Francis Carsac - Pour patrie l’espace

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Pour patrie l’espace: краткое содержание, описание и аннотация

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Au cours d'une mission de routine, Tinkar lieutenant de l’armée impériale Terrienne, est contraint d’abandonner un vaisseau visiblement saboté. Dérivant dans l’espace, équipé de son seul scaphandre et bientôt privé d’air, il est recueilli in extremis par un « vaisseau-cité » du peuple des étoiles. Ces derniers sont les lointains descendants de savants ayant fuit les persécutions que leur faisait subir le gouvernement terrien. Aussi est-il accueilli plutôt froidement par l'équipage malgré la sympathie que lui témoigne le commandant. Pourtant, avec le temps et grâce à l’influence de trois jeunes femmes, Tinkar parviendra à se faire accepter comme l’un des leurs.

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Le liseur était un projecteur de microfilm, simplement plus perfectionné que ceux dont il avait l’habitude. Il se plongea dans l’ Histoire du Peuple des Étoiles .

Dans l’ensemble, l’ouvrage, extrêmement dense, et qui ne faisait certes aucune concession au lecteur, confirmait ce que lui avait dit Oréna, mais contenait en plus une foule de détails précieux. Une chose l’avait frappé, par exemple, la différence des noms de personnes à bord du Tilsin . Certains noms étaient d’origine terrestre, tels que Petersen, Valoch, Ribeau, Hanihara. Habitué au cosmopolitisme de la Garde, il n’avait pas eu de peine à leur trouver une origine géographique : ancienne Scandinavie, ancienne Europe centrale, ancienne France, ancien Japon. Mais d’autres, tels que Tan Ekator, Mokor, ou certains qu’il avait vus au dos des livres de la bibliothèque d’Oréna — Oripsipor, Telmukinka — lui avaient paru étranges. Quand avait eu lieu la grande migration, les passagers de l’astronef n o 3 avaient décidé de rompre complètement les ponts avec la planète d’origine, et avaient procédé à un baptême spatial, choisissant des noms artificiels. Même aujourd’hui, ajoutait Mokor, ces noms étaient restés en usage, les anciens noms oubliés. Il existait une certaine tendance à l’endogamie parmi les descendants de l’équipage du numéro 3, pas assez forte pour être génétiquement dangereuse, mais suffisante pour être notable. Il s’y joignait habituellement un état d’esprit fortement antiplanétaire. Tinkar sourit :

« Je suppose que ma douce bibliothécaire doit se nommer quelque chose comme Eriorétura Kalkakubitatum ! »

Il sauta rapidement la partie de l’histoire se rapportant aux débuts des Stelléens, se réservant d’y revenir à loisir plus tard. Il avait pour cela tout le temps nécessaire. La partie contemporaine, par contre, était pour lui d’un intérêt vital.

Pendant longtemps, le Peuple des étoiles avait vécu presque sans aucun contact avec le reste de l’humanité, augmentant en nombre, exploitant au passage telle ou telle planète inhabitée, rencontrant trois fois, pacifiquement, des races non humaines, élargissant toujours le champ de leurs errances dans le cosmos. À cette époque, les cités avaient déjà abandonné le dispositif hyperspatial de Cursin (« le seul que nous connaissions encore », pensa amèrement Tinkar) pour adopter celui mis au point par les inconnus de la cité abandonnée. Puis, un jour, le Roma avait pris contact avec la première des colonies humaines pré-impériales. Juste avant la période des cataclysmes (« probablement ce que nous appelons la guerre d’unification », se dit Tinkar), quelques groupes hardis, utilisant des astronefs infraphotiques et l’hibernation s’étaient lancés à la conquête de la galaxie. Ils avaient presque tous réussi dans leur folle entreprise (ce qui vérifiait une fois de plus le vieux dicton de la Garde, qu’une aventure a d’autant plus de chances de réussir qu’elle paraît plus désespérée). Maintenant, largement dispersés, ils avaient fondé des civilisations particulières, très différentes à la fois de celle des Stelléens et de celle de la Terre, mais la plupart du temps confinées à un système solaire. Avec ces demi-frères, les Stelléens avaient établi des contacts commerciaux, et, en général, jouaient le rôle d’intermédiaires d’une civilisation à l’autre, sans qu’il y eût, le plus souvent, grande sympathie réciproque. À ce sujet, deux partis s’étaient rapidement constitués chez les nomades : les conservateurs, qui considéraient cet état de choses comme satisfaisant, et les avantistes qui, prévoyant le jour où ces civilisations feraient à nouveau irruption dans le cosmos et concurrenceraient les Stelléens, auraient voulu mettre tous ces mondes en quarantaine, et essayer de leur interdire tout vol interstellaire.

« Oréna est avantiste, d’après ce que j’ai compris, donc spécialement antiplanétaire. Il faut que je l’amuse bien pour que … Mais le teknor est conservateur, et pourtant il appartient aux “purs” qui ont abandonné les anciens noms terrestres. Aussi compliqué qu’une intrigue de cour ! » Il sauta au chapitre final. L’ouvrage se terminait sur une note optimiste : quelle que soit leur opposition à ce sujet, aucun des deux partis ne songeait à prendre le pouvoir par la force, et nul risque sérieux n’était prévisible de ce côté dans un avenir proche.

« Il faudra que je lise l’ Essai sur le sens de l’histoire galactique », pensa Tinkar. Il consulta sa montre : dix-neuf heures. L’après-midi avait passé très vite. Il sortit de la bibliothèque. La jeune fille rousse n’était plus là, à sa place une petite blonde se préparait à partir.

« Quelles sont les heures d’ouverture ?

— Mais la bibliothèque est toujours ouverte, frère. Sauf pour les prêts, dont le bureau vient de fermer. Ah ! tu es le planétaire ?

— Je vois qu’on a passé la consigne ! À demain, peut-être. »

Il dîna seul ou presque, dans la grande salle. Petersen n’était pas là, remplacé par un homme brun qui le servit sans mot dire. Il se retira dans son appartement monacal, essaya de mettre au clair ses pensées et ses impressions.

« Récapitulons. À la suite d’un sabotage, mon astronef explose. Je suis recueilli par une cité errante peuplée des descendants des traîtres scientistes évadés de l’Empire sous le règne de Kilos III. Ce peuple professe le plus grand mépris pour les planétaires, spécialement ceux qui viennent de l’Empire. On ne manque pas une occasion de me le faire sentir. Une jeune fille m’insulte, je perds mon sang-froid et je la jette à terre d’un coup de poing. Là-dessus, elle se constitue mon mentor, m’invite à dîner, et même mieux ! Elle est hydroponiste et écrivain, chacun des membres de ce peuple singulier ayant deux métiers, un social, qu’il accomplit pendant deux heures par jour, l’autre libre. Le serveur qui m’avait lui aussi insulté la première fois que je suis allé au restaurant offre maintenant de m’aider, et il est chimiste ! Un certain Pei, technicien de communications, est probablement un des plus grands peintres de la galaxie, pour autant que je puisse en juger. Indiscutablement, ces Stelléens sont très civilisés, plus que nous sur certains points, mais sont en même temps tellement individualistes que je me demande comment leur société peut fonctionner. À moins qu’ils ne m’aient caché quelque chose. Ajoutons à cela que leur chef me donne une carte A, c’est-à-dire celle de tout citoyen normal, alors que le hasard m’a jeté sur leur route la veille et que j’appartiens à cet Empire qu’ils méprisent et haïssent tant ! Et chacun semble trouver dans ce fait une signification cachée. Je ne comprends pas !

« Et puis zut ! pensa-t-il. Je ne suis pas un sociologue ni un philosophe. Peu m’importent les fondements de leur civilisation. Ce qui m’importe beaucoup, c’est de savoir comment je peux regagner la base, et me justifier. »

La base … Tellement lointaine, maintenant ! La nostalgie le plia en deux, nostalgie d’une vie bien réglée, où il n’y avait que peu de décisions à prendre, où tout était prévu par les supérieurs, où la vie coulait dans la routine des jours, de l’appel du matin à celui du soir. On ne vit pas pendant vingt et un ans à un même rythme sans en être profondément imprégné. Ses camarades lui manquèrent, jeunes lieutenants comme lui, son torpilleur de dix-huit mètres de long, et ses dix hommes d’équipage dont il avait fait, à force d’entraînement, une unité de combat aussi prompte et dangereuse qu’un cobra. Qui commandait maintenant le Scorpion ? Hug Brain ? Hayakawa ? Ou bien le petit Jean Laprade qui, furieux qu’on se moquât de sa faible stature, avait défié, au mépris des règlements, le commandant Thorsen, géant de deux mètres, et l’avait tué en duel au sabre, risquant ainsi sa vie à quitte ou double, et passant directement d’enseigne à premier lieutenant ? Tinkar espéra que c’était lui. Entre ses mains, le Scorpion piquerait encore. À vrai dire, il piquait sans doute en ce moment même, à moins qu’il ne fût plus que poussière de métal dispersée aux vents cosmiques.

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