Francis Carsac - Pour patrie l’espace

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Pour patrie l’espace: краткое содержание, описание и аннотация

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Au cours d'une mission de routine, Tinkar lieutenant de l’armée impériale Terrienne, est contraint d’abandonner un vaisseau visiblement saboté. Dérivant dans l’espace, équipé de son seul scaphandre et bientôt privé d’air, il est recueilli in extremis par un « vaisseau-cité » du peuple des étoiles. Ces derniers sont les lointains descendants de savants ayant fuit les persécutions que leur faisait subir le gouvernement terrien. Aussi est-il accueilli plutôt froidement par l'équipage malgré la sympathie que lui témoigne le commandant. Pourtant, avec le temps et grâce à l’influence de trois jeunes femmes, Tinkar parviendra à se faire accepter comme l’un des leurs.

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— S’appelait ? Mokor est mort ? J’avais cru …

— Il est mort il y a dix mois, sur le Norge II , victime des Mpfifis. Ce sont là nos ennemis communs. Avez-vous lu l’ Essai sur le sens de l’histoire galactique ?

— Pas encore.

— Lisez-le. Mokor voyait, et je vois comme lui, en votre Empire aussi bien qu’en nous, le Peuple des étoiles, les germes encore très imparfaits du futur État galactique, réunissant en une pacifique confédération toutes les races …

— L’empire n’est pas pacifique ! Seuls les faibles sont pacifiques !

— Allons, encore du jargon de perroquet ! Seuls les forts sont réellement pacifiques, les faibles ne le sont que parce qu’ils ne peuvent pas faire autrement. Votre Empire est entre les deux : assez fort pour avoir fait régner la paix sur Terre pendant presque deux millénaires, assez faible pour l’avoir faite régner par la force seule. La fin était prévisible, et commençait sans doute quand vous êtes parti. Mais attendez seulement quelques années, et vous pourrez revenir sur Terre. Rien n’y sera changé, à part le nom des chefs, ou bien alors tout se sera écroulé dans le chaos. Peu importe que le chef soit élu ou règne de droit divin, s’il est bon. S’il est mauvais, comme vos empereurs depuis quelques siècles, il sape lui-même sa propre force par cruauté ou par bêtise. Croyez-vous que le départ de plus de quarante mille techniciens et savants lors du grand exode ait renforcé votre planète ?

— Le départ de traîtres …

— Pensez donc par vous-même, au lieu de répéter les lieux communs qu’on vous a enfoncés dans la tête ! Traîtres à qui ? À la Terre, à la race humaine, ou bien à un Empereur dément ? Les traîtres, ce sont les gens comme vous qui, par paresse d’esprit, prêtent leur concours à des tyrans. Il me faut une réponse à ma question de tout à l’heure, car nos vrais ennemis, ce sont les Mpfifis, et eux ont le secret de nous suivre dans l’hyperespace, et de nous tomber dessus à l’improviste. Croyez-vous, de plus, qu’ils respecteraient votre planète ? Demandez aux survivants de Téroé III !

— Téroé III ?

— Ah ! oui, c’est tout frais, un mois à peine, et ce n’est pas encore connu de tout le monde. Sans la rencontre inopinée que nous avons faite du Napoli nous ne le saurions pas. Téroé III était une colonie de Rapa, elle-même colonie pré-impériale de Polynésiens. Il y avait sur ce monde environ cinq millions d’hommes. Il en restait six cents quand le Napoli a pu les secourir. Les Mpfifis avaient tué le reste !

— Et vous croyez que notre faible civilisation terrienne peut posséder un secret technique que vous n’avez pas vous-mêmes ?

— Oh ! nous l’aurons. Dans un mois, dans un an, dans dix ans ! Jusqu’à présent nous n’en avions pas besoin, aussi ne l’avons-nous pas cherché …

— Et depuis trente ans que les Mpfifis attaquent vos cités …

— Au début, nous avons pensé qu’ils avaient de la chance, après tout, les attaques étaient très rares. Deux cités perdues, pas plus. Peut-être était-ce simplement de la chance, en effet. Mais toutes nos autres pertes ont eu lieu dans les derniers dix-huit mois ! Votre Empire, toujours en guerre avec ses colonies, pourrait avoir développé un tel procédé …

— Pourquoi vous le donnerais-je, si nous le possédions ? Vous dites que, de toute façon, vous le trouverez d’ici peu.

— Parce que, en ce moment même, une cité mpfifi nous suit peut-être dans l’hyperespace, prête à fondre sur nous, et que quelques heures peuvent faire toute la différence entre la vie et la mort.

— Nous n’avons pas ce secret, teknor.

— Tant pis ! J’avais espéré … je suppose que vous me dites la vérité !

— Pourquoi mentirais-je ?

— Qui peut pénétrer la mentalité d’un planétaire ? Réfléchissez, Tinkar, et si vous changez d’avis, si vous avez le secret, donnez-le nous, car nous sommes finalement le meilleur rempart de votre Terre ! Maintenant, allez au numéro 806, dans cette même rue, et demandez le livre de Sorensen, édition complète. Je tiens à ce que vous sachiez tout ce qu’il est possible de savoir sur les Mpfifis. Dites que je vous envoie. »

Tinkar sortit, d’un pas élastique, joyeux. Sur un point, enfin, il avait la supériorité. Bien entendu les croiseurs impériaux étaient équipés pour détecter et suivre une astronef ennemie dans l’hyperespace ! Et la théorie des traceurs faisait partie de l’éducation de tout cadet, l’appareil étant délicat et sujet à se dérégler. Un moment, il eut la tentation de revenir, d’offrir au teknor d’en construire un. Mais il continua, pensant : « Plus tard, s’ils changent d’attitude envers moi. »

Sur la porte du n o 806, une grande inscription indiquait : Centre de Recherches historiques. Il entra. Un jeune homme le reçut.

« Je voudrais l’ouvrage de Sorensen sur les Mpfifis, édition complète.

— Elle n’est pas encore en distribution, frère.

— Le teknor m’envoie.

— Ah ! bon. Anaena ! »

La jeune fille parut, eut un haut-le-corps en voyant Tinkar.

« Encore vous ? Que voulez-vous ?

— Il veut le Sorensen complet. Tan l’envoie !

— Votre oncle m’envoie », interrompit Tinkar.

Elle activa un communicateur :

« Allô ! Tan. Est-ce exact qu’il faille donner un Sorensen complet à ce rat de marécages ? … Bon, entendu. Venez, vous ! »

Elle le conduisit dans une petite pièce aux murs couverts de livres, ferma soigneusement la porte, se retourna, image même de la fureur.

« Qui vous a permis de vous renseigner sur mon compte ? Qui vous a dit que le teknor était mon oncle ? Cela ne vous regarde pas, planétaire !

— Qu’y a-t-il d’offensant à ce que je sache que Tan Ekator est votre oncle ? Vous me l’avez dit vous-même en prenant ma carte, l’autre jour !

— Ce n’est pas vrai ! Vous … vous intéressez à moi ! Quel aplomb ! Vous n’existez pas pour moi, vous n’existerez jamais !

— Je crois que vous vous méprenez ! Mon intérêt n’est pas de cet ordre : je n’ai que faire d’un chat-tigre roux !

— Vous ! Vous et votre Oréna ! Cette roulure d’avantiste !

— Qu’est-ce que cela peut vous faire ? Je n’existe pas pour vous. »

Elle se maîtrisa d’un violent effort, prit le livre sur un rayon, le lui jeta.

« Tenez, voilà votre Sorensen ! Maintenant, sortez ! Espèce de limace ! » Il la regarda, railleur, les bras croisés sur sa poitrine.

« Je ne tomberai pas dans votre piège, petite furie. Je ne vous frapperai pas, pour que vous réclamiez ensuite votre droit de me chasser avec dix balles, tandis que je n’en aurais qu’une !

— Vous êtes encore plus odieux que je ne croyais ! Sortez ! »

Il rentra directement chez lui, s’installa confortablement, et se mit à lire.

Les Mpfifis étaient vaguement humanoïdes, possédant deux jambes, deux bras terminés par des mains à six doigts, chacun des doigts, très longs, comportant cinq articulations, une tête avec deux yeux, mais pas de nez ni d’oreilles externes. Leur cerveau était protégé par une capsule très dure, siliceuse. Le mâle adulte mesurait environ deux mètres, pesait cent vingt kilos, et sa peau de couleur verdâtre était parsemée de petites épines de silice. Les femelles étaient plus petites, plus minces, et leur peau, de couleur brun-rouge, était lisse. Ils respiraient une atmosphère normale, mais étaient capables de vivre pendant plusieurs heures sans air, à condition de ne pas être trop actifs, un organe spécial, situé près du cœur, servant de magasin à oxygène. Leur force physique était supérieure à la moyenne humaine, leur intelligence semblait du niveau de celles des hommes, mais leur rapidité de mouvement était un peu inférieure.

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