Robert Wilson - Julian

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Julian: краткое содержание, описание и аннотация

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Apostat. Fugitif. Conquérant.
Il s’appelle Julian Comstock ; il est le neveu du président des États-Unis.
Son père, le général Bryce Comstock, a été pendu pour trahison (on murmure qu’il était innocent de ce crime).
Julian est né dans une Amérique à jamais privée de pétrole, une Amérique étendue à soixante états, tenue de main de maître par l’Église du Dominion. Un pays en ruine, exsangue, en guerre au Labrador contre les forces mitteleuropéennes. Un combat acharné pour exploiter les ultimes ressources naturelles nord-américaines.
On le connaît désormais sous le nom de Julian l’agnostique ou (comme son oncle) de Julian le Conquérant.
Ceci est l’histoire de ce qu’il a cru bon et juste, l’histoire de ses victoires et défaites, militaires et politiques.
Fresque post-apocalyptique, western du XXII
siècle, fulgurant hommage à Mark Twain,
est le plus atypique des romans de Robert Charles Wilson. Une réussite majeure et une critique sans concession des politiques environnementales actuelles.

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Je n’avais rien d’aussi utile à accomplir, mais j’ai passé nombre d’heures agréables avec Calyxa à nous ajuster à notre vie de couple marié. À sa manière, mon épouse n’avait pas moins de penchants que Julian pour la Philosophie et discutait volontiers des failles ou défauts du système de l’Aristocratie, qu’elle désapprouvait. Quand nous nous lassions de ces échanges, nous sortions nous promener en ville. Elle aimait découvrir les magasins et les restaurants sur Broadway ou la Cinquième Avenue, et par beau temps, nous nous aventurions même jusqu’aux grandes enceintes de pierre du domaine du palais présidentiel [52] D’après Julian, le domaine du palais exécutif avait autrefois été un grand parc, de surcroît ouvert au public, mais cela avait changé quand le gouvernement fédéral avait quitté Washington. . D’une hauteur et d’une épaisseur immenses, elles étaient constituées de fragments de granit récupérés dans les ruines de la ville. L’énorme Porte de Broadway, sur la 59 e Rue, avec son corps de garde de pierre et d’acier, était une œuvre architecturale presque aussi impressionnante et deux fois plus monolithique que la cathédrale de Montréal dans laquelle j’avais pour la première fois aperçu Calyxa en surplis. Je n’arrivais pas à imaginer ce qui pouvait s’étendre entre ces menaçantes murailles précédées de douves (même si j’étais destiné à le découvrir).

Le mois de juin a été d’une douceur et d’un ensoleillement inhabituels, aussi nous sommes-nous souvent promenés ainsi. Pour rompre la monotonie, nous variions notre itinéraire, et un jour que nous retournions de Broadway par Hudson Street, nous sommes passés devant une librairie de Manhattan. Le soleil qui traversait la vitrine révélait la couverture illustrée d’un livre de M. Charles Curtis Easton… un volume que je n’avais jamais vu, Marins américains sur les océans.

Inutile de dire que je me suis précipité à l’intérieur.

Je n’étais encore jamais entré dans une librairie. Toutes mes lectures avaient été empruntées dans la bibliothèque de la Propriété à Williams Ford, ou (dans le cas d’ Histoire de l’Humanité dans l’Espacé) récupérées délabrées dans de vieux Dépotoirs. Je connaissais bien entendu l’existence de tels magasins et savais que Manhattan devait en compter un certain nombre. Je n’avais toutefois jamais rassemblé assez de courage pour en chercher un. Sans doute avais-je imaginé un endroit intimidant, aussi clair, spacieux et pourvu de colonnes en marbre qu’un temple grec. Ce magasin-là n’avait rien d’un établissement sacré. Il s’appelait Grogan’s Books Music and Cheap Publications et n’était ni plus ni moins majestueux que la boutique de chaussures à sa gauche et l’officine de vaccination à sa droite.

Même l’odeur qui régnait à l’intérieur était alléchante, effluves de papier et d’encre. On trouvait en vente nombre et variété d’ouvrages, tous inconnus de ma personne, mais l’instinct m’a guidé jusqu’au rayon où étaient exposés les romans de M. Easton… il y en avait pléthore, neufs et brillants dans leurs couvertures gaufrées pleines de couleur.

« Ferme la bouche, m’a dit Calyxa, tu vas te mettre à baver.

— Ce doit être à peu près tout ce qu’a publié M. Easton !

— J’espère bien. Il semble avoir déjà écrit beaucoup trop de livres. »

J’avais économisé ce qu’il me restait de ma solde de l’armée des Laurentides, en rognant sur chaque dépense – l’espoir de posséder un jour une machine à écrire me trottait toujours dans le crâne –, mais je n’ai pu m’empêcher d’acheter un ou deux volumes [53] Quatre, en fait. des œuvres récentes de M. Easton. Calyxa a feuilleté des partitions tandis que je comptais les dollars Comstock au caissier.

Quand nous sommes ressortis de la librairie, Calyxa s’est attardée quelques instants devant l’officine de vaccination voisine. Malgré tout son mépris pour l’Aristocratie, elle n’était pas invulnérable à certains aspects de la mode de Manhattan. La vitrine de l’officine vantait un tout nouveau sérum contre la Fièvre Jaune, populaire parmi les jeunes citadines élégantes qui arboraient comme des bijoux leurs marques de vaccination. Une seule dose de ce sérum coûtait cependant davantage que douze romans, et Julian nous avait déjà mis en garde contre de telles officines, qui tendaient à répandre les maladies plutôt qu’à les prévenir.

Je ne songeais toutefois qu’à la lecture de ces nouveaux ouvrages de M. Easton. Sur le chemin du retour, j’ai avoué à Calyxa à quel point le travail de M. Easton m’avait inspiré, de quelle manière il m’avait conduit à vouloir devenir écrivain professionnel et combien cette perspective me paraissait désormais lointaine.

« Fadaises, a dit mon épouse. Tu es écrivain professionnel, Adam.

— Pas du tout… je ne suis même pas publié.

— Tu as déjà écrit un opuscule à succès. Les Aventures du capitaine Commongold étaient en vente chez Grogan, au cas où tu ne l’aurais pas remarqué. Et il m’a semblé qu’elles se vendaient très bien.

— Cette abomination ! Cet écrit qui a mis en péril la vie de Julian. Et qu’a atrocement mutilé Theodore Dornwood, par-dessus le marché. Il a massacré la moitié de mes virgules et n’a pas placé les autres là où il fallait.

— Ponctuation mise à part, c’est ton travail, d’une qualité assez professionnelle pour qu’un nombre surprenant d’habitants de Manhattan capables de le lire consentent à payer un dollar et cinquante cents pour cela. »

C’était exact, même si je ne l’avais jamais vu sous cet angle. Mon indignation à l’égard de M. Dornwood en a été ravivée. J’ai raccompagné Calyxa jusqu’à la maison de grès brun de M me Comstock sans un mot de plus sur le sujet, même si, par-devers moi, j’ai résolu d’aller exprimer mes griefs dans les bureaux du Spark.

J’aurais préféré consacrer cette soirée-là à la lecture, car je ne connaissais pas les romans que je venais de me procurer et dont je ne pouvais m’empêcher d’admirer les pages craquantes, les lettres bien nettes et l’élégante ficelle blanche qui assemblait à la perfection les cahiers, mais Julian a tenu à nous emmener voir un film, Calyxa et moi… une invitation à laquelle il était difficile de résister après tout ce que Julian m’avait raconté sur les films quand nous habitions Williams Ford.

Nous avons pris un taxi jusqu’à une salle de spectacle de Broadway dans laquelle Julian nous avait réservé des places et nous sommes mêlés à la foule d’Eupatridiens et d’Eupatridiennes bien mis qui remplissait le foyer. Avant même d’accéder à l’auditorium, il coulait de source que la représentation serait infiniment plus impressionnante que le film de recrutement vu avec Julian dans la Maison du Dominion à Williams Ford. Le Choix d’Eula, qu’on allait nous projeter, était annoncé dans le foyer par de grandes affiches colorées qui représentaient une femme en robe surannée et un homme armé d’un pistolet, avec un cheval et un drapeau américain. Julian a expliqué qu’il s’agissait d’une histoire patriotique à la sortie programmée aux environs de la fête de l’Indépendance. Il nous a dit ne pas en attendre grand-chose en termes de dramaturgie, mais le film avait été produit par une équipe locale connue pour son somptueux travail de caméra et ses généreux effets scéniques. « Ce devrait être un beau spectacle, au moins », a-t-il conclu.

Calyxa ne se sentait pas à son aise au milieu des altiers Eupatridiens et a semblé soulagée quand des placeurs sont apparus pour nous introduire dans l’auditorium, où nous nous sommes installés à nos places. « Tout l’argent qui change de mains ici pourrait nourrir mille orphelins [54] Les orphelins étaient un spectacle familier dans les rues de Manhattan, où ils mendiaient des pièces d’ingénieuses et agressives manières. Il ne manquait pas non plus de vétérans estropiés qui leur faisaient concurrence. , a-t-elle dit.

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