Francis Carsac - Pour patrie l’espace

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Pour patrie l’espace: краткое содержание, описание и аннотация

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Au cours d'une mission de routine, Tinkar lieutenant de l’armée impériale Terrienne, est contraint d’abandonner un vaisseau visiblement saboté. Dérivant dans l’espace, équipé de son seul scaphandre et bientôt privé d’air, il est recueilli in extremis par un « vaisseau-cité » du peuple des étoiles. Ces derniers sont les lointains descendants de savants ayant fuit les persécutions que leur faisait subir le gouvernement terrien. Aussi est-il accueilli plutôt froidement par l'équipage malgré la sympathie que lui témoigne le commandant. Pourtant, avec le temps et grâce à l’influence de trois jeunes femmes, Tinkar parviendra à se faire accepter comme l’un des leurs.

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« C’est prêt, noble garde ! » dit une voix rieuse derrière lui.

Il se retourna, laissa presque tomber son livre. Oréna avait quitté la simple tunique rouge qu’elle portait et était maintenant vêtue d’une robe longue et vaporeuse, d’une étoffe si fine et chatoyante qu’il n’en avait jamais vue de comparable, même à la cour impériale.

« Voici le menu, continua-t-elle, sans paraître s’apercevoir de son trouble. Consommé Betelgeuse, lamir de Sarnak rôti, salade de pousses de turmak d’Aldébaran IV, fruits hydroponiques, vin de Téléphor II. »

Il rit.

« Je ne suis pas plus avancé. J’ignore ce que peuvent être ces mets fabuleux !

— Oh ! le lamir est un petit animal, le turmak un légume. Quant à Téléphor c’est une très vieille colonie humaine, d’avant même ton Empire, une des premières. J’espère que tu apprécieras son vin.

— Je n’ai encore jamais bu de vin ! Nous buvions de l’eau, ou, en cas de coup dur, de l’alcool.

— Eh bien, il est grand temps que tu t’y mettes. Viens. »

Le couvert, argent et cristal, étincelait sur la table. Il s’assit en face d’elle.

« Je vais vous poser une question peut-être stupide, certainement grossière, mais je dois la poser pour essayer de comprendre votre civilisation. Êtes-vous riche, Oréna ? Appartenez-vous à la classe supérieure ?

— Combien de fois faudra-t-il te dire que nous n’avons pas de classes sociales ? Suis-je riche ? Ma foi, mes livres se vendent bien. Mais pourquoi cette question ?

— Ces étoffes, ces ouvrages anciens, cet argent, ce cristal …

— Pauvre barbare ! Ma robe, oui, est assez coûteuse. Le reste. Eh bien, le reste est tout à fait à ta portée, avec une simple carte A. Nous avons des fourchettes d’argent parce que c’est plus joli, des verres de cristal parce que ce n’est pas plus difficile à faire que le simple verre, et des étoffes très belles parce que les Vélinzi, qui les fabriquent, nous les vendent au poids du fer qui leur manque ! C’est là tout le secret du commerce, Tinkar : apporter à l’endroit où elle est rare une marchandise trouvée ailleurs à bas prix. Quant aux tableaux, je te le redis, c’est un cadeau de Pei.

— Qui est-ce Pei ?

— Technicien de communications, et peintre.

— C’est un de vos amis ?

— S’il ne l’était pas, il ne m’aurait pas donné cinq de ses toiles ! Il les vend habituellement 500 stellars pièce !

— L’Empereur les payerait cent fois plus ! »

Un moment il rêva, se vit de retour sur Terre avec une dizaine de ces tableaux, dont la vente lui aurait permis de payer les épreuves d’initiation à la classe noble. Alors, finie pour lui la dure vie de soldat ! Ses futurs enfants n’auraient plus à craindre la dureté des lois et l’injustice des administrateurs. Peut-être pouvait-il retrouver sa famille … Il secoua la tête : reverrait-il jamais la Terre ?

« Tu ne bois pas, Tinkar ? N’aimes-tu pas le vin de Téléphor ?

— Si. Tout est délicieux, Oréna, et tout me semble irréel. Je me suis réveillé ce matin, m’attendant à être traité comme un prisonnier par mes sauveteurs, pensant passer mes jours dans quelque morne cellule métallique, sans aucun espoir. Hier — c’est seulement hier ! — je tombais dans le vide, attendant la mort. Il y a quatre jours, je recevais de la main du ministre de la Guerre les ordres secrets pour la flotte ! Et ce soir, je dîne avec une très jolie femme, et je suis à la fois un homme riche, et un paria ! Je suis libre, mais perdu dans une civilisation étrangère qui, je ne sais pourquoi, me tolère et me nourrit, comme un parasite inoffensif ! Et la personne qui m’offre ce merveilleux repas est celle que j’ai entendue accabler de mépris les planétaires, et que j’ai à demi assommée d’un coup de poing ! Je ne comprends pas. Et je ne puis croire à ma sécurité, pas encore. Sur Terre, la police politique aime beaucoup un jeu cruel, qui consiste à affirmer à un détenu qu’il est libre, et, au moment où il passe la porte du camp, à l’exécuter d’un coup de fulgurateur dans le dos. Si bien qu’on a vu des prisonniers réellement libérés ne pas oser franchir cette porte, et rester là des jours entiers, jusqu’à ce que la faim et le désespoir les poussent à risquer le tout pour le tout ! Jouez-vous à ce jeu avec moi ? Si oui, il est indigne ! Je suis un soldat, et si je dois être tué, que ce soit en face !

— Ne compare pas les Stelléens aux poux de planètes, Tinkar ! Nous avons nos défauts, oh oui, même nos vices ! Nous ne sommes pas des saints, pas même les pèlerins ! Mais s’il y a une chose qui est inconnue chez nous, c’est bien d’enfermer ou de tuer un homme qui n’est coupable que d’être différent de nous ! Ne t’attends pas à beaucoup d’amitié de la part du Peuple des étoiles. Tu es, pour la majorité d’entre eux, une vermine planétaire, et tu le resteras longtemps, peut-être toujours. Certains essaieront sans doute de te tuer, mais ce sera pour des motifs personnels, et en face ! L’assassinat n’a chez nous qu’une punition, l’expulsion dans le vide, sans scaphandre. Peut-être, un jour, pourras-tu t’intégrer, comme le fit mon père. J’espère que tu sauras mieux en profiter, et que, contrairement à lui, tu ne retourneras pas à ton marécage.

— C’est à cause de votre père que je suis ici ce soir ?

— En partie. J’ai vu ton isolement, et pensé à ce que ce fut pour lui, pendant les six ans qu’il lui a fallu pour s’intégrer. Et puis, je te l’ai déjà dit, tu m’amuses. Çà, assez parlé. Aimes-tu la musique ?

— Oui, je joue même de la flûte. On encourage chez les gardes tout ce qui peut rendre moins monotone la vie à bord des croiseurs.

— J’ai là quelques excellents enregistrements de morceaux que tu ignores sans doute, de compositeurs datant de bien avant l’ère spatiale, retrouvés dans les vieilles colonies, comme Téléphor ou Guermania. As-tu jamais entendu du Beethoven ?

— Non. »

Elle se pencha sur l’appareil, inséra une mince bande magnétique.

« Ceci devrait te plaire : concerto n o 5 , dit pour l’Empereur . Un empereur préhistorique, ou presque. »

Il revint lentement du rêve éveillé où l’avait plongé l’art prodigieux d’hommes disparus depuis des siècles.

« C’était magnifique, Oréna. Nos compositeurs modernes n’arrivent pas à la cheville de ces vieux maîtres, sauf peut-être Merlin. Mais il est tard, je dois partir. Je ne sais même pas où se trouve mon logement.

— Comment, tu ne t’en es pas occupé ? Mais alors il est vide ! Tu aurais dû acheter tout ce qui t’est nécessaire. Dans ces conditions, tu ne peux y aller ! »

Elle eut un sourire malicieux.

« Mais si tu acceptes de rester ici pour cette nuit, je puis te garantir que, dans notre civilisation, personne n’en sera offusqué. »

IV

SOLITUDE

Quand il s’éveilla, Oréna était déjà partie. Il s’habilla, trouva sur la table un mot pour lui : « Tinkar. Je vais à mon travail. Je te reverrai un de ces jours. Oréna. »

Il grimaça, se sentant obscurément humilié par la brièveté et l’indifférence du message. Puis il haussa les épaules : « Autre civilisation, autres coutumes. Je ne sais rien d’eux, je ne puis les juger. »

Il regarda sa montre : 8 h 30. Il n’avait pas encore faim ; aussi, indiscrètement, il se mit à explorer le petit appartement. Dans une pièce où il n’avait pas encore pénétré se trouvait le bureau d’Oréna avec un dictographe, et à côté, en pile, les pages d’un manuscrit non terminé. Il en prit la page supérieure, s’aperçut que, bien qu’il soit écrit en interspatial, il aurait des difficultés à le lire : le dictographe employait des symboles assez différents de ceux auxquels il était habitué.

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