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John Brunner: L'homme total

Здесь есть возможность читать онлайн «John Brunner: L'homme total» весь текст электронной книги совершенно бесплатно (целиком полную версию). В некоторых случаях присутствует краткое содержание. Город: Paris, год выпуска: 1977, ISBN: 2-258-00218-4, издательство: Presses de la Cité, категория: Фантастика и фэнтези / на французском языке. Описание произведения, (предисловие) а так же отзывы посетителей доступны на портале. Библиотека «Либ Кат» — LibCat.ru создана для любителей полистать хорошую книжку и предлагает широкий выбор жанров:

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John Brunner L'homme total

L'homme total: краткое содержание, описание и аннотация

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Il s’appelle Gerry Howson. Il est petit, il est laid, il est infirme. Mais il y a dans son esprit une formidable puissance. Elle lui permettra de survivre dans une cité traumatisée par les désordres civils, sillonnée par les forces de l’ONU, et parfois aussi par des gangsters. Elle fera de lui le thérapeute numéro un d’Oulan Bator, où se regroupe l’élite d’une bien surprenante « Organisation Mondiale de la Santé ». Elle sera sa seule arme lorsqu’il s’aventurera dans des contrées où l’on n’accède que par la pensée, et où s’affrontent barbares, tigres, magiciens et dragons. Mais cette puissance est aussi une malédiction, et la tentation perpétuelle de s’abîmer volontairement dans la folie et de mourir immobile, les yeux ouverts, et de la poussière aux lèvres… Sur un thème classique, – la télépathie –, John Brunner, dont on n’a pas oublié Tous à Zanzibar ni le Troupeau aveugle, prouve de nouveau qu’il est au premier rang de la science-fiction contemporaine.

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Un bref instant, Sarah Howson fut tentée, bien qu’il lui vînt des visions de formulaires, démarches, lettres à écrire, entretiens, rendez-vous – qui toutes l’épouvantaient. Elle demanda s’il pourrait être admis comme interne dans cette école spéciale. L’institutrice compulsa les règlements et trouva la réponse : Non. Pas lorsque le domicile était à moins d’une heure de trajet d’une telle école par les transports en commun. (À l’exception de cas mentionnés dans la clause X, division Y, paragraphe Z, etc., etc.)

Sarah Howson médita cela un moment. Et finalement secoua la tête.

— Dites donc, fit-elle. Vous, vous êtes presque encore une môme. Moi pas. Il peut m’arriver n’importe quoi. C’est pas mon type qui voudrait être responsable de Gerry, pas ? Son fils ! Non, Gerry doit apprendre à prendre soin de lui-même. Ce monde est dur, bon sang ! S’il est aussi doué que vous le dites, il se débrouillera. À mon avis, il y arrivera. Tôt ou tard.

Après cela, pendant un moment elle lui manifesta pourtant davantage d’intérêt ; elle avait des visions vagues dans lesquelles il ne lui était finalement pas tout à fait inutile – un soutien pour ses vieux jours ; un bon salaire dans quelque emploi de bureau… Mais ce n’était pas une habitude bien implantée, et son intérêt déclina.

Parfois, il y avait des problèmes. Des moqueries et parfois de la méchanceté, et une fois, une bande de gamins le força à grimper sur un arbre d’où il fit une chute de plus de deux mètres, chute qui ne lui occasionna qu’un bleu, mais un bleu énorme et qui demeura douloureux pendant plus de trois semaines. En voyant cela, Sarah Howson eut un rappel soudain et terrifiant de sa rencontre avec l’Israélienne, et renvoya fermement le souvenir aux oubliettes.

Il y eut aussi la fois où il ne voulut plus retourner à l’école à cause des tourments qu’il endurait. Après qu’on l’y eut accompagné pour qu’il cessât de faire l’école buissonnière, il refusa de participer à la classe ; il faisait des grimaces en regardant ses livres, ou restait assis à contempler le plafond et faisait semblant de ne pas entendre lorsqu’on lui adressait la parole. Il se fit ses premiers amis à treize ans, à peu près au moment où les commerçants du quartier et les ménagères découvrirent qu’il aimait faire des courses en boitillant ou nourrir les chats quand la famille était en voyage – et qu’on pouvait lui faire confiance pour faire un travail mieux que d’autres garçons qui, eux, pouvaient aussi bien changer d’avis et aller au cinéma avec leurs copains.

Il songeait à un métier lorsque le veuf mourut. Il avait la vague idée d’un travail dans lequel son infirmité et d’autres particularités qu’il s’était récemment découvertes n’entreraient pas en ligne de compte. Mais le veuf mourut et il avait atteint l’âge légal de quitter l’école.

Et sa mère était malade. On savait depuis quelques mois qu’elle souffrait d’un cancer incurable, mais il s’en était douté dès les premiers symptômes. Avant qu’elle fût suffisamment atteinte pour entrer à l’hôpital, il l’avait entretenue en faisant tous les menus travaux qu’il avait pu trouver ; tenir les comptes pour certains, faire la plonge le samedi dans un bar-restaurant voisin, ce genre de choses. Jusque-là dans sa vie, il n’avait que rarement rencontré l’espoir. À la mort de sa mère, qui le laissa seul à dix-sept ans – laid, malhabile, ayant perdu un an d’études dont il avait imaginé qu’elles continueraient à l’université s’il avait pu obtenir une bourse – il était aigri.

Il trouva une chambre, à deux rues du vieil appartement que le service municipal du logement avait réquisitionné pour une famille avec enfants. Et il continua comme avant : les petits boulots pour sa subsistance, les livres et les revues, la télévision quand on lui faisait l’aumône de le recevoir dans une maison, et parfois un film quand il lui restait un peu d’argent pour s’évader.

À vingt ans, Gerald Howson était convaincu que le monde qui s’était montré insoucieux de lui à sa naissance, l’était encore à présent, et il passait le plus de temps possible à se retirer dans un univers personnel, où personne ne le regardait durement, où personne ne criait après sa maladresse, où personne ne lui en voulait d’exister dans cette forme qui faisait injure au visage de l’humanité.

IV

La fille qui tenait la caisse au cinéma du quartier le connaissait de vue. Lorsqu’en boitant il gagnait la file d’attente, elle faisait une sorte de vérification mentale, et le ticket cliquetait déjà hors de la machine avant même qu’il l’ait demandé ; pour les places les moins chères, comme toujours. Il appréciait. Il préférait à présent ne plus guère parler, car il avait conscience du son flûté, puéril de sa voix.

Il avait pu dissimuler certaines des choses qui lui étaient propres. Pas sa taille, bien sûr. Il avait cessé de grandir à douze ans, alors qu’il ne faisait guère plus d’un mètre cinquante. Mais une vieille femme l’avait pris en pitié un an auparavant ; c’était une ancienne ouvrière qualifiée dans la couture et elle avait travaillé chez des tailleurs d’élite. Elle sortit ses vieilles aiguilles et refit une veste qu’il avait achetée, ajoutant des épaulettes rembourrées et ajustant adroitement le dos de telle sorte que son buste n’attirait pas l’attention d’un observateur désinvolte. Il avait aussi un talon haut à la chaussure de sa jambe trop courte. Ça ne l’empêchait pas de boiter parce que la jambe traînait légèrement, mais ça lui donnait un meilleur maintien et diminuait les perpétuelles souffrances de son dos.

La veste avait été portée presque tous les jours d’une année et s’élimait, et la vieille femme était morte. Il traversa le hall du cinéma et gagna l’agréable obscurité de la salle en jetant un coup d’œil ici et là aux affiches des murs : même programme la semaine prochaine, à la demande générale.

Les sièges centraux, à l’avant, étaient pleins d’adolescents. Il tourna dans une allée latérale et gagna un fauteuil vide au bout d’une rangée ; il aurait vue sur l’écran selon un mauvais angle, mais c’était ça ou bien le difficultueux travail consistant à trébucher sur les pieds des gens et peut-être leur écraser les orteils avec sa jambe à la traîne. Il s’assit et regarda l’écran vide, et son esprit s’emplit comme toujours d’images inventées. Le fait d’être au cinéma semblait suffire à l’emporter hors de soi, avant même que le film commence. Des bribes de conversations, d’images, de sentiments d’extase ou de dépression crépitaient en lui et suscitaient une excitation tendue. Il y avait dans ce spectacle mental des éléments qui le stupéfiaient parfois par leur étrangeté, mais il avait toujours supposé que c’était l’effet de l’environnement, qui ramenait au jour des souvenirs oubliés. Il avait vu ici des centaines de films ; ce devait être la source des idées qui se pressaient dans son esprit.

Et pourtant… l’explication n’était pas tellement satisfaisante, dans le fond.

Un homme en brun descendit l’allée centrale à grands pas, jusqu’en bas, vira sèchement vers le côté où était assis Howson et prit place à un siège de distance dans la rangée suivante, jetant son pardessus sur le fauteuil voisin. Il en repoussa la manche d’un haussement d’épaules et consulta sa montre avant de se laisser aller et de tourner son regard vers l’écran.

Cela, ou bien le fait qu’il était bien vêtu et aurait normalement dû se trouver aux places chères, ou bien quelque chose d’inaccessible à la conscience, attira l’attention de Howson. Sans raison formulable, il était sûr que l’homme en brun avait consulté sa montre juste pour savoir combien de temps il restait avant la projection. L’homme n’était pas… pas exactement nerveux, mais soucieux de quelque chose, qui n’était pas l’attente d’un bon film.

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