Robert Wilson - Julian

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Julian: краткое содержание, описание и аннотация

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Apostat. Fugitif. Conquérant.
Il s’appelle Julian Comstock ; il est le neveu du président des États-Unis.
Son père, le général Bryce Comstock, a été pendu pour trahison (on murmure qu’il était innocent de ce crime).
Julian est né dans une Amérique à jamais privée de pétrole, une Amérique étendue à soixante états, tenue de main de maître par l’Église du Dominion. Un pays en ruine, exsangue, en guerre au Labrador contre les forces mitteleuropéennes. Un combat acharné pour exploiter les ultimes ressources naturelles nord-américaines.
On le connaît désormais sous le nom de Julian l’agnostique ou (comme son oncle) de Julian le Conquérant.
Ceci est l’histoire de ce qu’il a cru bon et juste, l’histoire de ses victoires et défaites, militaires et politiques.
Fresque post-apocalyptique, western du XXII
siècle, fulgurant hommage à Mark Twain,
est le plus atypique des romans de Robert Charles Wilson. Une réussite majeure et une critique sans concession des politiques environnementales actuelles.

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— Je m’y prépare peut-être.

— Il n’existe pas d’arme chinoise, Julian, tu le sais aussi bien que moi, à moins que la faim t’ait tout à fait égaré l’esprit.

— Bien entendu que je le sais. Je crois fermement à sa non-existence. Cela signifie juste que nous sommes obligés de nous rabattre sur notre ingéniosité.

— Tu as l’intention de construire une arme avec de la soie et des hameçons de pêche ?

— Garde cette pensée pour toi, s’il te plaît. Le reste deviendra clair en temps et en heure. »

SAMEDI 19 NOVEMBRE 2174

Dans l’entrepôt hermétiquement fermé de Julian, l’activité s’accroît. L’« arme secrète » revient maintenant si souvent dans les conversations que je crains que les hommes soient déçus au point d’en concevoir amertume et rancune, quand ils apprendront enfin la vérité.

D’autres obus sont tombés aujourd’hui, causant de lourdes pertes au sein d’un de nos régiments. Dans l’après-midi, je me suis porté volontaire à l’hôpital de campagne où j’ai aidé le Dr Linch à couper, panser et raccommoder des membres en miettes. Le travail est presque insupportable pour quelqu’un de sensible (et je me compte comme tel), mais nécessité fait loi.

D’après le Dr Linch, notre ennemi le plus dangereux n’est pas les éclats d’obus mais la dysenterie. Au moins un quart de nos soldats en souffrent et elle se répand aussi rapidement qu’un incendie dans une réserve de petit bois.

Gâteau de maïs et morue salée au dîner, en petites portions.

DIMANCHE 20 NOVEMBRE 2174

Événements extraordinaires ! Je compte les consigner avant de dormir, même s’il est déjà très tard.

Après le dîner, Julian m’a fait venir dans ses quartiers en me demandant d’apporter ma machine à écrire. Je l’ai donc transportée (tâche peu aisée, vu ma faiblesse et ma faim) dans le bureau à l’étage de l’ancienne maison du maire, où Julian m’a avisé de la tenir prête à l’emploi, car il désirait me dicter un message.

Puis, à ma grande surprise, il a appelé un de ses adjudants-majors à qui il a ordonné de lui amener le soldat Langers.

« Langers ! me suis-je exclamé aussitôt l’officier ressorti. Qu’est-ce que tu lui veux ? Il s’est à nouveau comporté de manière scandaleuse ? Je l’ai vu à l’hôpital perpétrer son escroquerie cléricale, mais j’imagine qu’il ne s’agit pas de ça.

— Pas du tout… ou pas complètement. Et s’il te plaît, Adam… ce que j’ai à lui dire te surprendra peut-être par moments, mais il est indispensable pour le succès de mes plans que tu ne m’interrompes pas et ne me reprennes pas tant que Langers est avec nous dans cette pièce. »

Il s’est adressé à moi d’un ton plus sévère que celui qu’il adoptait en général avec moi, mais je me suis souvenu que nous étions en guerre, de surcroît assiégés, et que, contrairement à moi, il était général de division. J’ai promis de ne pas parler mal à propos. Bien entendu, cela a complètement excité ma curiosité.

Nous avons attendu l’arrivée de Langers presque une demi-heure, en frissonnant, car Julian ne chauffait que très peu ses quartiers afin d’économiser le charbon. Langers frissonnait aussi, quand il est entré d’un pas hésitant, mais peut-être pas uniquement de froid. Il a regardé Julian avec appréhension. « Mon général ? »

Julian a adopté son ton le plus impérial [79] Un talent maîtrisé par tout Eupatridien de la classe de Julian: cela consiste à regarder le monde et le moindre de ses habitants comme si une vague puanteur s’en dégageait. . « Veuillez vous asseoir, soldat. »

Langers s’est installé sur une chaise près du poêle. « Vous m’avez fait demander, mon général ?

— Manifestement, puisque vous êtes là. J’ai reçu une plainte à votre sujet. »

Langers, qui ne pouvait avoir oublié ce qui lui était arrivé quand Sam avait dévoilé la vérité sur sa Chope Porte-Bonheur durant la campagne du Saguenay, a presque semblé se ratatiner de consternation et son expression s’est faite encore plus furtive et méfiante. « Elle n’est pas fondée, a-t-il marmonné.

— Vous n’avez même pas encore entendu l’accusation.

— Je sais qu’elle n’est pas justifiée car ma conduite a été irréprochable. Ces dernières semaines, je n’ai fait que travailler à l’hôpital, mon général, à réconforter les malades et les mourants.

— Je sais tout cela, a dit Julian, et je vous en féliciterais, sans une chose.

Laquelle ? » a voulu savoir Langers en feignant l’indignation, mais sans vraiment y réussir.

« L’un de mes commandants de régiment a découvert plusieurs articles suspects dissimulés sous votre couchage. Dont un grand nombre de bagues en or et de portefeuilles en cuir.

— Eh bien ? » s’est défendu Langers, qui a cependant rougi. « Un homme peut garder quelques souvenirs, non ?

— Pas si ces mêmes articles ont été déclarés manquants aux soldats mortellement blessés. Je dispose d’une déclaration corroborante d’un des médecins qui vous a vu à l’hôpital de campagne, la main droite levée au-dessus d’un blessé en un geste de bénédiction tandis que la gauche lui extrayait un portefeuille de la poche. Quant aux bagues, de tels bibelots sont d’ordinaire expédiés aux veuves en deuil, et non amassés sous le couchage d’un faux diacre.

— Eh bien, je… », a commencé Langers avant d’hésiter. Les preuves à son encontre étaient flagrantes et il avait perdu l’occasion de préparer sa défense. Son visage naturellement long et chevalin a semblé s’allonger encore davantage. « Mon général… l’hôpital est un endroit affreux… qui finit par vous affecter l’esprit, avec le temps… peut-être les circonstances m’ont-elles conduit à des actes irrationnels…

— Peut-être, à moins qu’il ne s’agisse de votre avidité naturelle. Mais ne vous inquiétez pas, soldat. Je ne vous ai pas fait venir pour vous réprimander ou vous punir. J’ai l’intention de vous donner une occasion de vous racheter. »

Langers n’était pas assez naïf pour saisir cette perche sans l’examiner au préalable. « Je vous remercie, pour sûr… me racheter comment, au juste ?

— Patience. Avant que nous poursuivions, j’ai besoin de dicter une lettre. Adam, tu veux bien l’écrire sur ta machine ? »

J’ai réprimé la stupéfaction que m’inspirait le déroulement des événements. « Certainement, Julian… je veux dire, général Comstock.

— Bien. Tu es prêt ? » (Je me suis dépêché d’insérer une feuille de papier dans le rouleau.) « Commence par indiquer la date en haut sur une ligne, avec la provenance : mon quartier général, armée des Laurentides, Division boréale, ville de Striver, lac Melville, Labrador oriental, etc. » J’ai frappé les touches nécessaires. Mon habileté dactylographique s’était améliorée depuis que je possédais cette machine et je tirais fierté de ma vitesse, même si elle ne battait pas de records. « Adresse-la au major Walton, Grand Quartier général, Terre-Neuve. »

Ce que j’ai fait. Julian m’a ensuite dicté le corps de la lettre, que je reproduis ici tant qu’il est encore frais dans ma mémoire, avec les capitalisations inhabituelles exigées par Julian :

Ceci pour vous faire savoir que, confronté aux incessants encerclements et bombardements ennemis, j’ai résolu après longue et grave réflexion de déployer le MÉCANISME que nous espérions sincèrement ne jamais voir à l’œuvre dans une guerre civilisée.

Je ne prends pas cette décision à la légère. Cela n’a rien de facile d’entrer dans une guerre aussi brutale et de la rendre encore plus inhumaine par l’emploi d’un DISPOSITIF aussi cruel. C’est moins la perspective de la mort IMMÉDIATE d’innombrables soldats ennemis qui me serre le cœur, car telle est la nature de la guerre, que de connaître la nature des EFFETS SUBSISTANTS, par lesquels la mort arrive seulement après des heures voire des jours d’atroces souffrances. Vous savez que durant les conseils de guerre, je me suis opposé au déploiement de cette ARME, aux effets si terribles que tout chrétien tremble en l’entendant mentionner.

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