prix à la Bourse de Galveston. À trente ans, il avait mis assez d’argent de côté pour partir dans l’Est avec sa famille. Le canal l’a tout de même tué comme il en a tué tant d’autres, mais moins vite. Mon père est mort un an plus tard, à Philadelphie, étouffé par les tumeurs qui lui remplissaient la poitrine et le cou. Ma mère était déjà fragile et phtisique… elle ne lui a pas survécu un mois.

— Et tu as été adopté par une famille chrétienne ?

— Par un homme gentil mais distant, un ami de mon père. Sa femme et lui ont pourvu à mes besoins jusqu’à ce que j’aie l’âge d’intégrer une école militaire, grâce à une somme laissée pour ça par mon père.

— Mais tu as dû renoncer à ta religion.

— Plutôt faire comme si elle n’avait jamais existé. Ça avait d’ailleurs toujours été la stratégie de mon père. Dans ma famille, Adam, notre piété se limitait à allumer des bougies certains jours d’hiver et à prononcer quelques prières incompréhensibles. La famille qui m’a adopté n’en savait rien et n’en saura jamais rien. »

C’était une triste confession et j’ai rougi en me rappelant que j’avais confondu ses prières avec de la sorcellerie, à Williams Ford, quand j’étais plus jeune et moins expérimenté. « Tu aimerais que je prie pour toi, Sam ? Je peux dire une prière juive, si tu m’apprends les mots.

— Pas de prières, s’il te plaît, ni juives ni chrétiennes… elles ne conviendront pas. Je ne suis d’aucune de ces religions. »

Je lui ai dit que je comprenais la difficulté de sa situation, étant moi-même quelqu’un de mixte, ni manipulateur de serpents comme mon père, ni d’une piété aussi œcuménique que ma mère. J’étais à l’est du Scepticisme et au nord de la Foi, avec une boussole instable et des vents variables. Je pouvais cependant faire une prière comme tout un chacun et laisser au Paradis le soin de décider du résultat.

« J’espère ne pas déjà avoir besoin qu’on prie pour moi, a dit Sam d’une voix qui se brouillait un peu. J’aimerais quand même récupérer ma main. J’ai l’impression de la sentir encore là… fermée et qui brûle. Adam ! » a-t-il soudain appelé, le regard vague et larmoyant. « Où est Julian ? Et l’amiral Fairfield ? Il faut qu’on repousse ces satanés Hollandais !

— Calme-toi… tu vas aggraver ta blessure.

— Au diable ma blessure ! Julian voudra me renvoyer à l’arrière… ne le laisse pas faire ! Il a davantage besoin de mon conseil que je n’ai jamais eu besoin de ma main gauche disparue ! Dis-le-lui, Adam… Dis-le-lui ! »

Son agitation a attiré l’attention du Dr Linch, qui lui a fait passer une préparation opiacée dans la gorge. L’inquiétude de mon ami n’a pas tardé à céder la place au silence, puis au sommeil.

« Est-ce qu’il se remet ? ai-je demandé au médecin.

— Sa fièvre a augmenté. Ce n’est pas bon signe. Il y a peut-être de la putréfaction dans la blessure, à en juger par l’odeur.

— Il va quand même bientôt aller mieux ?

— Nous n’avons ici qu’une piètre imitation d’hôpital, colonel Hazzard, et ça ne pourra aller que de mal en pis tant que nos réserves s’épuiseront. Rien n’est certain. »

J’ai voulu davantage de réconfort que cela, mais l’opiniâtre Dr Linch ne s’est pas laissé fléchir.

Je ne m’attendais pas vraiment à ce que Julian renvoyât Sam à l’arrière, mais c’est pourtant ce qui s’est produit.

Après avoir jeté l’ancre un peu à l’écart du port de Striver, l’amiral Fairfield a débarqué en chaloupe de son navire endommagé. Nous contrôlions toujours le port, hors d’atteinte de l’artillerie hollandaise, dans lequel nous aurions accueilli la flotte américaine si elle s’était présentée. Il n’y avait toutefois, comme à Goose Bay, que le navire de l’amiral Fairfield. Bien qu’imposant, le Basilisk semblait petit et abandonné sur les eaux glacées du lac Melville et devant les lointaines montagnes Mealy, tandis que les marins fourmillaient dans son gréement pour réparer les dégâts subis au cours du combat. L’amiral est arrivé à quai d’humeur amère et a gardé le silence pendant que je l’escortais au quartier général.

Dans l’isolement de cette construction, ancienne demeure du maire hollandais de Striver, et une fois monté dans la chambre que Julian avait réquisitionnée pour en faire son bureau, l’amiral Fairfield – dont le scepticisme quant aux capacités de commandement de Julian avait cédé la place à une approbation d’abord réticente puis enthousiaste – a expliqué que sa flotte tout entière avait reçu l’ordre de quitter le lac Melville.

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