Arkadi Strougatski - Stalker

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Stalker: краткое содержание, описание и аннотация

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Des Visiteurs sont venus sur Terre. Sortis d’on ne sait où,ils sont repartis sans crier gare. Dans la Zone qu’ils ont occupéependant des années sans jamais correspondreavec les hommes, ils ont laissé traînerdes objets de toutes sortes. Objets-pièges. Objets-bombes. Objets-miracles. Objets que les stalkers viennent pillerau risque de leur vie,comme une bande de fourmis coloniseraitsans rien y comprendre les détritus abandonnéspar des pique-niqueurs au bord d’un chemin. Les hommes ne sont-ils doncque des fourmis pour les Visiteurs ? De ce roman étonnant, le cinéaste soviétique Tarkovskya tiré un film admirable.

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« Attends, dis-je. Mais qui était-ce donc ? Même à l’Institut il est interdit d’étudier la “gelée”…

— Exact », répliqua Dick lentement, tout en me regardant. « L’étude représentant un danger potentiel pour l’humanité. Tu as compris maintenant qui c’était ? »

Je ne comprenais toujours rien.

« Les Visiteurs, alors ? » dis-je.

Il éclata de rire, me tapota la main et fit :

« Buvons plutôt, âme simple que tu es !

— Buvons », dis-je, mais j’étais en rogne. Âme simple, voyez-vous ça, les fils de pute ! « Hé, dis-je, Cirage ! Assez dormi, buvons un coup. »

Non, Cirage dormait. Il avait mis sa tronche noire sur la table noire et dormait. Ses bras pendaient jusqu’à terre. Nous bûmes avec Dick, sans Cirage.

« Bon, d’accord, dis-je. Que je sois une âme simple ou une âme compliquée, il y a belle lurette que j’aurais parlé de ce type-là où il faut. Dieu sait que je n’aime pas la police, mais là, je serais allé moi-même et j’aurais mouchardé.

— Ouais, fit Dick. Et eux, dans la police, ils t’auraient demandé : et pourquoi ce type s’est-il adressé précisément à vous ? »

Je secouai la tête :

« Aucune importance. Toi, gros lard, ça fait trois ans que tu es dans la ville, mais tu n’es pas allé une seule fois dans la Zone. La “gelée de sorcière”, tu ne l’as vue qu’au cinéma, parce que si tu l’avais vue ne serait-ce qu’une fois au naturel et ce qu’elle fait d’un homme… Ça, mon vieux, c’est un truc horrible. On ne peut pas le sortir de la Zone… Tu le sais : les stalkers sont des gens rudes, ils n’ont besoin que de verdure et le maximum, mais même feu Mollusque n’aurait pas accepté de le faire. Charognard Barbridge n’acceptera pas… J’ai peur rien qu’en pensant à qui peut avoir besoin de la “gelée de sorcière” et pourquoi…

— Eh bien, reprit Dick, tout ça c’est vrai. Seulement, tu vois, je n’ai pas envie qu’un beau matin on me trouve suicidé dans mon petit lit. Je ne suis pas un stalker, pourtant, moi, je suis un gars rude, je m’y connais en affaires et j’aime la vie. Ça fait longtemps que je suis de ce monde, je m’y suis bien habitué… »

Là, Ernest hurla soudain de derrière son zinc :

« Monsieur Nounane ! On vous demande au téléphone !

— Merde, fit Dick, furieux. Ça doit être encore une réclamation. Ils te trouvent partout. Excuse-moi, Red. »

Il se leva et partit prendre le téléphone. Moi, je restai avec Cirage et la bouteille. Vu que Cirage n’était bon à rien, je m’occupai de la bouteille de très près. Le diable l’emporte, cette Zone, elle est partout. Où que tu ailles, avec qui que tu parles, c’est toujours la Zone, la Zone, la Zone… Kirill, lui, peut, bien sûr, raconter que la Zone déversera sur nous une paix éternelle et le bien-être des sphères. Kirill est un bon gars, personne ne le traitera d’imbécile, au contraire, il est intelligent, seulement la vie, il n’y connaît que dalle. Il ne peut même pas s’imaginer combien de salopards tournent autour de la Zone. Voilà, comme maintenant : quelqu’un a besoin de la “gelée de sorcière”. Non, Cirage a beau être un pochard, il a beau être dérangé sur le plan religieux, parfois, après avoir bien réfléchi, on se dit : c’est peut-être vrai qu’il faut laisser au diable ce qui est au diable ? Ne touche pas à la merde…

Là, un morveux à l’écharpe multicolore s’assit à la place de Dick.

« Monsieur Shouhart ? demanda-t-il.

— Et alors ? dis-je.

— Je m’appelle Créon, dit-il. Je suis de Malte.

— Et alors, dis-je, comment ça va chez vous, à Malte ?

— Chez nous à Malte ça va pas trop mal, mais je ne parle pas de ça. C’est Ernest qui m’envoie. »

Bon, me dis-je. Quand même, quelle ordure, cet Ernest. Il n’a ni pitié ni rien. Voilà devant moi ce gamin tout basané, tout propre, tout beau. Pardi, il ne s’était pas encore rasé de sa vie, il n’avait encore jamais embrassé une nana, mais Ernest s’en fout, il n’a qu’une idée : fourrer dans la Zone le plus de gens possible, un sur trois reviendra avec de la gratte, c’est déjà de la verdure…

« Et comment va-t-il, ce vieil Ernest ? » demandai-je.

Il se retourna vers le zinc et dit :

« À mon avis, il va pas mal. Je changerais bien volontiers de place avec lui.

— Pas moi, dis-je. Tu veux boire un coup ?

— Merci, je ne bois pas.

— Prends alors une cigarette, dis-je.

— Excusez-moi, mais je ne fume pas non plus.

— Le diable t’emporte ! dis-je. Dans ce cas, pourquoi as-tu besoin d’argent ? »

Il rougit, cessa de sourire et dit à voix basse :

« Je pense que cela ne regarde que moi, n’est-ce pas, monsieur Shouhart ?

— Ça, c’est sûr », dis-je et je me versai quatre doigts. Il faut dire que ma tête bourdonnait déjà et que tout mon corps était agréablement détendu : elle m’avait complètement lâché, la Zone. « Pour l’instant, je suis ivre, dis-je. Comme tu vois, je fais la bringue. Je suis allé dans la Zone, j’en suis revenu vivant et avec de l’argent. Cela n’arrive pas souvent, qu’on en revienne vivant, et il est encore plus rare qu’on en ramène de l’argent. Donc, remettons cette conversation sérieuse… »

Là, il bondit, prononça « excusez-moi » et je vis que Dick était de retour. Il se tenait debout à côté de la chaise et d’après son visage je compris qu’il s’était passé quelque chose.

« Eh bien, demandai-je, tes ballons laissent de nouveau passer l’air ?

— Oui, dit-il. De nouveau. »

Il s’assit, se versa à boire, m’en rajouta et je vis qu’il ne s’agissait pas d’une réclamation. Il faut dire que les réclamations, il s’en fout, parce que l’histoire de le faire travailler, je vous souhaite du plaisir.

« Écoute, Red, dit-il. Buvons. » Et, sans m’attendre, il vida d’un trait toute sa ration et s’en servit une autre. « Tu sais, dit-il, Kirill Panov est mort. »

À travers les brumes de l’alcool je ne le compris pas tout de suite. Bon, quelqu’un est mort, voilà tout.

« Dans ce cas, dis-je, buvons à la paix de son âme… »

Il me regarda avec des yeux ronds et alors seulement je ressentis quelque chose, comme si tout en moi s’était déchiré. Je me souviens que je me levai, m’appuyai sur la table et le regardai de haut en bas.

« Kirill ?… »

Et de nouveau, j’avais la toile d’araignée argentée devant les yeux, et de nouveau je l’entendais se déchirer en crépitant. À travers ce crépitement horrible, la voix de Dick m’atteignait comme s’il parlait de la pièce voisine.

« Crise cardiaque. On l’a trouvé dans la douche, nu. Personne ne comprend rien. On m’a demandé, pour toi, j’ai dit que tu allais parfaitement bien…

— Qu’y a-t-il à comprendre ? dis-je. La Zone…

— Assieds-toi, fit Dick. Assieds-toi et bois un coup.

— La Zone…, répétais-je, sans pouvoir m’arrêter. La Zone… la Zone… »

Je ne voyais rien autour de moi, sinon la toile d’araignée argentée. Tout le bar en était couvert, les gens bougeaient, et elle, elle crépitait doucement quand ils la frôlaient. Au milieu, le garçon de Malte, le visage étonné : il ne comprend rien.

« Petit, lui dis-je tendrement. Combien veux-tu ? Mille, ça te suffit ? Tiens ! Prends, mais prends ! » Je lui fourrai l’argent et me mis à crier : « Va voir Ernest et dis-lui qu’il est une ordure, n’aie pas peur, dis-le-lui ! Il est lâche !… Dis-le-lui, et va immédiatement à la gare, achète-toi un billet, et fonce droit sur Malte ! Ne t’attardes nulle part !… »

Je ne me souviens plus de ce que j’ai crié d’autre. Je me souviens seulement que je me suis retrouvé devant le zinc, qu’Ernest posa à côté de moi un verre de rafraîchissement et me demanda :

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