Francis Carsac - Pour patrie l’espace

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Pour patrie l’espace: краткое содержание, описание и аннотация

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Au cours d'une mission de routine, Tinkar lieutenant de l’armée impériale Terrienne, est contraint d’abandonner un vaisseau visiblement saboté. Dérivant dans l’espace, équipé de son seul scaphandre et bientôt privé d’air, il est recueilli in extremis par un « vaisseau-cité » du peuple des étoiles. Ces derniers sont les lointains descendants de savants ayant fuit les persécutions que leur faisait subir le gouvernement terrien. Aussi est-il accueilli plutôt froidement par l'équipage malgré la sympathie que lui témoigne le commandant. Pourtant, avec le temps et grâce à l’influence de trois jeunes femmes, Tinkar parviendra à se faire accepter comme l’un des leurs.

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— Ni moi le vôtre. Dites-moi, est-il normal de changer si souvent de cité ?

— Bien sûr ! À chaque conjugaison, ou presque, il y a un grand brassage. Les uns s’en vont, les autres arrivent. C’est plus difficile pour les spécialistes, qui doivent s’échanger d’une cité à l’autre. Mais il y a toujours des volontaires.

— Mais vos logis ? Vos objets familiers ? Je comprendrais pour des soldats comme moi, qui ne possèdent rien, mais …

— Il y a toujours des logements libres. Quant aux objets, ils nous suivent, ou bien nous en trouvons d’autres. »

Pensif, il prit son menton dans sa main.

« Je crains d’avoir du mal à m’adapter. Y a-t-il eu, avant moi, d’autres planétaires dans vos cités ?

— Rarement.

— Que sont-ils devenus ?

— Quelques-uns se sont assimilés. Beaucoup sont morts. D’autres sont revenus à leur boule terreuse, au hasard d’une escale. Mon père était de ceux-là. C’est pourquoi je hais les planétaires, et pourquoi ils m’intéressent aussi.

— Votre père était un planétaire, et vous les haïssez ?

— Qu’y a-t-il d’étonnant ? Il a vécu vingt ans chez nous, avait été adopté, et nous a trahis.

— Oui, on ne trahit que ce qu’on a accepté …

— Bien sûr !

— J’ai accepté l’Empire. Si je suis admis parmi vous, et que je ne refuse pas, je serai donc un traître, n’est-ce pas ?

— Ce n’est pas la même chose, tête dure ! As-tu jamais eu le choix ? Pouvais-tu faire autre chose ? »

Il resta un moment muet.

« Non, je suppose. Les gardes sont recrutés très jeunes. J’avais trois ans quand on m’enleva à ma famille. Mon père … »

Il revit l’énorme silhouette. Ce n’était que cela, une silhouette, sans aucun détail, sans aucun trait dont il se souvînt.

« Je me rappelle à peine mes parents, murmura-t-il avec une angoisse qui le surprit. Je ne sais même pas leur nom ! Le nom de famille que je porte, Holroy, n’est certainement pas le mien, simplement une commodité. Ma mère … Je ne sais plus. Elle était blonde et me souriait ! Oh ! à quoi bon ranimer ces souvenirs ! Je pourrais les croiser dans la rue, sans savoir que c’est eux. Je ne sais même plus à quelle classe ils appartenaient. Peut-être ai-je tué mes frères, pendant les émeutes du printemps !

— Et c’est ça que tu appelles une civilisation ? C’est pour ça que tu étais prêt à mourir ?

— Pour quoi d’autre ? Je ne connais rien d’autre, ou en tout cas je ne connaissais rien d’autre avant de vous rencontrer. »

Il se leva, se mit à marcher de long en large devant le banc où elle était assise.

« À trois ans ! Que sait un enfant de trois ans ? Rien ! J’ai été dans leurs mains comme un bloc de glaise qu’on modèle selon ses désirs. D’abord, l’école basse : apprendre à lire, écrire et compter. Mais pas comme les autres enfants, Oh ! non. La discipline de fer, dès le début. Puis l’école moyenne, avec ses longues heures d’éducation politique ! »

Il récita :

« Au sommet de l’État est l’Empereur qui règne et gouverne pour le bien de tous. Sa personne est sacrée et nul ne doit le regarder en face. Il est sur Terre l’émanation du divin, et sa parole est la parole de Dieu. Au-dessous de lui viennent les nobles … »

Il se tut un instant.

« J’y crois encore, ou presque. Tout autre mode de vie m’aurait paru insensé, et sans possibilité de durée. Et pourtant vous êtes là, vous, les descendants des traîtres scientistes, et je commence à croire que vous pourriez détruire l’Empire, si vous le vouliez !

« Ensuite, la caserne, à treize ans. Des cours, des cours très techniques : mathématiques, physique, chimie, biologie. Nous devions être capables de réparer nos astronefs, de survivre et de combattre en des milieux étrangers ou hostiles. Levés à cinq heures du matin, couchés à huit et demie le soir, quel que soit le temps ou le moment de l’année. Et endurcis physiquement, oh ! combien ! Courir, sauter, grimper, nager dans l’eau glacée, ou presque bouillante ! Jeter la grenade, le javelot, tirer au fusil, au pistolet, au fulgurateur ! Manier les canons par trente degrés de froid, alors que notre peau se collait à l’acier et nous laissait des mains sanglantes qui ne devaient par tacher nos uniformes d’exercice ! Et la discipline, les punitions inhumaines, rester debout dehors pendant des jours ! Les coups de fouet, la privation de nourriture, de boisson, de sommeil, la pire de toutes ! J’ai passé à travers tout cela, pour la plus grande gloire de l’Empire ! Et vous voudriez maintenant que j’accepte que tout cela ait été pour rien ? Comment le pourrais-je ? Je suis un garde et le resterai jusqu’à ma mort pour l’Emp … Voilà le mot lâché ! Ajoutez aussi l’entraînement au combat, avec ou sans armes … »

Il regarda ses mains crispées.

« Je peux tuer un homme avec mes doigts, aussi aisément qu’un poulet ! Tuer. C’est ce que je sais le mieux faire. Vous ne voulez pas de moi, je suis un pou de planète, mais voudriez-vous m’adopter que je doute que vous puissiez faire de moi l’un des vôtres. Trop de choses nous séparent.

— Moins que tu le crois, peut-être. Il est des civilisations pires que la tienne, dans le cosmos. Les Mpfifis.

— Que sont-ils ?

— Des Autres. Des non-humains. Ils ont comme nous des cités errantes. Ils pillent les nôtres, détruisent tout. Il arrive que nous soyons vainqueurs. Plus souvent … »

Elle égraina une litanie de noms :

« Kanton, Uta, España, Dresden, Rio, Paris II, Norge II …

« Disparus de l’espace. Une fois, dans le cas du Roma , nous sommes arrivés à temps pour sauver quelques survivants. J’étais alors sur le Suomi .

Suomi, Roma, España , ce sont des noms de villes ou de pays terrestres, n’est-ce pas ?

— Oui. D’autres fois, comme dans le cas du Tilsin , le nom est emprunté à notre planète de base. Le Tilsin est la plus récente de nos cités et fut peuplée à l’origine, il y a vingt-quatre ans, par des hommes du Frank , de l’ Usa , du Suomi et du Norge I . »

Il consulta sa montre, puis sourit. Elle était restée réglée sur l’heure terrestre, sans aucune valeur ici.

« Quelle heure est-il ?

— 16 h 32. Nous divisons le temps en vingt-quatre heures, comme sur la vieille planète.

— Commode, pour moi. Je vous remercie de tous ces renseignements que vous m’avez donnés et … »

Il hésita un instant, gauche.

« Et je m’excuse pour le coup de poing ! Il est parti avant que je réfléchisse. À peine ai-je eu le temps de l’atténuer. Sur Terre, même une noble dame ne m’aurait pas parlé comme vous le fîtes. »

Elle tira un petit miroir de sa poche, examina son visage.

« Oh ! ce n’est rien. Pas de dents cassées, ça m’aurait obligée à en faire planter d’autres, ce qui est coûteux. Le nez un peu gonflé, peut-être, mais demain ce sera fini. Que veux-tu faire maintenant ? Visiter la cité ?

— Je ne veux pas abuser de vos instants. J’ai un plan, et …

— J’ai déjà fait ce matin mes deux heures de travail aux plantations hydroponiques. Je suis libre.

— Pour quelqu’un qui hait les planétaires …

— Il y a planétaire et planétaire. Ceux que j’avais vus jusqu’à présent étaient de pitoyables choses molles. Tu es différent. Et puis, tu m’amuses. »

Il eut un haut-le-corps, prit le parti d’en rire.

— Soit ! Guidez-moi.

Ils traversèrent le parc, suivirent une longue coursive nue, arrivèrent à un carrefour d’où partaient six rues en étoile.

« Prenons la première à droite. Je ne puis tout te montrer, je n’ai moi-même pas tout vu, depuis quatre ans que je suis à bord. Mais quand tu auras visité le poste d’observation n o 32, où nous allons, tu connaîtras du même coup tous les autres. »

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