Robert Wilson - Julian

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Julian: краткое содержание, описание и аннотация

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Apostat. Fugitif. Conquérant.
Il s’appelle Julian Comstock ; il est le neveu du président des États-Unis.
Son père, le général Bryce Comstock, a été pendu pour trahison (on murmure qu’il était innocent de ce crime).
Julian est né dans une Amérique à jamais privée de pétrole, une Amérique étendue à soixante états, tenue de main de maître par l’Église du Dominion. Un pays en ruine, exsangue, en guerre au Labrador contre les forces mitteleuropéennes. Un combat acharné pour exploiter les ultimes ressources naturelles nord-américaines.
On le connaît désormais sous le nom de Julian l’agnostique ou (comme son oncle) de Julian le Conquérant.
Ceci est l’histoire de ce qu’il a cru bon et juste, l’histoire de ses victoires et défaites, militaires et politiques.
Fresque post-apocalyptique, western du XXII
siècle, fulgurant hommage à Mark Twain,
est le plus atypique des romans de Robert Charles Wilson. Une réussite majeure et une critique sans concession des politiques environnementales actuelles.

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— Il est sur une pièce, maintenant ?

— Une nouvelle pièce pour une nouvelle année. Et il y en a beaucoup, j’imagine. La Monnaie doit travailler en heures supplémentaires pour payer l’effort de guerre. » Julian a attiré mon attention sur le côté face du dollar, où figuraient les mots DEKLAN COMSTOCK POTUS [24] President Of The United States. , l’année 2173 et une représentation d’une poignée de main qui signifiait la concorde des armées de l’Est et de l’Ouest, tout cela près du poinçon de la Monnaie de Boston et de la légende ambiguë mais vaguement menaçante NOW AND FOREVER [25] Maintenant et à jamais ( N.d.T. ). .

« Fais-moi voir ça », a dit Sam avant d’examiner la pièce. « Oui, c’est lui, un portrait plutôt avantageux. Il pourrait percer des trous dans le bois, avec son nez. Toute la beauté de la famille est allée à Bryce. »

Nous approchions là d’un sujet que je n’avais osé aborder… la famille de Julian. Mais je n’étais à ce moment-là pas un garçon d’écurie et Julian pas un Aristo. Lui et moi étions soldats, ce que nous allions rester au moins le temps de notre engagement involontaire. Je me suis donc enhardi à demander : « À quoi ressemblait ton père, Julian ? Tu l’as bien connu de son vivant ? »

Sam et Julian ont échangé un regard.

« Assez bien, a répondu Julian d’une voix plus douce. J’avais presque huit ans quand il est mort, et il est parti à la guerre deux ans avant. Pour être honnête, Adam, je garde davantage de lui une impression qu’un véritable souvenir. Il s’est toujours montré gentil avec moi. Jamais condescendant, même si j’étais un enfant, et il a toujours eu assez de patience pour m’expliquer ce que je ne comprenais pas.

— Et ta mère ? »

À ma grande surprise, c’est Sam qui a répondu. « On ne peut rencontrer femme plus recommandable qu’Emily Baines Comstock, a-t-il déclaré, et peut-être la rencontreras-tu un jour. Elle est exactement le genre d’épouse qu’un homme comme Bryce Comstock méritait d’avoir à ses côtés, elle l’aimait profondément et elle est longtemps restée inconsolable une fois veuve. Emily n’est pas seulement belle, elle est aussi intelligente et pleine de ressources. » Il a alors rougi et s’est raclé la gorge.

« Elle vit dans le palais exécutif ? ai-je demandé.

— Un cottage lui est réservé dans le domaine du palais, a indiqué Sam, mais elle préfère habiter sa maison mitoyenne de Manhattan. Emily se soucie peu des rivalités et jalousies des hauts-nés. Elle préfère la compagnie d’artistes, d’acteurs, d’érudits… de ce genre de personnes dont elle n’a guère à craindre.

— Ma mère est une femme cultivée, a ajouté Julian, et elle n’a aucune envie de fréquenter Deklan Comstock, qui est aussi ignorant que scélérat. »

Voilà comment Julian en était venu à grandir à Manhattan, l’endroit où il avait vu tant de films et de pièces de théâtre, où il avait parlé à des Philosophes et péché ses idées hérétiques. « Mais tu as bien dû rencontrer ton oncle en personne ? ai-je demandé.

— Trop souvent. Après la mort de mon père, c’était tout ce que je pouvais faire pour m’empêcher de le traiter d’assassin. Oh, ces dîners de fête au palais exécutif ! Tu n’as pas idée, Adam. Ma mère et moi entourés de Deklan et de sa cour de flagorneurs, tandis que des agents du Dominion bénissaient avec lâcheté son moindre caprice, sa moindre impulsion. Nous étions en exposition, je pense… c’était la manière de Deklan d’annoncer qu’il pouvait même exiger la loyauté de la veuve et du fils du frère qu’il avait assassiné. Nous étions impuissants face à lui. Il aurait pu nous liquider à tout moment. Il tolérait ma mère parce que c’était une femme, il me tolérait moi parce que j’étais un enfant, et il nous tolérait elle et moi comme emblème pervers de sa soi-disant générosité. »

J’avais atteint une hostilité profonde en Julian, dont la voix avait pris une tonalité impossible à ignorer. La manière dont il parlait de ces dîners au palais, ainsi que du clergé qui les présidait, m’a fait me demander si cette humiliation n’était pas la source première de son apostasie. Mais de telles conjectures ne servaient à rien et je n’ai pas insisté, tant le sujet rendait de toute évidence Julian malheureux.

« Là ! a dit Sam. Vous entendez ? »

C’était le bruit d’un sifflet de train apporté par le vent sur la plaine en dégel… pas le train à cornes de caribou qui nous avait conduits là depuis Bad Jump, mais un convoi militaire, à bord duquel nous monterions le lendemain à la première heure pour partir au front dans l’Est.

« Range ces dollars Comstock, a dit Sam, sinon tu n’auras rien à dépenser en femmes et en alcool le temps qu’on arrive à Montréal. »

Cette plaisanterie m’a fait rougir et j’ai essayé de rire, mais elle renfermait en définitive davantage de vérité qu’il me plaît de l’avouer.

2

L’ambiance à bord du transport de troupes en route pour Montréal différait de diverses et instructives manières de celle qui avait régné dans le wagon fantôme. Des mois s’étaient écoulés depuis notre départ de Bad Jump, et ceux d’entre nous qui ne se connaissaient pas étaient devenus sinon amis, du moins confédérés… ils avaient une connaissance intime les uns des autres, pour le meilleur ou pour le pire. Si nous craignions la guerre à laquelle on nous conduisait, chacun gardait pour soi ce délicat sentiment. Nous avons beaucoup chanté, histoire de garder le moral, et n’ayant plus rien de l’enfant prude que j’avais été, j’ai joint ma voix aux refrains moins obscènes de Those Two-Dollar Shoes Hurt My Feet. Non que la vulgarité fut devenue particulièrement désirable, juste parce que la gaieté servait d’antidote à la peur.

J’ai remarqué aussi que les soldats demandaient souvent à « Julian Commongold » son opinion ou son verdict en cas de différend, jugement qu’ils acceptaient comme loi établie. Et ce malgré l’évidente jeunesse de Julian, qu’échouait à dissimuler son éparse barbe blonde. C’était comme s’il se promenait entouré d’une invisible mais perceptible aura d’autorité, peut-être ce que Sam avait appelé « son côté Comstock ». Elle se manifestait dans ses épaules carrées, dans sa toilette soignée, dans l’aisance avec laquelle il portait l’uniforme bleu et jaune de l’infanterie. Mais c’était aussi une autorité amicale, qui coexistait avec sa confiance en lui et le plaisir évident qu’il prenait à lier connaissance, y compris avec des personnes inférieures à sa condition sociale d’origine. Il souriait souvent, d’un sourire que seul le plus agressif d’entre nous pouvait s’empêcher de rendre.

Le train nous a fait quitter la plaine et pénétrer un paysage de forêt et de lacs. La pluie s’est abattue sans discontinuer pendant la plus grande partie de la journée, mais cela ne nous gênait en rien, car nous occupions un wagon passager pleinement équipé et nous trouvions donc protégés des éléments. C’était un voyage ferroviaire tel que je l’avais toujours imaginé. Assis près d’une fenêtre, je regardais les gouttes de pluie glisser en oblique sur celle-ci tandis que nous franchissions de caverneuses pinèdes ou suivions le rivage cendré d’un grand lac gris. Pour les païens de la Rome antique, m’avait un jour raconté Julian, la saison de Pâques représentait la Mort et la Renaissance. Ce n’était sûrement pas les exemples de Renaissance qui manquaient dans cette campagne que nous traversions. Des fougères s’étalaient dans des vallons ombragés, les branches trempées des arbres bourgeonnaient à nouveau et les massettes sortaient la tête des marécages d’hiver. On voyait aussi la Mort, si on la cherchait, dans les ruines à côté desquelles il nous arrivait de passer… non seulement de vieux sous-sols habités, comme à Lundsford, mais des immeubles entiers de pierre, vert mousse, et une fois ou deux, les restes de toute une ville, rectangles de briques penchés d’où des gouttes de pluie tombaient sur nous qui passions à trente milles par heure. Des corbeaux nichaient dans ces vieux bâtiments, aux corniches coiffées de fientes crayeuses et sans autres visiteurs que les biches des environs, et peut-être parfois un loup ou un ours.

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