Robert Wilson - Julian

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Julian: краткое содержание, описание и аннотация

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Apostat. Fugitif. Conquérant.
Il s’appelle Julian Comstock ; il est le neveu du président des États-Unis.
Son père, le général Bryce Comstock, a été pendu pour trahison (on murmure qu’il était innocent de ce crime).
Julian est né dans une Amérique à jamais privée de pétrole, une Amérique étendue à soixante états, tenue de main de maître par l’Église du Dominion. Un pays en ruine, exsangue, en guerre au Labrador contre les forces mitteleuropéennes. Un combat acharné pour exploiter les ultimes ressources naturelles nord-américaines.
On le connaît désormais sous le nom de Julian l’agnostique ou (comme son oncle) de Julian le Conquérant.
Ceci est l’histoire de ce qu’il a cru bon et juste, l’histoire de ses victoires et défaites, militaires et politiques.
Fresque post-apocalyptique, western du XXII
siècle, fulgurant hommage à Mark Twain,
est le plus atypique des romans de Robert Charles Wilson. Une réussite majeure et une critique sans concession des politiques environnementales actuelles.

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— Oui, ai-je répondu en tirant les pages pliées de la poche de ma veste. Manuscrit, j’en ai bien peur », ai-je ajouté, car je voyais que M. Easton possédait une machine à écrire encore plus belle que celle cédée par Theodore Dornwood, « mais Julian écrit lisiblement, en général.

— J’aimerais l’examiner. Voudriez-vous m’attendre en bas ?

— Vous comptez le lire maintenant, monsieur ?

— Si vous me le permettez. »

Je le lui ai assuré avant de descendre bavarder un peu avec sa fille, M me Robson. Elle partageait la maison avec son père pendant que son mari commandait un régiment à Québec. Durant cette conversation, les quatre enfants (si j’ai bien compté) de M me Robson ont traversé la pièce à intervalles réguliers en criant pour attirer l’attention et en s’essuyant le nez sur diverses choses. Je leur souriais à chacun de leur passage, même s’ils se contentaient la plupart du temps de me répondre par des grimaces ou des bruits irrévérencieux.

M. Easton a ensuite descendu en personne l’escalier, une canne dans une main, car il boitillait, Charles Darwin dans l’autre. Son âge l’avait un peu handicapé et M me Robson s’est précipitée en lui reprochant d’avoir entrepris sans aide la descente.

« Cesse tes jérémiades, a-t-il répliqué à sa fille, je suis en mission présidentielle. Monsieur Hazzard, votre évaluation du travail de votre ami était tout à fait correcte. Il est manifestement sincère et bien documenté, mais il lui manque certains éléments indispensables à toute production cinématographique vraiment réussie.

— Lesquels ? ai-je demandé.

— Des chansons, a-t-il répondu sans hésiter. Et un traître. Et dans l’idéal, des pirates. »

J’avais hâte de faire part de ces nouvelles à Julian… de lui apprendre que M. Charles Curtis Easton, le célèbre écrivain, acceptait de l’aider à écrire son script, mais un télégramme m’attendait quand je suis rentré retrouver Calyxa.

Je n’en avais encore jamais reçu, aussi me suis-je inquiété et ai-je tout de suite deviné qu’il annonçait de mauvaises nouvelles.

Mon intuition était correcte. Le câble provenait de ma mère, à Williams Ford.

Cher Adam , disait-il. Ton père gravement malade. Morsure de serpent. Viens si tu peux.

J’ai aussitôt préparé mon départ et acheté une place dans un train express, mais mon père est mort avant mon arrivée en Athabaska.

5

Le train m’a semblé traverser la moitié de l’Amérique, en ce 4 Juillet, passant près de petites villes florissantes et de beaucoup d’autres désertées, longeant de vastes Propriétés sur lesquelles des sous-contrats travaillaient torse nu ainsi que d’innombrables Dépotoirs, Décharges et ruines, pour s’enfoncer dans un crépuscule qui brûlait comme du charbon lent sur l’horizon et poursuivre son chemin dans la nuit de la Prairie. Il n’y a pas eu de feu d’artifice ce soir-là, mais des réjouissances impromptues dans le wagon-restaurant… je n’y ai pas participé. Je dormais au moment où la lune s’est levée. Le lendemain, en fin de journée, le train a franchi la frontière de l’Athabaska, marquée par un paysage d’énormes fosses aux endroits où les Profanes de l’Ancien Temps avaient autrefois contraint la terre bitumeuse à leur fournir du pétrole. J’ai vu les ruines d’une Machine grande comme une cathédrale et dont des croûtes de boue calcifiée recouvraient les chenilles rouillées. Chaque fois que notre train passait près d’une étendue d’eau, des volées d’oies et de corbeaux en décollaient pour nous saluer.

Julian avait annoncé par télégraphe mon arrivée à la Propriété Duncan-Crowley, ce qui a présenté une difficulté sociale pour ces Aristos. D’un certain point de vue, j’étais un garçon bailleur déloyal et sans importance revenu voir la tombe de son père analphabète ; d’un autre, le scribe et confident du nouveau Président, ce que Williams Ford recevrait donc sans doute jamais de plus ressemblant à un émissaire du Pouvoir Exécutif. Les Duncan et les Crowley, dont toute la fortune consistait en terres arables de l’Ohio et en mines du Nevada, n’avaient que des liens ténus avec New York. Ils ont résolu leur dilemme en expédiant Ben Kreel à ma rencontre. Celui-ci est descendu à Connaught dans la meilleure voiture de la Propriété, tirée par deux chevaux qui levaient haut les pieds.

Le train est arrivé avec l’aube. Je n’avais pas bien dormi, mais Ben Kreel, habitué à se lever tôt, m’a serré la main avec autant d’allégresse que le permettait la situation. « Adam Hazzard ! Ou devrais-je dire colonel Hazzard ? »

Il n’avait pas beaucoup changé, même si (me semblait-il) je le voyais d’un œil neuf. Il était toujours direct, corpulent, rouge de joues et d’une maîtrise de soi absolue. « Je ne suis plus dans l’armée… appelez-moi Adam, comme avant.

— Mais tu n’es plus comme avant. Nous avons tous pensé que Julian et toi aviez fui pour échapper à la conscription. Alors que vous vous êtes, entre autres, distingués au combat, pas vrai ?

— Ce qu’une personne fuit et ce vers quoi elle fuit ne sont pas toujours aussi différents qu’on l’espère.

— Et te voilà Écrivain, maintenant, ça s’entend à ta manière de parler, d’ailleurs.

— Je ne voulais pas me donner des airs, monsieur.

— Une fierté légitime n’est jamais déplacée. Absolument désolé pour ton père.

— Merci, monsieur.

— Le médecin de la Propriété a fait de son mieux, mais c’était une vilaine morsure et ton père n’était plus de première jeunesse. »

S’écartant du brouhaha et du désordre de la gare, la voiture est passée devant des hôtels à ossature de bois et les nombreux bars et boutiques de chanvre qualifiés de « malédiction de Connaught » par ma mère, puis s’est engagée sur la route de terre battue qui conduisait au nord jusqu’à Williams Ford. C’était une matinée tiède et sans vent, avec le soleil levant qui découpait au loin les sommets montagneux. Les épervières orangées poussaient en fourrés colorés le long de la route et le paysage peu boisé exhalait ses familières odeurs estivales.

« Les Duncan et les Crowley sont prêts à te souhaiter la bienvenue en ville, a dit Ben Kreel, et dans des circonstances moins malheureuses, ils auraient sûrement préparé une espèce de réception publique. Les choses étant ce qu’elles sont, ils t’ont réservé une chambre dans une des Grandes Maisons.

— Je les en remercie chaleureusement, mais je me suis toujours senti très bien chez ma mère et je pense qu’elle voudra que je dorme dans sa maison, ce qui est mon intention.

— Ça vaut sans doute mieux », a dit Ben Kreel avec ce qui pouvait être un soupir de soulagement étouffé.

Quand nous avons enfin traversé les champs où travaillaient les sous-contrats, puis pénétré dans les ondulantes collines qui longeaient la rivière Pine et atteint la périphérie de Williams Ford, j’ai dit que les feux d’artifice de la fête de l’Indépendance avaient dû être somptueux, cette année-là.

« En effet, a répondu Ben Kreel. Un colporteur nous a fourni une poignée de fusées chinoises venues de Seattle. Des Roues de Feu bleues et quelques Salamandres très colorées… comment le sais-tu ?

— L’air sent encore la poudre. » C’était une sensibilité que j’avais acquise à la guerre.

Je ne m’étendrais pas sur les détails de ma peine. Le lecteur comprend la délicatesse de ces douloureuses émotions [95] S’il ne la comprend pas pour le moment, il ne tardera pas à le faire. C’est le contrat passé par la Vie avec la Nature et le Temps, contrat auquel nous sommes tous soumis même si aucun de nous n’y a donné son assentiment. .

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