Francis Carsac - Pour patrie l’espace

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Pour patrie l’espace: краткое содержание, описание и аннотация

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Au cours d'une mission de routine, Tinkar lieutenant de l’armée impériale Terrienne, est contraint d’abandonner un vaisseau visiblement saboté. Dérivant dans l’espace, équipé de son seul scaphandre et bientôt privé d’air, il est recueilli in extremis par un « vaisseau-cité » du peuple des étoiles. Ces derniers sont les lointains descendants de savants ayant fuit les persécutions que leur faisait subir le gouvernement terrien. Aussi est-il accueilli plutôt froidement par l'équipage malgré la sympathie que lui témoigne le commandant. Pourtant, avec le temps et grâce à l’influence de trois jeunes femmes, Tinkar parviendra à se faire accepter comme l’un des leurs.

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« Ainsi, pensa-t-il, eux non plus n’ont pas réussi à transcrire directement le langage humain. » Il saisit cependant le sens général : c’était une histoire compliquée qui se passait sur une planète Kaffir, dont il ignorait l’existence, et qui était peut-être imaginaire. Le héros, en assez mauvaise posture, était pris entre une falaise infranchissable, et une troupe de soldats kalabins montés sur des droreks.

« Il faudra que je trouve les ouvrages d’Oréna, se dit-il. D’abord parce que cela me renseignera sur elle, ensuite sur sa civilisation. » Il se souvint d’une conversation surprise alors qu’il montait la garde, immobile comme le pilier devant lequel il se tenait, pendant un grand bal de la cour. Deux nobles s’étaient arrêtés un moment devant lui, et il avait reconnu le plus jeune, l’historien Bel Caron, cousin de l’Empereur.

« Erreur, mon cher ami, disait celui-ci, erreur ! Il y a plus de vérité que vous ne le croyez dans les romans, quand vous cherchez à comprendre non point le déroulement des faits historiques, mais la civilisation elle-même. Je vous assure que ces vieux ouvrages nous en disant plus sur l’état de la société avant l’Empire que les manuels d’histoire. Et je ne parle pas bien entendu de notre histoire officielle, qui est un pur tissu de propagande, bon tout au plus pour le peuple ignorant.

— Chut ! » avait fait l’autre, indiquant Tinkar du menton.

L’historien s’était retourné.

« Oh ! lui ? Un garde ? De deux choses l’une : ou bien il est intelligent, et il y a longtemps qu’il s’en doute, ou bien il est bête, et il ne comprendra pas ce que je veux dire. »

Et les deux nobles s’étaient éloignés en bavardant.

« Je devais être bête, pensa Tinkar, puisque, à l’époque, je croyais tout ce que disait l’histoire officielle. Maintenant … Hors de l’Empire, il n’y a que barbarie, chaos et espèces non humaines attendant son affaiblissement pour détruire les hommes … » Il y avait ces monstrueuses cités nomades, dont on ne pouvait dire qu’elles étaient barbares, et aussi d’autres mondes humains, mais qui n’appartenaient pas à l’Empire.

Il reposa la page qu’il tenait, sortit dans la rue, laissant la porte magnétique se refermer d’elle-même. Il consulta son plan, se rendit à un bureau de renseignements voisin, apprit que son appartement, contrairement à ce que lui avait affirmé Oréna, était tout proche — il s’en doutait d’ailleurs — et se rendit au magasin général n o 17 pour acheter ce dont il avait besoin pour le meubler.

Il passa d’abord chez lui. La disposition des pièces, encore nues, était la même que chez Oréna. Au magasin, il choisit un lit étroit, une table, deux chaises, quelques étagères, un matériel de cuisine réduit. Le tout monta à cent stellars, dont il ne régla que la moitié, devant payer le reste en quatre mois. On lui donna gratuitement le communicateur, obligatoire dans tout logement. Il passa le reste de la matinée à emménager, puis se rendit au restaurant où il avait rencontré Oréna.

Le serveur, derrière le comptoir, le reconnut.

« Alors, planétaire, on revient ? Tu as eu de la chance qu’Oréna ne réclame pas son droit ! Elle tire juste !

— Moi aussi. C’est mon métier.

— Elle a déjà tué trois hommes, sais-tu ? »

Il eut envie de répondre qu’il en avait tué quelques dizaines, mais se contint. À quoi bon ? Il choisit deux plats.

« Allons, pou de marais, ne fais pas cette tête ! Nous ne sommes pas de mauvais diables, à bord du Tilsin . Je suppose que tu dois avoir quelque chose de spécial, pour que le teknor t’ait donné une carte A. »

L’homme se penchait en avant, un large sourire sur sa face camuse.

« Si tu as des ennuis avec les autres, viens me voir. Je pourrai peut-être t’aider. »

Tinkar se raidit devant cette offre venant d’un inférieur, puis se détendit. Après tout, il ignorait le vrai statut de l’homme. Dans cette civilisation bizarre, peut-être était-il, en dehors de ses deux heures de travail social, un citoyen éminent.

« Où cela ? Ici ?

— Non, certes ! Pendant le jour, au laboratoire, pont 7, rue 12, salle 122. Après dix-neuf heures, chez moi, pont 22, rue 6, appartement 157. Tous deux secteur 3.

— Au laboratoire ?

— Je suis chimiste. Tu demanderas Pol Petersen. »

Rêveur, Tinkar s’assit, mangea. Deux personnes seulement lui avaient parlé, en dehors du teknor et de la jeune fille qui l’avait conduit à la banque. Et elles avaient été amicales. Très amicales même, dans le cas d’Oréna.

Son repas fini, il décida d’explorer la cité. Le plan lui indiqua que la chose serait sans doute plus vite faite qu’il ne le semblait à considérer ses dimensions, les secteurs semblant symétriques à un haut degré. Un point l’attira tout de suite : dans chaque secteur, et sur trois ponts, se trouvait une grande salle indiquée comme : salle des machines. Il se dirigea vers la plus proche, et, après s’être égaré une seule fois, parvint devant la porte. Une surprise désagréable l’attendait : elle était ornée d’un grand cercle rouge barré.

« Hors limites pour moi. J’aurais dû m’y attendre. Après tout, sur nos croiseurs, nul n’approche des moteurs que les mécaniciens et les officiers. »

Philosophiquement, il revint sur ses pas, erra, s’aperçut très vite que tout ce qui aurait pu l’intéresser était derrière des portes à cercle rouge barré.

Il ne lui restait plus que les bibliothèques.

Celle de l’Université était située au centre même de la cité, entre deux parcs. Celui qu’il dut traverser fourmillait d’enfants, jouant en criant, comme ceux de la Terre. Il pénétra dans l’antichambre, aperçut deux portes, l’une avec l’inscription « Prêt » en interspatial et en plusieurs autres langues, l’autre avec « Salle de lecture ». Il franchit cette dernière.

Elle donnait sur une petite pièce occupée en partie par un bureau derrière lequel était assise une jeune fille. Tinkar s’arrêta net. À côté d’elle Oréna semblait vulgaire, et même la comtesse Iria, celle que les jeunes officiers avaient surnommée « le rêve inaccessible », eût paru pâle et sans charmes. Elle était rousse, ou plutôt sa longue chevelure avait des reflets de cuivre natif. D’immenses yeux d’un vert foncé, un nez fin et droit, une bouche peut-être un peu grande …

Elle se leva, souriante.

« Tu désires, frère ? »

Il hésita, sourit à son tour.

« Je voudrais lire des livre d’histoire.

— C’est facile. Lesquels ?

— Je ne sais pas …

— Enfin, par lequel veux-tu commencer ? Telkar, Jacobson, Ribeau, Hanihara ? Salminen peut-être ?

— On m’avait parlé de Mokor.

— Mokor ? Ce n’est pas par lui qu’on débute habituellement. Il est difficile. Que veux-tu Histoire du Peuple des Étoiles ? … La Grande Migration ? … Essai sur les sens de l’histoire galactique ?

— Que me conseillez-vous ?

— Le premier … Vous, as-tu dit ? Dis-moi, quel est ton clan ? »

« Ça y est ! » pensa-t-il.

« Je n’en ai pas !

— Planétaire ? Ta place n’est pas ici, alors.

— C’est le teknor qui m’envoie.

— Ah ! tu es ce planétaire ! Je ne sais ce qui passe par la tête de mon oncle ces jours présents ! Vaste Espace ! Pour une fois qu’on me demande d’emblée l’œuvre de grand-père, il faut que ce soit un pou de terre ! »

D’un air dégoûté, elle lui tendit une fiche.

« Remplis cela. Donne-moi ta carte. C’est bien ce que je pensais ! Une carte A à un Terrien ! Tiens, reprends-la. Enfile cette porte, va salle D, niche 14. Sais-tu te servir d’un liseur ? Tu ne penses pas qu’on va te laisser un original entre les mains ! Et la prochaine fois, tâche de revenir aux heures où je ne suis pas de service ! »

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