Robert Wilson - Julian

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Julian: краткое содержание, описание и аннотация

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Apostat. Fugitif. Conquérant.
Il s’appelle Julian Comstock ; il est le neveu du président des États-Unis.
Son père, le général Bryce Comstock, a été pendu pour trahison (on murmure qu’il était innocent de ce crime).
Julian est né dans une Amérique à jamais privée de pétrole, une Amérique étendue à soixante états, tenue de main de maître par l’Église du Dominion. Un pays en ruine, exsangue, en guerre au Labrador contre les forces mitteleuropéennes. Un combat acharné pour exploiter les ultimes ressources naturelles nord-américaines.
On le connaît désormais sous le nom de Julian l’agnostique ou (comme son oncle) de Julian le Conquérant.
Ceci est l’histoire de ce qu’il a cru bon et juste, l’histoire de ses victoires et défaites, militaires et politiques.
Fresque post-apocalyptique, western du XXII
siècle, fulgurant hommage à Mark Twain,
est le plus atypique des romans de Robert Charles Wilson. Une réussite majeure et une critique sans concession des politiques environnementales actuelles.

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Ça suffit comme ça, merci, a dit Sam.

— Eh bien, Sam, a répliqué Julian avec un grand sourire malicieux, on s’effraie d’une petite Conversation Philosophique ?

— C’est de la Théologie, pas de la Philosophie… un sujet autrement plus dangereux, Julian, et les propos lestes me font moins peur que la langue leste qui les prononce.

— Où est le Dominion, que nous devions nous censurer ?

— Mais partout… tu le sais bien ! Il marche même à notre tête. » Il faisait allusion à notre tout nouvel Officier du Dominion, un major Lampret, qui ouvrait la marche, bel homme en bel uniforme [27] Un Officier du Dominion, qui est par définition un officier formé à l’institut du Dominion à Colorado Springs, porte l’uniforme standard d’un fantassin de son grade, mais orné de ganses et de blasons rouge et pourpre, avec épinglées sur la poitrine deux Ailes d’Ange argentées et posé sur la tête le chapeau à large rebord mou qu’on appelait parfois «couronne d’aumônier». .

Julian aurait peut-être insisté pour poursuivre la conversation, ne serait-ce que pour agacer Sam, mais nous arrivions à un grand pont en fer, sur lequel nous avons traversé une étendue d’eau si vaste que j’ai eu du mal à croire qu’on lui ait donné le nom de fleuve. Des navires de multiples nations évoluaient sous ce pont, certains pourvus d’immenses voiles blanches et d’autres propulsés par des chaudières, certains voguant vers le port de Montréal et d’autres se dirigeant vers les Grands Lacs ou l’océan loin à l’est, et à l’autre bout de ce pont s’étendait la stupéfiante Montréal, qui a fini par accaparer toute notre attention… du moins toute la mienne.

J’allais voir de plus grandes villes au cours de mon existence, et voyager plus loin de chez moi, mais comme Montréal était la première véritable Grande Ville que je voyais, je n’ai pu m’empêcher de la comparer à Williams Ford. À cette aune, elle était gigantesque. Et Julian m’a rappelé qu’elle l’avait été encore davantage, car nous avions marché toute la matinée dans un paysage qui n’était au fond qu’un immense Dépotoir, épuisé et incendié, avec des broussailles et des arbrisseaux sur ce qui avait dû être autrefois des zones industrielles ou des faubourgs tentaculaires. Il ne subsistait que le cœur de la ville telle que la connaissaient les Profanes de l’Ancien Temps, dépouillée de toute sa couenne et de toutes ses peaux.

On voyait encore toutefois dans ce noyau central nombre de magnifiques structures anciennes. « Les bâtiments sont si hauts ! » n’ai-je pu m’empêcher de m’exclamer, ce à quoi Julian a répondu : « Mais bien moins qu’autrefois. Même ces bâtiments-là ont été dépouillés, Adam. » Il a détourné mon attention des austères murs de béton aux cavités complexes pour l’attirer sur les grossiers toits pointus au-dessus d’eux, avec leurs tuiles cannelées d’argile rouge et leurs cheminées branlantes : « Tu vois comme le toit est moins solide que le bâtiment en dessous, alors qu’il est considérablement plus récent ? Ici, rien ne dépasse les quatre ou cinq étages (oui, oui, “c’est assez haut comme ça”, et ne reste pas ainsi bouche bée, Adam, tu vas te rendre ridicule), mais certaines de ces constructions étaient autrefois presque dix fois plus hautes, et la plupart ont été abattues pour leur bois, leurs câbles ou leur aluminium. Même leurs charpentes d’acier ont fini par être découpées et envoyées aux usines de relaminage, ce qui n’a laissé comme habitations que les moignons subdivisés. Si tu trouves cette ville splendide, Adam, représente-toi ce qu’elle a été autrefois. Remonte les décennies, tu verras des merveilles d’acier et de verre… des montagnes artificielles, une ville à mi-chemin de s’enfoncer dans le ciel lui-même. New York est comme ça, a-t-il ajouté avec une fierté non dissimulée, mais en plus grand. »

Ses comparaisons ne m’ont toutefois pas intimidé, car la Montréal moderne me semblait déjà stupéfiante, avec ses rues de briques ou de pavés et ses habitants affairés. Julian pouvait bien s’étendre sur les magnificences du passé : il y avait là assez pour occuper l’esprit curieux.

Les Montréalais étaient presque aussi surprenants que leur lieu de résidence. Comme notre régiment marchait du même pas, il semblait participer à une sorte de défilé militaire et les habitants de la ville reculaient (pas toujours de bonne grâce) pour nous céder le passage tandis que les chevaux et les chariots changeaient d’itinéraire en nous entendant approcher. Vêtues d’habits teints de toutes les couleurs de l’arc-en-ciel, les femmes semblaient à la fois distantes et charmantes tandis qu’elles déambulaient sous le soleil printanier pour entrer puis sortir des innombrables boutiques et marchés. Les hommes s’habillaient de manière plus conventionnelle, plus paonne que paon, mais leurs pantalons et leurs chemises étaient propres et repassés. Même les enfants étaient bien vêtus et seuls quelques-uns allaient pieds nus. J’ai demandé à Julian : « Ces gens sont des Aristos ?

— Certains, mais seulement une minorité. Les villes de l’Est ne sont pas des Propriétés, avec une classe bailleresse étroitement contrôlée. Pour les affaires de la ville, il faut que les artisans et les ouvriers puissent passer librement d’un travail à l’autre, que les gérants comme les petits propriétaires puissent négocier des prêts et fonder des usines ou des boutiques à leur guise, histoire d’en tirer profit. L’effet cumulé est une population dont certains membres sont assez fortunés pour s’habiller avec extravagance, du moins à Pâques, même s’ils ne sont pas possédants au sens plein du terme.

— La guerre n’a pas nui à la ville ?

— Elle a eu ses bons et ses mauvais côtés, à ce que j’ai cru comprendre. Tout récemment, la ville ne s’est trouvée qu’entre des mains américaines, et la présence de garnisons a conduit à une prospérité économique, ainsi qu’à bien davantage de vols et de vice. Regarde dans cette direction, Adam, cela devrait t’impressionner… je crois qu’il s’agit de la cathédrale dans laquelle nous sommes censés faire nos dévotions. »

Après ce commentaire sarcastique, je ne pouvais admettre être véritablement stupéfait, même si Julian s’est à nouveau moqué de ma bouche bée. Monter sur une petite éminence nous avait conduits, après un virage, aux alentours d’une énorme église. C’était la plus grande que j’avais jamais vue… pas la plus grande église, la plus grande chose, et j’entends par là construite par l’homme et non produite par la nature [28] Ponts de chemin de fer mis à part. Mais même l’aérien pont sur chevalets qui traverse la rivière Pine à Connaught aurait pu tenir à l’intérieur de cette cathédrale, en le repliant correctement. . Ses clochers s’élevaient assez haut pour accrocher les nuages et j’en ai presque eu le souffle coupé tandis que nous passions dans son ombre puis franchissions ses formidables portes en bois ornementées. Comme nous l’ordonnait le major Lampret, nous nous sommes immobilisés dans la pénombre de l’entrée pour, geste de respect, ôter nos casquettes que nous avons fourrées dans nos poches. Nous avons ensuite pénétré par d’autres portes dans la nef de la « cathédrale », comme l’appelait Julian. Cela ressemblait à la Maison du Dominion de Williams Ford, si celle-ci avait gonflé à une taille monstrueuse, échangé ses modestes murs contre des arches en granit et fait refaçonner puis vernir ses boiseries par une armée de charpentiers imaginatifs et quelque peu déments. Partout, dans chacune des directions, on voyait du filigrane, jusqu’à la plus petite échelle, ainsi que des alcôves et niches dans lesquelles s’exposaient d’autres filigranes ; il y avait davantage de chandelles que d’étoiles dans le ciel, qui dégageaient une miasmatique odeur de cire fumée, avec au-dessus de tout cela plusieurs grandes fenêtres à vitraux, aussi hautes que les pins d’Athabaska, qui illustraient des thèmes ecclésiastiques aux couleurs rendues presque édéniques par la radiance du soleil.

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