John Brunner - L'homme total

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Il s’appelle Gerry Howson. Il est petit, il est laid, il est infirme. Mais il y a dans son esprit une formidable puissance. Elle lui permettra de survivre dans une cité traumatisée par les désordres civils, sillonnée par les forces de l’ONU, et parfois aussi par des gangsters. Elle fera de lui le thérapeute numéro un d’Oulan Bator, où se regroupe l’élite d’une bien surprenante « Organisation Mondiale de la Santé ». Elle sera sa seule arme lorsqu’il s’aventurera dans des contrées où l’on n’accède que par la pensée, et où s’affrontent barbares, tigres, magiciens et dragons. Mais cette puissance est aussi une malédiction, et la tentation perpétuelle de s’abîmer volontairement dans la folie et de mourir immobile, les yeux ouverts, et de la poussière aux lèvres…
Sur un thème classique, – la télépathie –, John Brunner, dont on n’a pas oublié Tous à Zanzibar ni le Troupeau aveugle, prouve de nouveau qu’il est au premier rang de la science-fiction contemporaine.

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Mary Williams ouvrit la porte en grand et regarda Howson.

— C’est très gentil de sa part. À présent, vous vous en allez que je puisse parler aussi à M. Howson.

Les enfants obéirent.

— Alors, Gerry ? dit-elle, le visage glacé et vide, tu es revenu me tourmenter, n’est-ce pas ?

Howson attendit, abasourdi pendant quelques instants. Comme elle n’ajoutait rien, il se leva.

— Je suis venu voir comment tu allais, jappa-t-il. Si tu appelles ça te tourmenter, je m’en vais. Tout de suite !

Il prit sa valise, s’attendant à ce qu’elle lui ouvre la porte et lui dise bon débarras, mais au lieu de cela, elle fondit soudain en larmes.

— Mary ! s’écria-t-il, et il exprima aussitôt ce qu’il venait de comprendre : c’est la première fois de ma
vie que je t’appelle par ton nom ! Et pourtant on connaissait bien tous les deux !

Elle réprima ses sanglots et lui fit signe de se rasseoir.

— Je suis désolée, dit-elle d’une voix faible.

Elle avait parfaitement appris à utiliser ses cordes vocales artificielles et à moins de chercher soigneusement la cicatrice sur sa gorge, il était impossible de déceler qu’elles lui avaient été implantées par la main de l’homme.

— Je crois que ça m’a prise par surprise… C’est gentil d’être venu, Gerry.

— Mais que voulais-tu dire en parlant de te tourmenter ?

Elle vint s’asseoir à l’endroit où Jill était assise tout à l’heure, et désigna ce qui les entourait, la pièce, la maison, tout le quartier.

— À présent que tu es là, qu’as-tu trouvé ? Une ménagère ordinaire, avec deux enfants ordinaires et un garçon assez gentil pour mari. Il existe un million de gens comme moi où que tu ailles. (Elle se tamponna les yeux avec son mouchoir.) Seulement, te voir me rappelait ce que j’allais devenir… Et c’est pourquoi j’ai cessé d’aller te voir.

— Je crois que je comprends, dit Howson, une sensation de froid et de poids au creux de l’estomac. Mais je n’ai jamais soupçonné que quelque chose n’allait pas. Tu semblais si heureuse !

— Oh, je crois que je ne le soupçonnais même pas moi-même. (Elle contemplait les murs pastel.) C’est quand je suis rentrée à la maison. Tu te souviens, dans les histoires que tu me racontais, j’étais toujours belle et courtisée, et je pouvais parler et entendre comme tout le monde. (Elle eut un rire amer.) Eh bien, la seule part réelle dans tout ça était le « comme tout le monde » ! Je croyais que c’était fini, jusqu’à ce que je te voie assis ici. Et je me suis rappelée qu’au lieu d’être la princesse des contes de fées, je ne suis que Mary Williams, la ménagère de Walnut Ouest, et que je ne serai jamais rien d’autre.

Il y eut un silence. Howson ne trouvait rien à dire.

— Et puis, bien entendu, je t’ai tellement envié, poursuivit-elle d’un ton neutre. Tandis que je tombais dans cette existence anonyme, tu devenais un personnage important et célèbre…

— Je suppose que tu ne me croiras pas, fit Howson d’un air songeur, si je te dis que parfois je renoncerais à la célébrité, à l’importance, à tout, pour le privilège de regarder les gens droit dans les yeux et de marcher dans la rue sans boiter.

— Si, Gerry, je pense que je te crois. J’ai appris qu’on n’avait rien pu faire… pour ta jambe. Et le reste. Je suis désolée. (Une pensée la frappa et elle se raidit.) Gerry, tu n’as pas raconté à Jill et à Bobby le genre d’histoires que tu me racontais ? Je ne te pardonnerais jamais si tu les avais empoisonnés avec ce genre de frustration.

— J’ai beaucoup appris en onze ans, fit amèrement Howson. Tu n’as pas à t’inquiéter. Je leur ai parlé de mon travail à Oulan-Bator, et d’ailleurs Jill veut être infirmière. Je ne crois pas que je les aie frustrés.

— Je le suis, moi, fit pensivement Mary. Je me rappelle les histoires que tu me racontais bien plus vivement que l’endroit horrible où nous vivions. Les histoires sont… plus précises. Et le monde réel s’est fondu dans la grisaille.

Il y eut des pas dans l’entrée et le bruit des enfants qui couraient. Une voix d’homme les saluait avec affection.

— Voilà Steve, dit Mary avec abattement. Je voudrais…

Howson n’entendit pas la suite, car Williams entra dans la pièce à cet instant et s’arrêta, surpris, en voyant le visiteur.

— Oh !… Bonjour. (Ses yeux posaient des questions furieuses à sa femme.)

— Steve, voici… Je crois que je peux t’appeler docteur, n’est-ce-pas, Gerry ? Le Dr Gerry Howson de Oulan-Bator. C’est un ami, je le connaissais avant de te rencontrer.

Williams ne put dissimuler que les amis de sa femme lui paraissaient singuliers, mais il tendit la main à Howson.

— Gerry est psychiatre, expliqua Mary, et Howson approuva, se demandant pourquoi elle n’avait pas parlé de lui à son mari.

— Pas exactement. Je suis en fait thérapeute télépathe dans l’équipe du centre thérapeutique, au quartier général de l’O.M.S. pour l’Asie.

— Un télépathe ! (La nouvelle secoua sévèrement Williams.) Très intéressant ! Je n’ai jamais rencontré l’un de vos semblables jusqu’ici. Et ne l’ai jamais particulièrement souhaité , ajouta son esprit.

Il y eut un silence. Mary essaya de le combler d’une voix animée :

— Tu restes dîner avec nous, Gerry ? (Mais derrière les mots, il lisait son anxiété désespérée : S’il te
plaît, refuse. Je ne lui ai jamais parlé de toi, et je crois que je ne supporterais pas que tu me rappelles, que tu me rappelles… )

Howson regarda ostensiblement sa montre.

— J’aurais aimé ; mais je n’ai pas beaucoup de temps et je voudrais voir encore pas mal de vieux amis. Il vaut mieux que je refuse.

Il ramassa sa valise et sortit.

XXIII

Pendant des années, un espoir avait persisté en lui : que la jeune sourde-muette qui avait été bonne pour lui n’ait pas souffert durablement par sa faute.

Il avait cru que, là au moins, finalement il avait assuré le bonheur d’une personne.

Il avait évité de mettre en doute cette supposition. Avait-il inconsciemment compris la vérité ?

Sa rencontre avec elle avait profondément ébranlé sa personnalité. Pendant un instant, tout en marchant vers la route nationale qui longeait le faubourg de Walnut Ouest, il fut tenté de mettre tout de suite fin à ce voyage, pour éviter d’autres révélations du même genre. Mais c’était précisément ce qu’il ne devait pas faire ; que son don le rendît unique importait peu, il demeurait un être humain, et il était parti à la recherche de l’accomplissement de cette humanité.

Il soupira, posa sa valise par terre et regarda des deux côtés de la rue. Un taxi tournait au coin de la rue après avoir déposé un homme en costume sombre qui rentrait de son travail. Howson fit signe au chauffeur, se demandant où il allait se faire conduire.

Le taxi s’éloigna. Saisi de colère, Howson fut près de lui projeter mentalement un cri assourdissant, mais il comprit que le chauffeur l’avait pris, à cause de sa petite taille, pour un enfant qui agitait la main en guise de salut, et il se contenta de lui suggérer de reconsidérer sa pensée.

Le taxi freina, fit demi-tour et vint stopper devant lui.

— Excusez-moi, vieux, fit le chauffeur en considérant Howson. Je devais rêver. Je perds des clients… On va où ?

— Grand Avenue, dit Howson, et il monta.

Le cinéma où il avait conçu sa première tentative pour devenir important était toujours là, mais sale et abandonné. Et derrière, quelque chose d’entièrement nouveau : un immeuble élégant et propre, avec des lettres de bronze sur les piliers de marbre de sa façade. Le front plissé, Howson lut l’inscription :

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