Robert Wilson - Julian

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Julian: краткое содержание, описание и аннотация

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Apostat. Fugitif. Conquérant.
Il s’appelle Julian Comstock ; il est le neveu du président des États-Unis.
Son père, le général Bryce Comstock, a été pendu pour trahison (on murmure qu’il était innocent de ce crime).
Julian est né dans une Amérique à jamais privée de pétrole, une Amérique étendue à soixante états, tenue de main de maître par l’Église du Dominion. Un pays en ruine, exsangue, en guerre au Labrador contre les forces mitteleuropéennes. Un combat acharné pour exploiter les ultimes ressources naturelles nord-américaines.
On le connaît désormais sous le nom de Julian l’agnostique ou (comme son oncle) de Julian le Conquérant.
Ceci est l’histoire de ce qu’il a cru bon et juste, l’histoire de ses victoires et défaites, militaires et politiques.
Fresque post-apocalyptique, western du XXII
siècle, fulgurant hommage à Mark Twain,
est le plus atypique des romans de Robert Charles Wilson. Une réussite majeure et une critique sans concession des politiques environnementales actuelles.

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— Mais ne faisons-nous pas nous-mêmes des progrès ? Nos villes sont plus grandes et plus affairées que jamais depuis l’Efflorescence du Pétrole.

— Oui, et peut-être cela signifie-t-il que nous nous trouvons au début d’un changement dans nos dispositions traditionnelles. Les ouvriers sont mécontents… on voit même certains ouvriers sous contrat apprendre à lire et à exprimer leurs doléances. L’emprise du Dominion est toujours puissante dans l’Ouest, mais il a du mal à réprimer les Églises non affiliées dans l’Est. En politique, la présidence est confrontée à un Sénat de plus en plus rétif, peuplé de Propriétaires nouveaux riches qui se méfient de l’ordre ancien ou veulent en accaparer une part plus importante. Placées en théorie sous le contrôle de l’Exécutif, l’armée des Laurentides et celle des Deux Californies agissent comme des pouvoirs indépendants. Et cætera. Tout le système branle sur son axe, Adam. Il suffit d’une petite poussée dans la bonne direction pour qu’il s’effondre.

— Ce serait une bonne chose ?

— Je pense de plus en plus souvent que oui.

— Mais les gens souffriraient. »

Il a écarté l’argument d’un geste. « N’y en a-t-il pas toujours qui souffrent ? La souffrance est inévitable. »

Peut-être, en effet. Sa nonchalance m’a toutefois effrayé. Sam avait un jour accusé Julian de « se comporter comme un Comstock », sans que ce fût un compliment. C’était à présent encore pire, selon moi : Julian avait commencé à penser comme un président.

Nous avons laissé de côté la philosophie politique pour le reste de l’après-midi, nous consacrant exclusivement à la pêche. C’était une journée aussi agréable que la pouvait rendre la vue de deux cerfs-volants en train de flotter au-dessus d’un lac bleu ensoleillé, et si nous n’en avons pas retiré grand-chose – Julian n’a attrapé qu’un seul poisson, moi pas le moindre –, nos échecs ne nous priveraient pas de nourriture. C’était le genre de journée que, garçons, nous aurions appréciée sans réserve. Sauf que nous n’étions plus des garçons et ne pouvions plus entretenir cette agréable illusion. Le soleil a fini par se rapprocher des collines de l’Hudson, l’air s’est calmé, la longue lumière a coloré d’argent les feuilles des bouleaux et nous avons remballé nos cerfs-volants ainsi que notre prise pour regagner la demeure de campagne.

Edenvale était mélancolique, entre chien et loup. Que la maison eût été ou non un Éden par le passé, elle ressemblait davantage à présent à l’Éden après la Chute : inoccupé, peut-être hanté. Je me suis surpris à me demander si Julian avait perturbé les morts avec ses propos inconsidérés et je me suis représenté nos ancêtres indignés sortant, tout chargés d’Électricité et d’Athéisme, de leurs sous-sols mangés aux vers. Malgré l’absurdité de cette idée, cela m’a soulagé de sortir des ombres de la forêt pour fouler la grande pelouse de la Propriété. D’une douceur de beurre, la lumière des lampes filtrait par les fenêtres du Manoir et j’ai été heureux de la voir.

Nous parvenaient aussi, vagues et rassurantes, des notes de musique. Nous sommes entrés sans bruit par-derrière, pour ne pas déranger, avant de remonter à la source du bruit, le salon, dans lequel M me Comstock jouait au piano les accords familiers de Where the Sauquoit Meets the Mohawk. Sam la regardait comme éperdu d’admiration tandis que Calyxa, ses cheveux torsadés chatoyant dans la lueur des lampes, chantait les mains jointes :

Malgré les années écoulées
Depuis que nous nous sommes mariés
Là où le Sauquoit rejoint la Mohawk
Les champs sont toujours verts
Entre les deux rivières
Là où le Sauquoit rejoint la Mohawk (etc.) .

Aussi sentimentale que ne pouvait manquer d’être cette chanson – populaire dans la jeunesse de M me Comstock –, sa principale qualité en était la mélodie, qui montait et descendait une gamme mineure comme par empathie avec l’espoir humain et la résignation mortelle. Calyxa en semblait consciente, qui donnait à cette mélodie une voix appropriée, transformant la chanson en une complainte douce comme un amour d’été auquel on repense par un crépuscule d’automne. Cela m’a fait penser à la déchéance d’Edenvale et à tout ce qu’avait perdu M me Comstock depuis la mort de son mari, ainsi qu’à la menace qui pesait sur son fils.

Calyxa a interprété la chanson jusqu’à la fin. M me Comstock a plaqué les derniers accords du dernier refrain avant d’arrêter de jouer, épuisée… mais à la surprise générale, Calyxa a continué à chanter deux couplets a cappella. Sa belle voix se déployait dans le calme du soir :

Ici une année
Tu m’as embrassée
Deux cœurs battant à l’unisson ;
Pourtant après leur réunion
Les amants peuvent encore souffrir,
L’amour et le temps ne font que passer.
Mais si ton cœur du mien doit s’écarter
Là où le Sauquoit rejoint la Mohawk,
L’océan garde le souvenir
Du Sauquoit mais aussi de la Mohawk

De longues secondes de silence ont suivi la dernière syllabe. Manifestement touchée, M me Comstock s’est essuyé les yeux. Après avoir repris le contrôle de ses émotions, elle a regardé Calyxa d’un air curieux.

« Ces couplets ne figurent pas sur le feuillet », a-t-elle dit.

La mine embarrassée, Calyxa a hoché la tête. « Non, excusez-moi… je les ai ajoutés, sur une impulsion.

— Les paroles sont de vous ?

— C’est une habitude que j’ai prise en chantant dans les tavernes. On invente un nouveau couplet pour surprendre le public.

— Vous les aviez inventées avant, ou vous venez de le faire ?

— C’était une improvisation, a reconnu Calyxa.

— Quel remarquable talent ! Vous m’impressionnez de plus en plus, Calyxa.

— Vous aussi, madame Comstock », a répondu Calyxa. Elle a bien failli rougir, ce que je l’avais rarement vue faire.

M me Comstock s’est alors éclairci la gorge. « De toute manière, les hommes sont revenus des bois. Julian, Adam, veuillez vous asseoir. Nous avons reçu du palais exécutif une communication dont il faut que je vous parle. »

Julian a pâli, dans la mesure du possible étant donné sa complexion naturelle. Nous nous sommes assis comme nous l’avait dit M me Comstock.

« Eh bien ? a demandé Julian. C’est une sentence de mort ou une grâce ? »

Malgré son air sombre, M me Comstock ne semblait pas inquiète outre mesure. « Peut-être un peu des deux. Nous avons été invités à la célébration de la fête de l’Indépendance dans le domaine palatin. Deklan a envoyé un message dans lequel il affirme vouloir honorer l’héroïsme du “capitaine Commongold”, puisque celui-ci s’avère être son neveu.

— Ma notoriété me protège, a dit Julian avec mépris. Du moins jusqu’au 4 Juillet.

— Je ne pense pas qu’il attentera à ta vie avant, de toute manière, et il peut difficilement t’assassiner au plus fort de la commémoration. Entre-temps, tu devrais publier un communiqué de presse dans lequel tu reconnais ton héritage et attribues le mérite de tes exploits à la lignée Comstock.

— M’abaisser devant ce boucher ? Dois-je profaner la tombe de mon père, tant qu’à faire ? »

M me Comstock a tressailli. Sam a dit d’un ton sévère : « Ce sont des mesures destinées à protéger ta vie, Julian.

— Pour ce qu’elle vaut…

— Elle est précieuse, a dit M me Comstock avec aigreur. En tout cas pour moi, Julian, si ce n’est pour toi. »

Julian a accepté la réprimande de sa mère et son expression s’est radoucie. « Très bien. Il reste quelques semaines avant la fête de l’Indépendance, de toute manière. Et si je dois vivre aussi longtemps, je veux le faire comme un être humain et non comme un fugitif.

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