Robert Wilson - Julian

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Julian: краткое содержание, описание и аннотация

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Apostat. Fugitif. Conquérant.
Il s’appelle Julian Comstock ; il est le neveu du président des États-Unis.
Son père, le général Bryce Comstock, a été pendu pour trahison (on murmure qu’il était innocent de ce crime).
Julian est né dans une Amérique à jamais privée de pétrole, une Amérique étendue à soixante états, tenue de main de maître par l’Église du Dominion. Un pays en ruine, exsangue, en guerre au Labrador contre les forces mitteleuropéennes. Un combat acharné pour exploiter les ultimes ressources naturelles nord-américaines.
On le connaît désormais sous le nom de Julian l’agnostique ou (comme son oncle) de Julian le Conquérant.
Ceci est l’histoire de ce qu’il a cru bon et juste, l’histoire de ses victoires et défaites, militaires et politiques.
Fresque post-apocalyptique, western du XXII
siècle, fulgurant hommage à Mark Twain,
est le plus atypique des romans de Robert Charles Wilson. Une réussite majeure et une critique sans concession des politiques environnementales actuelles.

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— Mais avais-tu besoin de te montrer si consciencieux ? Et vous, monsieur Hazzard, vous affirmez avoir écrit les mots publiés par ce Theodore Dornwood ?

— Je n’ai jamais eu l’intention de les publier, ai-je répondu en rougissant jusqu’à la racine des cheveux. Je trouve sans doute ça aussi épouvantable que vous. Dornwood affirmait me donner des leçons d’art littéraire et je lui ai montré ce que j’imaginais être des exercices de narration. Il n’a jamais parlé de les publier, encore moins sous son nom. Je l’aurais interdit, bien entendu.

— Ce qui est bien entendu la raison pour laquelle il n’a pas posé la question. Êtes-vous vraiment si naïf, monsieur Hazzard ? »

Je n’ai pu élaborer de réponse à cette question humiliante, mais j’ai vu Calyxa hocher vigoureusement la tête.

« Tout ça ne poserait aucun problème, a rappelé Sam, si personne n’avait fait le lien entre Commongold et Comstock. Pourquoi étiez-vous à la gare, Emily ?

— Pour rendre service à l’Union des Femmes Patriotes. Nous accueillons souvent les anciens combattants qui se sont distingués sur le champ de bataille. Ce genre de cérémonie améliore le moral des civils et le nom “Comstock” leur confère un certain éclat #. Je n’aurais pas dû réagir de cette manière, mais… eh bien, beaucoup de temps a passé depuis que Julian et vous avez disparu de la Propriété Duncan et Crowley. On laissait entendre que vous pourriez avoir été tués. Je n’ai pas adhéré à cette répugnante idée, mais je n’ai pas pu non plus n’en tenir aucun compte. Quand j’ai revu Julian… eh bien. » Elle s’est essuyé une larme au coin de l’œil.

« C’est tout à fait compréhensible ! s’est exclamé Sam. Ne vous reprochez rien !

— La chance ne nous a pas souri. Cela figurera demain dans tous les journaux vulgaires. Et bien entendu… il va en entendre parler. »

Cet emphatique pronom désignait le Président Deklan Comstock… Deklan le Conquérant, comme on l’appelait aussi. Un silence accablé s’est abattu sur notre petit groupe.

« Au moins, a fini par dire M me Comstock, nous pouvons nous éloigner du palais exécutif. Edenvale ne nous protégera pas, mais cela ne facilitera pas la tâche à Deklan s’il décide d’un acte irréfléchi. Je ne peux faire davantage. Allons, cessons de broyer du noir. Mon fils est de retour sain et sauf… il faut fêter cela. Monsieur et madame Hazzard, vous joindrez-vous à nous sur notre Propriété pour les prochains jours ? »

La proposition de M me Comstock m’a mortifié, car je n’avais rien fait pour mériter son hospitalité et tout pour m’attirer son opprobre. J’allais décliner quand Julian a répondu pour moi : « Bien sûr qu’Adam va venir. Nous ne pouvons pas vraiment le lâcher dans les rues de New York. Il se ferait dévorer vivant. »

M me Comstock a hoché la tête. « Vous vous êtes comporté en ami loyal de mon fils, Adam Hazzard, et il me plairait que vous voyagiez avec nous, surtout si Julian peut dénicher des vêtements plus adaptés pour vous-même et votre ravissante épouse. Considérez cela comme réglé. »

Elle a frappé une nouvelle fois dans ses mains. Une dizaine de domestiques sont apparus comme par magie et la maisonnée est devenue un tourbillon de préparatifs pour le départ à la campagne.

Calyxa et moi avons passé une nuit dans l’une des chambres d’amis de la maison en grès brun des Comstock… une pièce de sybarite comme je n’en avais jamais habité, équipée d’un matelas si somptueux et si duveteux que s’allonger dessus revenait à s’allonger dedans. Cela aurait pu fournir des occasions uniques d’intimité maritale [49] Je demande pardon au lecteur. , sans les mouvements des domestiques dans le couloir et les pièces voisines qui empêchaient Calyxa de se sentir seule avec moi.

Elle a remarqué que la chambre, comme les autres pièces que nous avions vues, contenait une photographie sous cadre du père de Julian, Bryce Comstock, dans son uniforme sur mesure de général de division. « Il ne ressemble pas beaucoup au Président en titre, a-t-elle fait observer, du moins à son visage sur les pièces. »

La ressemblance existait pourtant, mais uniquement au niveau structurel : les hautes pommettes, les lèvres fines. Dans ce qui animait un visage – c’est-à-dire le spectre des émotions humaines, qui apparaît même sur une photographie –, Bryce se situait à l’opposé de Deklan. Il y avait d’ailleurs beaucoup de Julian en lui : le même regard brillant, la même facilité à sourire. « C’était le meilleur des deux frères, ai-je dit à Calyxa. D’un authentique courage et sans propension à assassiner quelqu’un de temps en temps. C’était un héros de la guerre Isthmique, avant que Deklan le fasse pendre.

— L’héroïsme est une profession dangereuse », a fort justement fait remarquer Calyxa.

J’ai eu une nuit agitée et me suis réveillé au moment de la matinée où le reste de la maisonnée commençait à s’activer. Les étoiles venaient de disparaître et il faisait frais quand nous nous sommes réunis avec nos bagages dans une autre des calèches de grande capacité que possédait M me Comstock. Nous sommes partis pour les quais avec une suite de domestiques.

Manhattan par une aube de printemps ! J’aurais été béat d’admiration, sans les dangers qui nous menaçaient. Je ne mettrai pas la patience du lecteur à l’épreuve en m’attardant sur toutes les merveilles qui me sont passées devant les yeux ce matin-là, mais il y avait des bâtiments de brique de quatre et cinq étages, peints de couleurs criardes… d’une hauteur stupéfiante, pourtant éclipsée par les squelettiques tours d’acier qui avaient fait la renommée de la ville, certaines penchées comme des géants éméchés là où l’eau avait sapé leurs fondations. Il y avait sur de larges canaux des chalands de marchandises et des barges de déchets halées par des attelages de solides chevaux. Il y avait de splendides avenues où des Aristos fortunés et des salariés en haillons se pressaient sur les trottoirs en bois, près de ruelles fétides jonchées d’ordures et dans lesquelles gisait parfois un cadavre animal. Il y avait, mêlées les unes aux autres, les odeurs fortes de friture, de poisson en décomposition et d’égouts ouverts, le tout enveloppé d’un voile de fumée de charbon rosi par le soleil levant. En approchant des docks, j’ai vu osciller sur le ciel les mâts et les cheminées de goélettes et de vapeurs. Notre groupe a longé un quai jusqu’à l’un d’eux, le Sylvania, qui appartenait à M me Comstock. C’était un petit bateau à l’apparence soignée, impeccablement blanchi à la chaux et avec des dorures par endroits, dont le capitaine et l’équipage avaient déjà fait monter la pression de la chaudière et n’attendaient plus que nous pour appareiller.

Avant de monter à bord, M me Comstock a envoyé un garçon des quais se procurer des exemplaires du Spark du matin. Le gamin est revenu avec un ballot de ces journaux, et aussitôt après avoir déposé nos possessions dans les cabines qu’on nous avait attribuées, nous nous sommes rassemblés à l’avant pour les examiner.

Nos pires craintes n’ont pas tardé à être confirmées. La une annonçait en gros titre :

COMMONGOLD EST UN COMSTOCK !

L’héroïque jeune capitaine est en fait le neveu du Président.

Ce n’était pas la signature de Theodore Dornwood, cette fois, mais ses Aventures du capitaine Commongold se trouvaient mentionnées à plusieurs reprises et allaient sans doute doubler leur chiffre de ventes grâce à ces nouvelles. L’article lui-même racontait de manière raisonnablement fidèle, sans trop d’enjolivements apocryphes, l’arrivée de Julian à Manhattan et l’accueil chaleureux de sa mère. Le plus déconcertant était une brève note qui précisait en fin d’article que le palais exécutif, pourtant contacté à ce sujet, « n’avait pas encore publié de communiqué officiel ».

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