John Brunner - L'homme total

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Il s’appelle Gerry Howson. Il est petit, il est laid, il est infirme. Mais il y a dans son esprit une formidable puissance. Elle lui permettra de survivre dans une cité traumatisée par les désordres civils, sillonnée par les forces de l’ONU, et parfois aussi par des gangsters. Elle fera de lui le thérapeute numéro un d’Oulan Bator, où se regroupe l’élite d’une bien surprenante « Organisation Mondiale de la Santé ». Elle sera sa seule arme lorsqu’il s’aventurera dans des contrées où l’on n’accède que par la pensée, et où s’affrontent barbares, tigres, magiciens et dragons. Mais cette puissance est aussi une malédiction, et la tentation perpétuelle de s’abîmer volontairement dans la folie et de mourir immobile, les yeux ouverts, et de la poussière aux lèvres…
Sur un thème classique, – la télépathie –, John Brunner, dont on n’a pas oublié Tous à Zanzibar ni le Troupeau aveugle, prouve de nouveau qu’il est au premier rang de la science-fiction contemporaine.

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UNIVERSITÉ CENTRALE – FACULTÉ DE SCIENCE PURE ET APPLIQUÉE.

— Chauffeur ! Voulez-vous ralentir ? demanda-t-il.

Le chauffeur s’exécuta et jeta un coup d’œil par dessus son épaule :

— Ça change, hein ? commenta-t-il. C’est la Fondation Drake. Tout un grand morceau de terrain qui a été donné à l’université, il y a quelques années. Il y aura de la place pour un millier d’étudiants quand ça sera fini – des salles de classe, bureaux, dortoirs.

— Elle fonctionne déjà ?

— Bien sûr ; depuis l’automne dernier. Ils ont logé les étudiants dans des chambres du quartier pour qu’ils n’aient pas à attendre que les dortoirs soient terminés.

Longtemps, longtemps auparavant, le jeune Gerry Howson avait rêvé d’entrer à l’université en vue d’une carrière universitaire. Il chassa le souvenir avec effort.

— Y a-t-il toujours un bar plus loin à droite ? demanda-t-il. Celui qui était tenu par un dénommé Horace Hampton ?

— Le Serpent ? (Le chauffeur tordit la tête.) Vous devez être parti depuis longtemps, vieux ! Je me rappelle Le Serpent, mais à peine ! Il y a… heu… dix ans, des T.P. de l’O.N.U. se sont attaqués aux gros rackets et les ont nettoyés. Le Serpent a pris cinq ans de rééducation forcée pour complicité de meurtre, et la dernière fois que j’en ai entendu parler il allait entrer dans une organisation de l’O.N.U. et faire sa pelote.

Les T.P. – les télépathes. Howson hocha la tête. Il n’avait jamais entendu ce surnom auparavant, et il était surpris.

— Mais son bar est toujours là, dit le chauffeur, qui arrivait devant. Je ne sais pas qui le dirige à présent.

— Il y a un hôtel en face, dit Howson. Déposez-moi ici.

Il s’inscrivit à l’hôtel, s’arrangea pour que le reste de ses bagages fût apporté de l’aéroport et prit un repas solitaire en réfléchissant à ce qu’il avait découvert jusque-là. Il se sentait découragé. Pourquoi avait-il espéré pouvoir reprendre les choses là où il les avait laissées onze ans plus tôt ?

Après son dîner, il sortit et se dirigea vers ce qui avait été le bar de Hampton. Il était plus sombre, plus mal éclairé que dans son souvenir, les miroirs tachés de chiures de mouches, le plancher usé par d’innombrables pas. Les pièces à l’arrière existaient-elles comme autrefois – la chambre bleue où il avait passé ces heures d’angoisse avec Lots, par exemple ? Peu importait. Il avait entraîné son esprit à rechercher ce que les choses étaient présentement, et non ce qu’elles avaient été. Il s’approcha d’une table d’angle au fond du bar et commanda une bière.

L’image de Mary s’interposait entre lui et le monde qui l’environnait. Il lui faudrait beaucoup de temps pour admettre ce qu’elle lui avait avoué.

— Pourquoi, en effet, lui avait demandé Hugh Choong, vous sentez-vous coupable d’utiliser vos dons pour votre plaisir ?

Et il aurait pu répondre :

— Parce que quand je l’ai fait j’ai eu la certitude inconsciente d’avoir créé de la souffrance.

Pauvre Mary… Pauvre princesse des contes !

Il leva sa bière et but une gorgée en songeant à la première fois où il était venu dans ce bar, et à la conversation qu’il avait eue avec Lots sur ses raisons de ne pas boire.

Il reposa son verre et prit conscience de conversations à la table qui faisait face à la sienne. Un groupe formé de deux jeunes hommes, les vêtements froissés et une barbe de deux jours, et d’une jeune fille blonde dans une robe plutôt informe, était engagé dans une dispute violente. L’un des hommes et la fille, du moins ; l’autre paraissait les écouter avec amusement.

— Mais, tu ne vois donc pas ? fulminait la fille en frappant la table de sa paume, faisant tressauter les verres. Tu ignores les leçons de tout le siècle dernier pour ressasser des choses qui ont été faites vingt fois mieux que tu ne pourras jamais le faire !

— Tu es aveugle, sourde, muette et idiote pour dire des choses pareilles ! riposta son interlocuteur. L’une de les pires erreurs, et tu en as commis un tas, c’est de faire des généralisations vides et exagérées ! N’importe qui ayant un grain d’intelligence…

— Excusez-moi tous les deux, dit le jeune homme amusé. Je reviendrai quand il y aura moins de bruit ici.

— Bon débarras ! lui cria la fille tandis qu’il prenait son verre et se dirigeait vers la table de Howson.

Instinctivement Howson se raidit, mais l’étranger ne trahit aucune réaction en le voyant.

— Vous permettez que je m’asseye un instant ? Je
n’arriverai pas à placer un mot tant qu’ils ne seront pas calmés, et comme ils ne savent ni l’un ni l’autre de quoi ils parlent… Cigarette ?

Howson faillit refuser – on déconseillait de fumer au centre, même le tabac non cancérigène – mais il fut frappé par l’extrême courtoisie du jeune homme. Il accepta la cigarette avec un remerciement.

— De quoi s’agit-il, en fait ? demanda-t-il en se penchant pour avoir du feu.

— Charma prétend que Jay a un travail pour lequel il est incompétent et qui est insatisfaisant. Elle a raison. Seulement elle se trompe en soutenant qu’il se contente de répéter quelque chose qui a été fait des centaines de fois. Il a une idée réellement originale ; il n’est simplement pas capable de s’en occuper convenablement. Mais il croit que si. Et ils… ils ne sont pas d’accord.

— Et quel genre de travail est-ce ?

— Oh, c’est un peu difficile à définir. On peut appeler cela des mobiles liquides. Charma les appelle des feux d’artifice mouillés, et quoiqu’on puisse admettre qu’il y a de ça, cela ne ravit pas Jay. L’ennui c’est qu’il aurait fallu qu’il soit chimiste et hydrodynamicien aussi bien que capable de se débrouiller avec les effets lumineux pour exploiter les possibilités vraiment originales de sa technique, et ce n’est pas le cas.

Vingt-deux ou vingt-trois ans, estima Howson en examinant sa nouvelle connaissance. Il était de taille moyenne, rondouillard et sympathique, avec des cheveux noirs mal peignés et de grosses lunettes.

— Vous êtes étudiants ? suggéra Howson en songeant à la nouvelle université toute proche.

— Plus maintenant, plus maintenant. Ça fait un moment qu’on a été drôlement déçus par les critères académiques et comme les porteurs d’idées académiques étaient plutôt insatisfaits de nous, on est tombés d’accord pour arrêter de s’ennuyer les uns les autres. On prend un autre verre ?

— C’est pour moi, dit Howson en faisant signe au garçon.

Il paya avec le premier billet d’une liasse qui fit faire à son compagnon une grimace de respect parodique.

— Ça me fait toujours plaisir d’accepter un verre offert par un riche, dit-il d’un ton solennel. Cela veut dire que je fais ma petite part en vue de la redistribution du capital.

— Servez aussi ces deux personnes, dit Howson au garçon en désignant Jay et Charma. À propos… quel est votre métier ?

— Je compose. Mal. Et vous ?

— Je suis médecin, dit Howson après une hésitation.

— Je n’aurais jamais deviné. Nous devrions vous confier Brian, peut-être. C’est un embryon de sociologue de notre connaissance qui est un déterministe fanatique. Il essaie d’établir qu’il existe un rapport entre la profession et le type physique des individus. Attention, il est évident qu’un type comme vous, quoi qu’il fasse pour gagner sa vie, introduit une fichue variable. Dites donc, vous êtes arrivé à les calmer ! (Il se tordit sur sa chaise pour regarder Jay et Charma.)

Howson suivit son mouvement. Charma levait son nouveau verre vers lui.

— C’est vous ? demanda-t-elle. Merci ! (Et elle but, l’air assoiffé.)

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