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John Brunner: L'homme total

Здесь есть возможность читать онлайн «John Brunner: L'homme total» весь текст электронной книги совершенно бесплатно (целиком полную версию). В некоторых случаях присутствует краткое содержание. Город: Paris, год выпуска: 1977, ISBN: 2-258-00218-4, издательство: Presses de la Cité, категория: Фантастика и фэнтези / на французском языке. Описание произведения, (предисловие) а так же отзывы посетителей доступны на портале. Библиотека «Либ Кат» — LibCat.ru создана для любителей полистать хорошую книжку и предлагает широкий выбор жанров:

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John Brunner L'homme total

L'homme total: краткое содержание, описание и аннотация

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Il s’appelle Gerry Howson. Il est petit, il est laid, il est infirme. Mais il y a dans son esprit une formidable puissance. Elle lui permettra de survivre dans une cité traumatisée par les désordres civils, sillonnée par les forces de l’ONU, et parfois aussi par des gangsters. Elle fera de lui le thérapeute numéro un d’Oulan Bator, où se regroupe l’élite d’une bien surprenante « Organisation Mondiale de la Santé ». Elle sera sa seule arme lorsqu’il s’aventurera dans des contrées où l’on n’accède que par la pensée, et où s’affrontent barbares, tigres, magiciens et dragons. Mais cette puissance est aussi une malédiction, et la tentation perpétuelle de s’abîmer volontairement dans la folie et de mourir immobile, les yeux ouverts, et de la poussière aux lèvres… Sur un thème classique, – la télépathie –, John Brunner, dont on n’a pas oublié Tous à Zanzibar ni le Troupeau aveugle, prouve de nouveau qu’il est au premier rang de la science-fiction contemporaine.

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John Brunner

L’homme total

Spiritus intus alit, totamque infusa per artus
Mens agitat molem et magno se corpore miscet.

VIRGILE, Énéide, VI, 726–7.

LIVRE I :

Molem

I

Après l’accouchement ils la mirent dans un lit, la grosse femme ravagée par le tourment et la faim, au point que ce n’était pas seulement sur son ventre vidé que sa peau pendait comme un vieux vêtement. En dépit d’une large ceinture pelvienne, elle avait eu un accouchement difficile ; le médecin au visage fatigué l’avait jugée un peu plus mal en point que les autres qui se disputaient les places à l’hôpital, aussi lui avait-on attribué un lit. Elle ne manifesta aucune reconnaissance. Et elle n’aurait pas montré d’amertume si on l’avait traitée comme la plupart des femmes qui étaient passées par la salle de travail ce jour-là, et si on l’avait mise dans un fauteuil pour se reposer deux heures pendant qu’on nettoyait le sol avec une solution de soude caustique, par manque de désinfectant, et qu’on brûlait le papier kraft de la table de travail avant d’en mettre un propre, par manque de linge.

La « crise » avait été en gestation pendant le même temps que l’enfant. Elle avait culminé une semaine ou deux avant lui.

Il manquait deux carreaux à la fenêtre près du lit de la femme et les trous avaient été recouverts avec du journal et du papier collant. La femme du lit de droite avait une blessure par balle et fixait le plafond d’un air égaré. Dans un coin du plafond subsistait la trace d’une langue de fumée graisseuse de la même nuance exactement – noir bordé de gris – qu’aurait laissée une bougie, mais large de cinquante centimètres.

Du bruit venait de la rue, inhabituel, dérangeant. Un mois plus tôt, il y aurait eu le vrombissement de la circulation, le bourdonnement des gens flânant au soleil, un arrière-plan prévisible, rassurant, avec des associations d’idées banales. À présent, il y avait par moments un hurlement rauque, grossièrement amplifié, mais déformé par l’orientation du mégaphone, de sorte qu’on pouvait seulement dire que c’étaient des ordres qui étaient donnés. Il y avait aussi le graou-badabang-clang d’un véhicule lourd à chenilles ; la morsure acide des sifflets de police ; un piétinement à l’unisson. Automatiquement l’esprit se tendait, se demandant si s’ensuivrait le bafouillis des fusils.

À peu près une heure après la naissance, une femme en treillis vert olive se montra à la porte de la salle d’hôpital. Elle avait les cheveux courts comme un homme et une ceinture où pendait un étui brun luisant. Elle regarda autour d’elle avec curiosité et s’en alla.

Un peu plus tard une infirmière entra, le visage fermé et la bouche tombante, avec le médecin qui avait supervisé l’accouchement.

Tous les lits disponibles étaient utilisés ; c’est seulement parce qu’il n’y avait plus de lit qu’il restait des espaces entre les malades. Malaisément, obligés parfois d’avancer de guingois, l’infirmière et le médecin s’approchèrent de l’accouchée.

— Vous… Heu… (Le médecin décida de ne pas présenter les choses de cette façon, s’éclaircit la gorge, fit un autre essai.) Vous n’avez pas encore vu votre bébé, madame… ?

— Mademoiselle, dit la femme dans le lit. (Ses paupières se déroulèrent comme des stores sur ses yeux mats. Ses cheveux s’enchevêtraient malproprement sur l’oreiller, sombres et graisseux.) Mlle Sarah Howson.

— Je vois.

Le médecin n’était pas sûr de voir, mais sa réplique emplit le silence, bien que le silence en vérité fût un silence subjectif, comblé dans la réalité par le fracas des quarts métalliques qu’on ramassait après le repas des malades.

L’infirmière chuchota quelque chose au médecin en lui montrant un formulaire polycopié : quadrillage gris sur papier gris. Il hocha la tête.

— Je suis désolé du retard, Miss Howson, dit-il. Mais les choses sont difficiles en ce moment… Lui avez-vous déjà choisi un nom ? (Et, se reprenant parce qu’il ne savait jamais, dans les circonstances actuelles, jusqu’où allait la détérioration du service normal, il ajouta :) On vous a dit que vous avez un garçon, non ?

— Je crois. Oui, quelqu’un m’a dit.

— Si vous avez choisi un prénom, nous pouvons l’inscrire sur le registre des naissances.

— Je… (Elle s’essuya le front.) Je pense… Dites, c’est vous le docteur qu’était là ? (Ses yeux se rouvrirent, scrutant le visage de l’homme.) Oui, c’est vous. Docteur, c’était moche, hein ?

— Assez moche, admit le médecin.

— Est-ce que ça… ? Je veux dire, est-ce que ça va rester… ?

— Oh, non, il n’y a pas de détérioration permanente, coupa le docteur, espérant avoir l’air rassurant malgré sa cuisante migraine et l’épuisement qui lui mordait les tripes ; il n’était plus sûr de rien par les temps qui couraient – personne ne l’était plus – mais être rassurant était une habitude.

Tout avait fichu le camp. Mais où ? Comment ? Il avait éclaté en morceaux, le monde paisible et sûr d’il y avait quelques semaines, et l’on parlait de « crise » sans rien expliquer. Pour la plupart des gens, ça ne signifiait rien en soi ; c’est juste que l’autobus n’arrivait pas à votre arrêt habituel, et l’électricité flanchait au milieu de la cuisson du repas, et sur le trottoir il y avait un slogan inachevé en lettres barbouillées, et un monument à la mémoire d’un héros mort avait follement basculé sur son socle pulvérisé, et le prix des denrées avait monté en flèche, et la radio grognait de vieux disques et disait tous les quarts d’heure qu’il fallait garder son calme.

Pour le médecin cela signifiait aussi qu’il fallait sonder de hideuses blessures à la recherche de morceaux de pierre et de verre ; cela signifiait une pénurie de désinfectant, d’antibiotiques et même de couvertures ; cela signifiait traumatismes, blessures par balles et bombes incendiaires artisanales lancées à travers les fenêtres.

À présent, il y avait les étranges hommes en uniforme qui parlaient une douzaine de langues et se tenaient aux coins des rues en maniant leurs armes avec désinvolture ; il y avait les officiers qui venaient vous questionner à propos de fournitures nécessaires et de lits en trop, s’il y en avait ; il y avait des stands de ravitaillement aux grands carrefours et les rations graduées d’aliments de base et le tampon qu’on vous mettait sur la main gauche, à l’encre indélébile pour 24 heures afin que vous ne reveniez pas avant demain – tout se passait comme si la population était d’un coup devenue un mélange de criminels et de malades assistés.

— Oh, nom de Dieu, dit l’accouchée dont la tête roulait derechef. J’espérais ne plus jamais en passer par là. Et je pouvais, hein ?

— Avez-vous choisi un prénom pour votre fils ? demanda le médecin d’une voix sonore.

— Un prénom ? Hé ben… Gerald, je suppose. Comme son père. (Manifestant un début de confusion intriguée, la femme regarda droit dans les yeux du médecin et fronça les sourcils.) Qu’est-ce que c’est que cette histoire, d’abord ? Pourquoi est-ce que vous ne me l’avez pas encore apporté ? Il y a quelque chose qui ne va pas ?

Merde pour la diplomatie. Merde pour la finesse. Le docteur parla d’une voix brève.

— Oui, je regrette de le dire.

— Comme quoi ? Pas de bras, pas de jambes ?

— Non, rien d’aussi terrible, heureusement. Il y a… une difformité générale. Il est très possible qu’on puisse y remédier, avec le temps bien sûr ; mais il est trop tôt pour le dire.

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