Robert Wilson - Julian

Здесь есть возможность читать онлайн «Robert Wilson - Julian» весь текст электронной книги совершенно бесплатно (целиком полную версию без сокращений). В некоторых случаях можно слушать аудио, скачать через торрент в формате fb2 и присутствует краткое содержание. Город: Paris, Год выпуска: 2011, ISBN: 2011, Издательство: Denoël, Жанр: Фантастика и фэнтези, на французском языке. Описание произведения, (предисловие) а так же отзывы посетителей доступны на портале библиотеки ЛибКат.

Julian: краткое содержание, описание и аннотация

Предлагаем к чтению аннотацию, описание, краткое содержание или предисловие (зависит от того, что написал сам автор книги «Julian»). Если вы не нашли необходимую информацию о книге — напишите в комментариях, мы постараемся отыскать её.

Apostat. Fugitif. Conquérant.
Il s’appelle Julian Comstock ; il est le neveu du président des États-Unis.
Son père, le général Bryce Comstock, a été pendu pour trahison (on murmure qu’il était innocent de ce crime).
Julian est né dans une Amérique à jamais privée de pétrole, une Amérique étendue à soixante états, tenue de main de maître par l’Église du Dominion. Un pays en ruine, exsangue, en guerre au Labrador contre les forces mitteleuropéennes. Un combat acharné pour exploiter les ultimes ressources naturelles nord-américaines.
On le connaît désormais sous le nom de Julian l’agnostique ou (comme son oncle) de Julian le Conquérant.
Ceci est l’histoire de ce qu’il a cru bon et juste, l’histoire de ses victoires et défaites, militaires et politiques.
Fresque post-apocalyptique, western du XXII
siècle, fulgurant hommage à Mark Twain,
est le plus atypique des romans de Robert Charles Wilson. Une réussite majeure et une critique sans concession des politiques environnementales actuelles.

Julian — читать онлайн бесплатно полную книгу (весь текст) целиком

Ниже представлен текст книги, разбитый по страницам. Система сохранения места последней прочитанной страницы, позволяет с удобством читать онлайн бесплатно книгу «Julian», без необходимости каждый раз заново искать на чём Вы остановились. Поставьте закладку, и сможете в любой момент перейти на страницу, на которой закончили чтение.

Тёмная тема
Сбросить

Интервал:

Закладка:

Сделать

— Il ne faut pas y penser de cette manière, l’a réprimandée Julian. Avec ce genre de raisonnement, il n’y aurait pas d’art du tout, ni de philosophie ou de livres. C’est un établissement indépendant, pas une institution eupatridienne. Les revenus payent les salaires des acteurs et des chanteurs, qui sans cela souffriraient de la faim.

— Des chanteurs en plus des acteurs ? Dans ce cas, je retire ce que j’ai dit. »

L’ensemble du théâtre était alimenté par une dynamo interne qui vrombissait dans le sous-sol tel un Léviathan en train de ronfler. Les lumières, électriques, ont diminué toutes ensemble tandis que l’orchestre – une fanfare complète, complétée de cordes – attaquait l’ouverture. Le rideau s’est levé, dévoilant un immense Écran blanc et les cabines voilées dans lesquelles les Acteurs-Voix et les Effets Sonores travaillaient. Dès l’obscurité complète, le faisceau d’un projecteur a plaqué un titre sur l’écran :

L’ALLIANCE NEW-YORKAISE DE LA SCÈNE ET DE L’ÉCRAN

présente

LE CHOIX D’EULA

Une histoire musicale de l’Antiquité

accompagné de l’imprimatur du Dominion.

« Voilà qui promet », a fait remarquer Calyxa, qui avait déjà vu des films à Montréal dans des circonstances moins sophistiquées, mais Julian l’a fait taire et la musique a connu un crescendo puis un diminuendo au moment où le récit commençait.

Je ne décrirai pas ma stupéfaction… le lecteur peut la considérer comme acquise. Je dirai que, pour une fois, la fierté que Julian tirait de la culture de l’Est a semblé justifiée et en tout point excusable. C’est de l’Art, ai-je pensé, et du grand !

L’histoire se déroulait à une époque indéterminée durant la Chute des Villes, avec comme personnages principaux Boone, pasteur aux abois d’une église urbaine, Eula sa fiancée et Foster, un industriel parcimonieux.

Le spectacle se divisait en trois Actes, détaillés dans le Programme distribué par les placeurs. Chaque Acte comptait trois chansons, ou « Arias ».

Il n’y a toutefois eu pour commencer aucun chant… rien que du Spectacle, tandis que le public se voyait proposer des scènes tremblotantes d’une ville des Profanes de l’Ancien Temps au dernier stade de son déclin. Nous avons vu de nombreux immeubles d’une hauteur impossible, ingénieusement construits de papier et de bois, mais à l’air vraiment authentique ; nous avons vu des rues bondées d’Hommes d’Affaires, d’Athées, de Catins et d’Automobiles [55] Les Automobiles étaient peut-être moins réussies, en tant qu’effet artistique, car elles semblaient bizarrement unidimensionnelles et bringuebalaient de manière peu convaincante durant leurs déplacements, mais la dévouée équipe de Sonorisateurs a compensé cela avec des bruits de moteurs créés par le grommellement d’un baryton dans un tuyau acoustique. La manière dont ces automobiles avaient si longtemps survécu à la Fin du Pétrole n’a pas été expliquée par les cinéastes. . Boone et Eula apparurent. Ils travaillaient ensemble dans la petite église de Boone et leur badinage laissait penser qu’ils ne tarderaient pas à échanger leurs vœux, mais ils furent interrompus par une troupe de Policiers Profanes qui fit irruption en accusant Boone d’employer des mots interdits tels que « foi » et « paradis ». Ces brutes conduisirent Boone en prison tandis qu’Eula poussait de pitoyables sanglots. On tramait Boone enchaîné dans la rue quand il entonna la première chanson, qui d’après le programme s’intitulait :

Aria : La main de Dieu, sans douceur

L’acteur filmé était expressif, et sonorisé par un ténor qui insufflait flamme et discipline aux paroles. ( La main de Dieu, sans douceur mais juste/Descendra sur les méchants, etc.)

Si, par leur comportement agressif, les Policiers Profanes gagnaient leur place en Enfer, leur ville s’y trouvait déjà à moitié. Nous avons assisté à un montage de grèves, émeutes et incendies, les bâtiments élevés se mettant à brûler comme construits de petit bois. On a ensuite présenté au public Foster, l’industriel, qui s’efforçait de maîtriser dans son aciérie un incendie allumé par des ouvriers indisciplinés, mais devait reculer devant la chaleur et les poutres tombées à terre. Sur ce fond de destruction, Foster essuya son front plein de suie avant de chanter avec résignation l’

Aria : Disparu, tout ce que j’avais construit.

Tout cela était assez triste pour faire fondre le cœur le plus cynique et le plus endurci, mais nous n’avions pas tout vu. Eula réapparut. Elle n’avait quitté la scène de la cruelle arrestation de Boone que pour retrouver la demeure familiale engloutie par les flammes et ses parents en train de pousser des cris depuis une fenêtre à laquelle on ne pouvait leur porter secours. Les flammes les consumèrent. Terrassée par le chagrin, Eula se traîna jusqu’à la prison où elle pensait qu’on avait conduit Boone, mais ce bâtiment-là aussi avait été réduit en cendres.

Plusieurs Eupatridiennes dans le public, émues par cette scène tragique, se sont essuyé les yeux et mouchées d’une manière qui a distrait notre attention de l’excellemment interprétée

Aria : Seule et perdue au milieu des ruines

d’Eula, qui a conclu le premier acte.

Les lumières se sont rallumées pour un entracte. Nombre des Eupatridiens ont aussitôt gagné le foyer, mais Calyxa, Julian et moi, jeunes gens à la vessie fiable, sommes restés à nos places. Des images du film me flottaient encore dans l’esprit et j’ai commencé à réfléchir aux merveilles perdues des Profanes de l’Ancien Temps. J’ai demandé à Julian : « Les Profanes de l’Ancien Temps ont fait des films, non ? Il me semble que tu me l’as dit.

— Trop nombreux pour les compter, même si aucun ne nous est parvenu, à moins qu’ils aient été mis sous clé dans les archives du Dominion. » Le Comité Culturel du Dominion, a-t-il expliqué, disposait à New York d’un grand bâtiment de pierre dans lequel il conservait des textes, documents ou autres articles anciens trop blasphématoires pour le public. Personne d’extérieur au clergé autorisé ne savait quels trésors il renfermait.

« Et c’était des films en couleur avec un son enregistré ?

— Exactement.

— Alors pourquoi on ne peut pas en avoir, nous ? Ou du moins en avoir davantage tels que nous les faisons ? Je ne comprends pas, Julian. Les technologies les plus simples du passé n’ont rien de mystérieux pour nous. On n’a peut-être pas beaucoup de pétrole, mais on peut obtenir le même effet en brûlant du charbon.

— Nous pourrions faire des films avec du son enregistré, mais les ressources n’ont pas été allouées de cette manière. Même chose pour cette machine à écrire avec laquelle Theodore Dornwood t’a convaincu de lui fournir tes services. Nous pourrions construire une machine à écrire pour chaque être humain de Manhattan, si nous le voulions, mais ce serait une dépense inconsidérée de fer, de caoutchouc ou de je ne sais quelle matière dont sont faites les machines à écrire… le Sénat attribue ces matières aux fabricants eupatridiens, qui à leur tour fournissent les militaires en armes et autres nécessités. »

Je n’y avais pas pensé en ces termes. J’ai supposé qu’on pouvait considérer chaque Balayeuse de Tranchées au Labrador comme une machine à écrire non construite ou un film non produit. Marché douloureux, mais quel patriote aurait pu ne pas l’approuver ?

« Un artiste, a poursuivi Julian, un petit fabricant ou un petit commerçant doit se débrouiller soit avec les ressources qui lui parviennent comme excédent des plus gros qu’eux, soit avec des restes récupérés dans un Dépotoir local. Ce qui est bien entendu d’une justice discutable. » Il s’est tourné vers Calyxa. « Qu’est-ce que tu penses du film, jusqu’ici ?

Читать дальше
Тёмная тема
Сбросить

Интервал:

Закладка:

Сделать

Похожие книги на «Julian»

Представляем Вашему вниманию похожие книги на «Julian» списком для выбора. Мы отобрали схожую по названию и смыслу литературу в надежде предоставить читателям больше вариантов отыскать новые, интересные, ещё непрочитанные произведения.


libcat.ru: книга без обложки
Robert Wilson
Robert Wilson - À travers temps
Robert Wilson
Robert Wilson - Julian Comstock
Robert Wilson
Robert Wilson - Chronos
Robert Wilson
Robert Wilson - Die Chronolithen
Robert Wilson
Robert Wilson - Los cronolitos
Robert Wilson
Robert Wilson - Les Chronolithes
Robert Wilson
Robert Wilson - The Harvest
Robert Wilson
Отзывы о книге «Julian»

Обсуждение, отзывы о книге «Julian» и просто собственные мнения читателей. Оставьте ваши комментарии, напишите, что Вы думаете о произведении, его смысле или главных героях. Укажите что конкретно понравилось, а что нет, и почему Вы так считаете.

x